Remontant sa manche, il se mit à frotter la pièce avec pour la polir et la faire briller.
Absorbé par sa tâche, il sursauta quand la cloche de l'école retentit pour signaler qu'il était l'heure de se réveiller. Dans les lits, les garçons fées remuèrent, s'étirèrent, des bâillements se firent entendre et les rideaux furent tirés.
Folebiol lança un bonjour ensommeillé que Zibulinion lui retourna sans oser lui jeter ne serait-ce qu'un coup d'œil.
– Bien dormi ? demanda Folebiol.
– Pas trop mal. Et toi ?
– Comme un loir.
Zibulinion ne put s'empêcher de lever les yeux sur lui. La chemise de nuit de l'adolescent aux cheveux fauves était toujours autant relevée et Zibulinion baissa vite les paupières.
Juycilli qui décidément prenait très à cœur son rôle de chef de dortoir, enjoignit tout le monde à se dépêcher, pour avoir le temps de petit déjeuner avant le premier cours de la journée.
Zibulinion quitta son lit et troqua sa chemise de nuit contre l'uniforme en hâte, car il voulait que personne n'ait le temps de voir son corps tout rond. Ensuite, pour ne pas être tenté d'admirer les autres garçons fées, il s'occupa de l'œuf. Il ne se contenta pas de poser la main dessus, il lui sifflota tout bas un petit air joyeux semblable à celui qui l'avait tiré de son sommeil. Quant au pot plein de terre, il murmura à la graine qui y était enfouie de bien pousser.
Il descendit ensuite au réfectoire en compagnie de Folebiol, malgré lui fasciné par les mèches fauves encore humides après la douche qu'avait prise l'adolescent.
Une fois arrivés, Zibulinion dut quitter Folebiol pour se rendre à la table des premières années. Alors qu'il le regrettait la séparation en son for intérieur, Folebiol l'exprima à haute voix, faisant battre un peu plus fort le cœur de Zibulinion.
L'adolescent retrouva Zurmmiel et Joathilde qui lui avait gardé une place. Il allait s'asseoir quand une petite fée en face d'eux protesta :
– Va t'asseoir ailleurs ! Tu me coupes l'appétit avec tes affreuses ailes !
Zibulinion qui avait toujours eu du mal à cacher ses ailes magiquement, regretta presque qu'à l'école des fées, cela ne soit plus nécessaire. Il ne sut quoi répliquer, mais Zurmmiel et Joathilde, dans un bel ensemble, reprochèrent à la désagréable fillette d'avoir l'estomac trop fragile et lui suggérèrent de garder le nez dans son bol. Malgré tout, suite à l'incident, c'est Zibulinion qui eut du mal à avaler quoi que ce soit.
C'est l'estomac noué et presque vide qu'il se rendit au cours de littérature, s'attendant vaguement à être encore viré.
La professeur de littérature, une adorable fée de petite taille aux cheveux frisottés se présenta, puis elle demanda à chaque élève de la classe de venir faire de même au tableau qui était d'un beau violet tranchant avec les traditionnels noirs et gris qu'avait connu Zibulinion.
Quand vint le tour de l'adolescent, Zibulinion qui, à l'école normale, n'avait jamais été très à l'aise quand il devait s'exprimer à l'oral, se sentait si déplacé dans la classe, seul de son espèce au milieu des enfants, qu'il peina à parler. Il bafouilla et la professeur de littérature, le renvoya à sa chaise en déclarant :
– A ton âge, franchement, tu devrais savoir t'exprimer !
Le reste du cours se passa sans autre incident, et Zibulinion, malgré le commentaire peu sympathique de la professeur, en ressortit plutôt content. Il avait enfin assisté à un cours entier à l'école des fées.
Absorbé par sa tâche, il sursauta quand la cloche de l'école retentit pour signaler qu'il était l'heure de se réveiller. Dans les lits, les garçons fées remuèrent, s'étirèrent, des bâillements se firent entendre et les rideaux furent tirés.
Folebiol lança un bonjour ensommeillé que Zibulinion lui retourna sans oser lui jeter ne serait-ce qu'un coup d'œil.
– Bien dormi ? demanda Folebiol.
– Pas trop mal. Et toi ?
– Comme un loir.
Zibulinion ne put s'empêcher de lever les yeux sur lui. La chemise de nuit de l'adolescent aux cheveux fauves était toujours autant relevée et Zibulinion baissa vite les paupières.
Juycilli qui décidément prenait très à cœur son rôle de chef de dortoir, enjoignit tout le monde à se dépêcher, pour avoir le temps de petit déjeuner avant le premier cours de la journée.
Zibulinion quitta son lit et troqua sa chemise de nuit contre l'uniforme en hâte, car il voulait que personne n'ait le temps de voir son corps tout rond. Ensuite, pour ne pas être tenté d'admirer les autres garçons fées, il s'occupa de l'œuf. Il ne se contenta pas de poser la main dessus, il lui sifflota tout bas un petit air joyeux semblable à celui qui l'avait tiré de son sommeil. Quant au pot plein de terre, il murmura à la graine qui y était enfouie de bien pousser.
Il descendit ensuite au réfectoire en compagnie de Folebiol, malgré lui fasciné par les mèches fauves encore humides après la douche qu'avait prise l'adolescent.
Une fois arrivés, Zibulinion dut quitter Folebiol pour se rendre à la table des premières années. Alors qu'il le regrettait la séparation en son for intérieur, Folebiol l'exprima à haute voix, faisant battre un peu plus fort le cœur de Zibulinion.
L'adolescent retrouva Zurmmiel et Joathilde qui lui avait gardé une place. Il allait s'asseoir quand une petite fée en face d'eux protesta :
– Va t'asseoir ailleurs ! Tu me coupes l'appétit avec tes affreuses ailes !
Zibulinion qui avait toujours eu du mal à cacher ses ailes magiquement, regretta presque qu'à l'école des fées, cela ne soit plus nécessaire. Il ne sut quoi répliquer, mais Zurmmiel et Joathilde, dans un bel ensemble, reprochèrent à la désagréable fillette d'avoir l'estomac trop fragile et lui suggérèrent de garder le nez dans son bol. Malgré tout, suite à l'incident, c'est Zibulinion qui eut du mal à avaler quoi que ce soit.
C'est l'estomac noué et presque vide qu'il se rendit au cours de littérature, s'attendant vaguement à être encore viré.
La professeur de littérature, une adorable fée de petite taille aux cheveux frisottés se présenta, puis elle demanda à chaque élève de la classe de venir faire de même au tableau qui était d'un beau violet tranchant avec les traditionnels noirs et gris qu'avait connu Zibulinion.
Quand vint le tour de l'adolescent, Zibulinion qui, à l'école normale, n'avait jamais été très à l'aise quand il devait s'exprimer à l'oral, se sentait si déplacé dans la classe, seul de son espèce au milieu des enfants, qu'il peina à parler. Il bafouilla et la professeur de littérature, le renvoya à sa chaise en déclarant :
– A ton âge, franchement, tu devrais savoir t'exprimer !
Le reste du cours se passa sans autre incident, et Zibulinion, malgré le commentaire peu sympathique de la professeur, en ressortit plutôt content. Il avait enfin assisté à un cours entier à l'école des fées.
4 commentaires:
Pauvre Zibulinion, il va avoir du fil à retordre dans cette école si tout le monde se liguent contre lui ^^"
Heureusement que Zummiel, Folebiol et Joathilde sont là pour le soutenir ^o^
Merci pour cet épisode, je suis de plus en plus curieuse de lire la suite surtout que maintenant que Zibulinion s'est trouvé sexuellement... ^^
Zibulinion en voit des vertes et des pas mûres. Et ça ne fait que commencer !
La découverte de ses préférences sexuelles est une première étape avant que... Mais non, je n'en dirais pas plus. Nous n'en sommes encore qu'au début après tout et mes plans machiavéliques doivent rester secrets. :op
Heureusement pour lui, le cours qui se déroule plus ou moins bien est celui de littérature :)
Je suis de plus en plus impatiente de connaître la suite. Surtout si sa récente découverte sur sa sexualité impliquera un "rapprochement" avec Folebiol.
Malheureusement je ne pourrai découvrir la suite que fin juillet et je suis sur qu'elle me réservera plein de surprises :)
Tu pars en vacances ? Si oui, bonnes vacances ! Et dans tout les cas, la suite t'attendra sur le blog. :)
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