Zibulinion fut soulagé quand le déjeuner fut fini. Toujours entouré de Zurmmiel et Joathilde, bravant la foule, l'adolescent gagna la salle de classe où se déroulait le cours d'histoire. Il continuait hélas à être regarder avec insistance par les autres élèves. C'est sûr qu'il était incongru qu'il soit là au milieu des gamins, avec son visage lunaire, mais il faudrait bien que ses camarades s'habituent à lui... A moins que cela ne soit lui qui finisse par ne plus être gêné d'être observé, ce qui était loin d'être gagné...
Comme dans le hall d'accueil, les petites fées étaient tellement occupées à regarder Zibulinion que le professeur d'histoire, un fée aux cheveux blonds mêlés d'argent avec des rides au coin des yeux, ne parvint pas à capter immédiatement leur attention.
Le professeur d'histoire fronça les sourcils et lança un regard noir à Zibulinion avant de déclarer :
– De mémoire de fée, je n'ai jamais vu un élève aussi âgé en première année. Et je m'y connais en histoire, souligna-t-il, provoquant l'amusement d'une partie de la classe. Votre seule présence perturbant ce cours, je vous prie de sortir. Vous n'avez qu'à aller lire le premier chapitre du manuel à la bibliothèque, ajouta-t-il.
Zibulinion, ne pouvant en croire ses oreilles, ne bougea pas. Le professeur ne pouvait pas l'éjecter du cours comme ça ! Il avait bien dû être prévenu par la directrice du cas particulier que constituait Zibulinion.
– Eh bien, qu'attendez-vous ? reprit le professeur avec sécheresse.
L'adolescent se leva sous les yeux de ses camarades de classe, n'osant ni négocier avec le professeur ni préciser qu'il avait déjà lu le manuel d'histoire jusqu'au bout.
Zurmmiel, les yeux écarquillés par l'étonnement, semblait ne pas savoir comment réagir.
Zibulinion traversa la salle et referma la porte derrière lui d'une main un peu tremblante. Il ne comprenait pas, mais il était blessé. Cependant, il se consola avec la perspective de visiter la bibliothèque de fond en comble avant le second et dernier cours de la journée, sur les baguettes.
Si la fée de l'accueil à la bibliothèque trouva curieux qu'il ne soit pas en cours à cette heure-ci, elle n'en dit rien et Zibulinion s'enfonça dans les rayonnages.
Il eut tôt fait de saisir la méthode de classement. Les livres tout en bas étaient pour les premières années. Les livres hauts placés étaient pour les plus âgés, et il fallait savoir voler parfaitement pour les atteindre. Autrement, il y avait un rangement par thème, à l'intérieur duquel les livres étaient classés alphabétiquement.
Une fois son tour de la bibliothèque effectué, Zibulinion s'assit à une des tables de travail, et relut le premier chapitre du manuel d'histoire, tout en prenant notes des points importants dans un cahier.
Les deux heures qu'il aurait dû passer en cours d'histoire furent vite écoulées et il prit le chemin de la salle où il en apprendrait plus sur les baguettes, leur maniement et leur décoration. Il rata le bon escalier et dut revenir sur ses pas, si bien qu'il arriva tout juste à l'heure, juste après ses camarades de classe.
La professeur, une fée d'une beauté éclatante était déjà là, vêtue d'une superbe robe perlée, sa baguette magique étincelante à la main. Elle pressa tout le monde à s'installer, puis leur ordonna de poser leur baguette sur la table devant eux, ainsi que les ornements qu'ils avaient achetés.
Zibulinion qui s'était installé au dernier rang avec Zurmmiel et Joathilde, la vit s'approcher avec appréhension. Arrivée au niveau de l'adolescent, elle s'arrêta, s'empara du bâtonnet marron cuivré un peu tordu et secoua la tête.
Comme dans le hall d'accueil, les petites fées étaient tellement occupées à regarder Zibulinion que le professeur d'histoire, un fée aux cheveux blonds mêlés d'argent avec des rides au coin des yeux, ne parvint pas à capter immédiatement leur attention.
Le professeur d'histoire fronça les sourcils et lança un regard noir à Zibulinion avant de déclarer :
– De mémoire de fée, je n'ai jamais vu un élève aussi âgé en première année. Et je m'y connais en histoire, souligna-t-il, provoquant l'amusement d'une partie de la classe. Votre seule présence perturbant ce cours, je vous prie de sortir. Vous n'avez qu'à aller lire le premier chapitre du manuel à la bibliothèque, ajouta-t-il.
Zibulinion, ne pouvant en croire ses oreilles, ne bougea pas. Le professeur ne pouvait pas l'éjecter du cours comme ça ! Il avait bien dû être prévenu par la directrice du cas particulier que constituait Zibulinion.
– Eh bien, qu'attendez-vous ? reprit le professeur avec sécheresse.
L'adolescent se leva sous les yeux de ses camarades de classe, n'osant ni négocier avec le professeur ni préciser qu'il avait déjà lu le manuel d'histoire jusqu'au bout.
Zurmmiel, les yeux écarquillés par l'étonnement, semblait ne pas savoir comment réagir.
Zibulinion traversa la salle et referma la porte derrière lui d'une main un peu tremblante. Il ne comprenait pas, mais il était blessé. Cependant, il se consola avec la perspective de visiter la bibliothèque de fond en comble avant le second et dernier cours de la journée, sur les baguettes.
Si la fée de l'accueil à la bibliothèque trouva curieux qu'il ne soit pas en cours à cette heure-ci, elle n'en dit rien et Zibulinion s'enfonça dans les rayonnages.
Il eut tôt fait de saisir la méthode de classement. Les livres tout en bas étaient pour les premières années. Les livres hauts placés étaient pour les plus âgés, et il fallait savoir voler parfaitement pour les atteindre. Autrement, il y avait un rangement par thème, à l'intérieur duquel les livres étaient classés alphabétiquement.
Une fois son tour de la bibliothèque effectué, Zibulinion s'assit à une des tables de travail, et relut le premier chapitre du manuel d'histoire, tout en prenant notes des points importants dans un cahier.
Les deux heures qu'il aurait dû passer en cours d'histoire furent vite écoulées et il prit le chemin de la salle où il en apprendrait plus sur les baguettes, leur maniement et leur décoration. Il rata le bon escalier et dut revenir sur ses pas, si bien qu'il arriva tout juste à l'heure, juste après ses camarades de classe.
La professeur, une fée d'une beauté éclatante était déjà là, vêtue d'une superbe robe perlée, sa baguette magique étincelante à la main. Elle pressa tout le monde à s'installer, puis leur ordonna de poser leur baguette sur la table devant eux, ainsi que les ornements qu'ils avaient achetés.
Zibulinion qui s'était installé au dernier rang avec Zurmmiel et Joathilde, la vit s'approcher avec appréhension. Arrivée au niveau de l'adolescent, elle s'arrêta, s'empara du bâtonnet marron cuivré un peu tordu et secoua la tête.
3 commentaires:
Décidément si même les professeurs se mettent à en vouloir à notre pauvre Zibulinion où va t-on >_<
Merci pour l'épisode du jour, j'espère que la fée ne sera pas trop sévère vis à vis de la baguette de Zibulinion ^^"
Je suis toujours aussi accro à ton histoire et j'ai hâte e lire la suite :D
Merci pour la suite de ton histoire, toujours aussi captivante
Alors là! C'est légal dans le monde des fées que les profs virent des élèves innocents comme ça?! Je trouve que Zibulinion est quand même fort parce qu'à sa place j'aurai fondu en larme. Et le début de son deuxième cours ne présage rien de bon pour la suite!
Merci encore et à demain :)
Héhé il s'est passé pas mal de choses en 10 nouveaux épisodes !
Déjà, la gentillesse de la majorité des fées masculines rend plus légère l'histoire et c'est vraiment agréable de lire les passages où Zibulinion est avec les autres garçons de l'école !
Ensuite, une courte évocation d'un prof de sport magnifique et célibataire, moi ça me donne de l'espoir lol Un peu comme Roland (je crois) dans une de tes autres histoires *.*
Par contre, le fée aux ailes grises je le sens pas >_< Il a intérêt à rester sur ses gardes s'il ne veut pas avoir à faire à moins non mais !
C'est pas simple tout ça pour Zibulinion, mais on ne peut que reconnaître qu'il doit avoir une grande force mentale pour tout supporter !!
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