Après s'être perdu un instant dans la contemplation des motifs égyptiens du tapis, Vlad releva la tête et répondit :
– Et bien, beaucoup de gens pensent, à tort, que des hommes qui s'embrassent entre eux, c'est mal. Le mensonge que tu as répété à tes petits camarades a été retransmis par certains à leurs parents qui s'en sont plaint auprès de la directrice qui a exigé que M.Yamatatomo me fasse venir. Je te prie de retenir de tout ça que mentir n'est pas une bonne chose. Cela peut avoir des conséquences insoupçonnées.
– Mais pourquoi ? Maman disait toujours que l'amour ne connaît ni frontières ni barrières et que du moment qu'on s'aime, il n'y a pas de problèmes !
– Tout le monde ne pense pas comme ça, malheureusement.
Vlad passa une main lasse devant son visage. Lui-même, avant Katia, ne voyait pas sous un jour particulièrement positif les gays. Oh, il n'aurait jamais été leur jeter la pierre, mais il ne tenait pas à en fréquenter. Katia l'avait décoincé : « Tu penses que les hommes et les femmes peuvent être amis et tu n'as pas peur que les femmes te sautent dessus dans la rue, n'est-ce pas ? Alors tu ne devrais pas craindre que les homos se jettent sur toi comme la pauvreté sur le monde sous prétexte que tu peux leur inspirer du désir, c'est ridicule ! Tu peux être amis avec eux, tu sais, ils ne sont pas contagieux ! »
– Je regrette d'avoir menti.
– Tu ne recommenceras pas ?
– Non. Tu vas me punir ? demanda Misha d'une petite voix.
Vlad soupira légèrement. Katia lui manquait.Il aurait voulu qu'elle soit là à ses côtés pour le conseiller. Après un nouveau regard sur le tapis, il déclara :
– Non, tu ne seras pas puni. Après tout, ce n'est pas complètement ta faute. Le fameux Louis n'aurait pas fait autant le malin s'il avait su que le père Noël n'était rien d'autre qu'un déguisement porté par son papa. La prochaine fois, tu as mon autorisation, dis-lui la vérité. Ce n'est pas grave. De toute façon, en grandissant, il faudra bien qu'il apprenne que le père Noël n'est qu'un mythe.
– Merci, papa ! s'exclama Misha en bondissant sur ses pieds et en se jetant sur Vlad qui lui ouvrit grand les bras.
– Doucement, galopin ! Pense à ton vieux papa.
– Tu n'es pas vieux ! T'as que trente trois ans ! Le père de Louis, lui, il est vieux, il a cinquante balais !
Vlad serra son fils contre son cœur, puis le cala sur ses genoux.
– La discussion n'était pas tout à fait finie, tu sais.
– Oh, non ! geignit l'enfant.
– Je te rassure, ce n'est plus pour te sermonner.
– Mais pourquoi ? Maman disait toujours que l'amour ne connaît ni frontières ni barrières et que du moment qu'on s'aime, il n'y a pas de problèmes !
– Tout le monde ne pense pas comme ça, malheureusement.
Vlad passa une main lasse devant son visage. Lui-même, avant Katia, ne voyait pas sous un jour particulièrement positif les gays. Oh, il n'aurait jamais été leur jeter la pierre, mais il ne tenait pas à en fréquenter. Katia l'avait décoincé : « Tu penses que les hommes et les femmes peuvent être amis et tu n'as pas peur que les femmes te sautent dessus dans la rue, n'est-ce pas ? Alors tu ne devrais pas craindre que les homos se jettent sur toi comme la pauvreté sur le monde sous prétexte que tu peux leur inspirer du désir, c'est ridicule ! Tu peux être amis avec eux, tu sais, ils ne sont pas contagieux ! »
– Je regrette d'avoir menti.
– Tu ne recommenceras pas ?
– Non. Tu vas me punir ? demanda Misha d'une petite voix.
Vlad soupira légèrement. Katia lui manquait.Il aurait voulu qu'elle soit là à ses côtés pour le conseiller. Après un nouveau regard sur le tapis, il déclara :
– Non, tu ne seras pas puni. Après tout, ce n'est pas complètement ta faute. Le fameux Louis n'aurait pas fait autant le malin s'il avait su que le père Noël n'était rien d'autre qu'un déguisement porté par son papa. La prochaine fois, tu as mon autorisation, dis-lui la vérité. Ce n'est pas grave. De toute façon, en grandissant, il faudra bien qu'il apprenne que le père Noël n'est qu'un mythe.
– Merci, papa ! s'exclama Misha en bondissant sur ses pieds et en se jetant sur Vlad qui lui ouvrit grand les bras.
– Doucement, galopin ! Pense à ton vieux papa.
– Tu n'es pas vieux ! T'as que trente trois ans ! Le père de Louis, lui, il est vieux, il a cinquante balais !
Vlad serra son fils contre son cœur, puis le cala sur ses genoux.
– La discussion n'était pas tout à fait finie, tu sais.
– Oh, non ! geignit l'enfant.
– Je te rassure, ce n'est plus pour te sermonner.
2 commentaires:
J'adore Vlad *____* on a envie de le prendre dans nos bras, (c'est mon côté maternelle qui ressort lol)
Je sens que cette histoire va me plaire autant que les autres ^______^
Vivement la suite :)
C'est surtout Ludovic qui a envie de prendre Vlad dans ses bras. :op
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