– C'est une plaisanterie ? demanda-t-il enfin.
Ludovic ne put s'empêcher d'être déçu de la réponse. Était-ce vraiment si invraisemblable que ça ? Après tout, sans être homosexuel, M.Glonorov aurait très pu bien trop boire, embrasser un père de Noël de supermarché et tout oublier de l'épisode.
– Qu'il ait dit ça ou que je vous fasse venir pour cela ? répliqua-t-il.
– Ma foi, je ne sais pas. Je ne comprends pas qu'il a raconté ça... il est sans doute perturbé par la mort de sa mère... cela ne fait que deux ans...
La voix de M.Glonorov se brisa. Il se racla la gorge, mais, même ainsi, il ne parvint pas à reprendre un ton tout à fait normal. Il ne s'était visiblement pas remis de son deuil.
– Malgré mon veuvage, je n'en suis pas réduit à me jeter sur les pères Noël, mais quand bien même ce serait vrai, je ne vois pas en quoi cela devrait poser problème. La sexualité est une chose privée aux dernières nouvelles.
La tolérance dont il faisait preuve adouci la déception de Ludovic qui avait dû mal à rester insensible face au charme du père de son élève. La chemise non boutonnée sur le haut de ce dernier laissait voir le creux de son cou et cette vision était perturbante. Hélas, quand il parvint à se détacher du carré de peau pâle, il vit M.Glonorov se mordre la lèvre d'embarras : image érotique.
– M. Yamatatomo ?
Ludovic réalisa qu'une réaction de sa part était attendue.
– Oui, vous avez raison, mais... commença-t-il en s'efforçant de chasser toutes toutes pensées inconvenantes de sa tête.
– Mais quoi ? le coupa M.Glonrov. L'ouverture d'esprit devrait être une des premières choses qu'on enseigne à l'école, mais apparemment, ce n'est pas le cas.
Ludovic sentit la moutarde lui monter au nez. Il avait réussi à se contenir devant la directrice quand elle l'avait obligé à avoir ce ridicule entretien avec le père du petit Misha, mais là, c'était trop. En tant qu'enseignant, il faisait de son mieux pour combattre les préjugés que les parents inculquaient volontairement ou non à leurs enfants et il était hors de question que quiconque sous-entende qu'il était un type borné homo phobique.
Pris d'une rage froide, il rétorqua :
– Vos leçons, vous pouvez vous les garder. Je suis gay, fier de l'être, et croyez-moi, si je suis ici avec vous, c'est parce que la directrice l'a exigé de ma part. Je n'y peux rien si deux parents d'élèves sont venus se plaindre de cette histoire de père Noël, jugeant que les propos de votre fils "contaminaient" leurs chérubins.
Ludovic ne put s'empêcher d'être déçu de la réponse. Était-ce vraiment si invraisemblable que ça ? Après tout, sans être homosexuel, M.Glonorov aurait très pu bien trop boire, embrasser un père de Noël de supermarché et tout oublier de l'épisode.
– Qu'il ait dit ça ou que je vous fasse venir pour cela ? répliqua-t-il.
– Ma foi, je ne sais pas. Je ne comprends pas qu'il a raconté ça... il est sans doute perturbé par la mort de sa mère... cela ne fait que deux ans...
La voix de M.Glonorov se brisa. Il se racla la gorge, mais, même ainsi, il ne parvint pas à reprendre un ton tout à fait normal. Il ne s'était visiblement pas remis de son deuil.
– Malgré mon veuvage, je n'en suis pas réduit à me jeter sur les pères Noël, mais quand bien même ce serait vrai, je ne vois pas en quoi cela devrait poser problème. La sexualité est une chose privée aux dernières nouvelles.
La tolérance dont il faisait preuve adouci la déception de Ludovic qui avait dû mal à rester insensible face au charme du père de son élève. La chemise non boutonnée sur le haut de ce dernier laissait voir le creux de son cou et cette vision était perturbante. Hélas, quand il parvint à se détacher du carré de peau pâle, il vit M.Glonorov se mordre la lèvre d'embarras : image érotique.
– M. Yamatatomo ?
Ludovic réalisa qu'une réaction de sa part était attendue.
– Oui, vous avez raison, mais... commença-t-il en s'efforçant de chasser toutes toutes pensées inconvenantes de sa tête.
– Mais quoi ? le coupa M.Glonrov. L'ouverture d'esprit devrait être une des premières choses qu'on enseigne à l'école, mais apparemment, ce n'est pas le cas.
Ludovic sentit la moutarde lui monter au nez. Il avait réussi à se contenir devant la directrice quand elle l'avait obligé à avoir ce ridicule entretien avec le père du petit Misha, mais là, c'était trop. En tant qu'enseignant, il faisait de son mieux pour combattre les préjugés que les parents inculquaient volontairement ou non à leurs enfants et il était hors de question que quiconque sous-entende qu'il était un type borné homo phobique.
Pris d'une rage froide, il rétorqua :
– Vos leçons, vous pouvez vous les garder. Je suis gay, fier de l'être, et croyez-moi, si je suis ici avec vous, c'est parce que la directrice l'a exigé de ma part. Je n'y peux rien si deux parents d'élèves sont venus se plaindre de cette histoire de père Noël, jugeant que les propos de votre fils "contaminaient" leurs chérubins.
2 commentaires:
Et bam bien envoyé lol
Merci pour l'épisode, Meilleurs Voeux à toi et à ta famille ^^
Voilà une histoire qui promet d'être aussi génial que les autres :)
Je suis contente que le début de l'histoire te semble prometteur. :)
Bonne année 2011 à toi aussi ! Qu'elle soit pleine de bonheur !
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