– Ouf ! Il s'agit de quoi ?
– Et bien, tout à l'heure, ton instituteur va passer nous aider avec les préparatifs de Noël.
– Pour de vrai ?! s'écria Misha avec un enthousiasme, les yeux brillants.
– Oui. Je suis content que cela te fasse plaisir. Pour tout avouer, je l'ai même invité à fêter Noël avec nous, car plus on est de fou, plus on rit, n'est-ce pas ?
Misha fronça les sourcils.
– Il ne va pas dans sa famille ?
– Non, mais ce n'est pas toujours possible, tu sais.
– Ils habitent trop loin ?
Vlad se demanda s'il devait parler de l'origine de la mésentente entre Ludovic Yamatatomo et ses parents, puis décida que ce n'était pas sa place.
– Tu auras qu'à demander à M.Yamatatomo. Tout ce que je sais, c'est que sinon, il avait l'intention de passer Noël tout seul.
– C'est trop triste ! Il faudra lui acheter un cadeau alors ?
Vlad gémit intérieurement. Avant que Misha n'en parle, il n'y avait pas pensé. Qu'allait-il donc bien pouvoir offrir à l'instituteur de son fils ? Une écharpe, une paire de chaussettes ?
– Evidemment. Tu as une idée de ce qui pourrait lui faire plaisir ?
– Non, mais quand il sera là, on pourra l'interroger en douce.
En bref, vu la définition de discrétion de l'enfant, M.Yamatatomo comprendrait sans peine qu'ils avaient l'intention de lui offrir un cadeau. Il risquait de sentir obligé d'en acheter en retour, ce qui était gênant. En même temps, il était évident que Misha serait déçu si son instituteur ne lui apportait rien. Plus Vlad y réfléchissait, plus les implications de l'invitation qu'il avait lancé lui semblait énormes. Il avait conseillé à son fils de songer aux conséquences de ses paroles alors que lui-même ne prenait cette peine... Quelle ironie !
– Dis, papa, on commence à décorer maintenant ?
– Pas tout de suite, non. Il est presque midi. Nous allons plutôt préparer le repas. Mais promis, après, nous descendrons les cartons de l'armoire de no... ma chambre et nous nous lancerons.
Vlad se maudit pour son cafouillage avec le pronom. Il avait encore beaucoup de mal à se faire à ce que la chambre qu'il avait partagé avec Katia ne soit plus que la sienne. Misha, cependant, ne releva pas son hésitation et, bondissant sur ses pieds, il entraîna vers la cuisine.
– On peut manger des frites ?
– Et bien, tout à l'heure, ton instituteur va passer nous aider avec les préparatifs de Noël.
– Pour de vrai ?! s'écria Misha avec un enthousiasme, les yeux brillants.
– Oui. Je suis content que cela te fasse plaisir. Pour tout avouer, je l'ai même invité à fêter Noël avec nous, car plus on est de fou, plus on rit, n'est-ce pas ?
Misha fronça les sourcils.
– Il ne va pas dans sa famille ?
– Non, mais ce n'est pas toujours possible, tu sais.
– Ils habitent trop loin ?
Vlad se demanda s'il devait parler de l'origine de la mésentente entre Ludovic Yamatatomo et ses parents, puis décida que ce n'était pas sa place.
– Tu auras qu'à demander à M.Yamatatomo. Tout ce que je sais, c'est que sinon, il avait l'intention de passer Noël tout seul.
– C'est trop triste ! Il faudra lui acheter un cadeau alors ?
Vlad gémit intérieurement. Avant que Misha n'en parle, il n'y avait pas pensé. Qu'allait-il donc bien pouvoir offrir à l'instituteur de son fils ? Une écharpe, une paire de chaussettes ?
– Evidemment. Tu as une idée de ce qui pourrait lui faire plaisir ?
– Non, mais quand il sera là, on pourra l'interroger en douce.
En bref, vu la définition de discrétion de l'enfant, M.Yamatatomo comprendrait sans peine qu'ils avaient l'intention de lui offrir un cadeau. Il risquait de sentir obligé d'en acheter en retour, ce qui était gênant. En même temps, il était évident que Misha serait déçu si son instituteur ne lui apportait rien. Plus Vlad y réfléchissait, plus les implications de l'invitation qu'il avait lancé lui semblait énormes. Il avait conseillé à son fils de songer aux conséquences de ses paroles alors que lui-même ne prenait cette peine... Quelle ironie !
– Dis, papa, on commence à décorer maintenant ?
– Pas tout de suite, non. Il est presque midi. Nous allons plutôt préparer le repas. Mais promis, après, nous descendrons les cartons de l'armoire de no... ma chambre et nous nous lancerons.
Vlad se maudit pour son cafouillage avec le pronom. Il avait encore beaucoup de mal à se faire à ce que la chambre qu'il avait partagé avec Katia ne soit plus que la sienne. Misha, cependant, ne releva pas son hésitation et, bondissant sur ses pieds, il entraîna vers la cuisine.
– On peut manger des frites ?
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2 commentaires:
Trop choupinou l'épisode ^____^
J'adhère totalement à ce monde-ci :)
Je suis contente que cette histoire, plus simple que les précédentes, parvienne à te charmer.
Au prochain épisode, Ludovic débarque ! :)
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