– Si vous voulez, je peux venir en fin d''après-midi pour vous donner un coup de main. Ainsi, vous aurez eu le temps de parler à Misha...
– Oh ! Non ! Je m'en voudrais de chambouler vos plans pour le week-end !
Ludovic s'empressa de tranquilliser M.Glonorov pour lequel son intérêt augmentait de minutes en minutes.
– Je n'avais rien prévu de spécial. Et je me vois mal débarquer chez vous le 24 juste pour me mettre les pieds sous la table. Surtout que si j'ai bien suivi, vous avez besoin d'aide.
Avec humour, il ajouta :
– Regardez autour de vous, et dîtes-moi un peu si vous n'êtes pas convaincu de mes talents de décorateur, hum ?
Depuis le premier décembre, il avait pris un moment chaque jour pour décorer la salle de classe avec les élèves. Au-dessus du tableau vert, trônait une frise de bonhommes en pain d'épice, pères noël, sapins et boules multicolores. Sur les fenêtres des petits autocollants brillants avaient été disposés avec un art tout enfantin. Sur les murs, il n'y avait plus un espace vide : tout était recouvert de dessins en rapport avec Noël.
M.Glonorov qui, jusque là s'était peu intéressé à la chose, prit le temps de regarder avant de demander d'une voix hésitante :
– Vous êtes sûr que cela ne vous dérangera pas, M.Yamatatomo ?
– Certain. Et je vous en prie, appelez-moi Ludovic.
– A condition que vous utilisiez également mon prénom. Je m'appelle Vlad.
Mentalement Ludovic répéta le prénom dans sa tête. Dieu que cet homme lui plaisait... De la racine de ses cheveux blonds à la pointe de ses chaussures marrons.
– Entendu.
Une fois qu'ils eurent confirmé qu'ils se voyaient tout à l'heure et échangé leurs numéros de portables, Vlad Glonorov partit pour de bon. Cependant, contrairement à sa première tentative de départ, Ludovic n'en ressentit aucune peine. Il allait le revoir dans quelques heures à peine. Son ami Aoki ne manquerait pas de lui dire qu'il était fou quand il lui raconterait ça... Il l'entendait déjà « Cela ne t'a pas suffit, il y a trois ans, avec Jérome ! Tu sais bien qu'on ne mélange pas les torchons et les serviettes pourtant. » Ce à quoi, il répliquerait « Je n'y peux rien, c'est mon type... et même si j'en bave comme un malade, je tenterai ma chance. L'amour n'est pas une chose logique. »
Ludovic soupira. Il avait tout de même le chic pour s'embarquer dans des trucs pas croyables. Aider un séduisant parent d'élève à préparer Noël...
– Oh ! Non ! Je m'en voudrais de chambouler vos plans pour le week-end !
Ludovic s'empressa de tranquilliser M.Glonorov pour lequel son intérêt augmentait de minutes en minutes.
– Je n'avais rien prévu de spécial. Et je me vois mal débarquer chez vous le 24 juste pour me mettre les pieds sous la table. Surtout que si j'ai bien suivi, vous avez besoin d'aide.
Avec humour, il ajouta :
– Regardez autour de vous, et dîtes-moi un peu si vous n'êtes pas convaincu de mes talents de décorateur, hum ?
Depuis le premier décembre, il avait pris un moment chaque jour pour décorer la salle de classe avec les élèves. Au-dessus du tableau vert, trônait une frise de bonhommes en pain d'épice, pères noël, sapins et boules multicolores. Sur les fenêtres des petits autocollants brillants avaient été disposés avec un art tout enfantin. Sur les murs, il n'y avait plus un espace vide : tout était recouvert de dessins en rapport avec Noël.
M.Glonorov qui, jusque là s'était peu intéressé à la chose, prit le temps de regarder avant de demander d'une voix hésitante :
– Vous êtes sûr que cela ne vous dérangera pas, M.Yamatatomo ?
– Certain. Et je vous en prie, appelez-moi Ludovic.
– A condition que vous utilisiez également mon prénom. Je m'appelle Vlad.
Mentalement Ludovic répéta le prénom dans sa tête. Dieu que cet homme lui plaisait... De la racine de ses cheveux blonds à la pointe de ses chaussures marrons.
– Entendu.
Une fois qu'ils eurent confirmé qu'ils se voyaient tout à l'heure et échangé leurs numéros de portables, Vlad Glonorov partit pour de bon. Cependant, contrairement à sa première tentative de départ, Ludovic n'en ressentit aucune peine. Il allait le revoir dans quelques heures à peine. Son ami Aoki ne manquerait pas de lui dire qu'il était fou quand il lui raconterait ça... Il l'entendait déjà « Cela ne t'a pas suffit, il y a trois ans, avec Jérome ! Tu sais bien qu'on ne mélange pas les torchons et les serviettes pourtant. » Ce à quoi, il répliquerait « Je n'y peux rien, c'est mon type... et même si j'en bave comme un malade, je tenterai ma chance. L'amour n'est pas une chose logique. »
Ludovic soupira. Il avait tout de même le chic pour s'embarquer dans des trucs pas croyables. Aider un séduisant parent d'élève à préparer Noël...
2 commentaires:
Nyaaaa trop bien l'épisode, merci ^_____^
Vlad quel beau prénom *___*
Bravo à toi :)
Merci merci pour ton enthousiasme qui ne se dément pas ! :)
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