– Tu te rappelles du petit garçon dont je t'ai parlé qui racontait à qui voulait l'entendre que son papa avait embrassé le père Noël et le fait que la directrice m'a obligé à convoquer son père ?
Aoki eut un sourire narquois.
– Ouais. C'était bien drôle. C'était d'ailleurs pas aujourd'hui qu'avait lieu l'entrevue ? Attends, une minute... C'est lui qui t'a lancé une invitation pour Noël ? L'histoire du gosse était véridique, alors ?
– Non, pas du tout.
Ludovic expliqua ce qui s'était passé avec M.Glonorov. Quand il eut fini, Aoki réagit comme il s'y attendait.
– Après Jérôme, comment peux-tu encore t'embarquer dans ce genre de galère ? Les hétéro ne deviennent pas homo. Un point, c'est tout. T'es franchement fleur bleue, mon pauvre Ludo !
– Je préfère « incurable romantique » comme terme.
– Appelle ça comme tu veux, le résultat est le même, répliqua Aoki en brandissant un index accusateur.
– Je ne commettrai pas les mêmes erreurs. Je n'attendrais pas trois ans pour avouer ce que je ressens. Comme ça, je pourrais être rejeté et passer à autre chose.
Ludovic corrigea mentalement « enfin essayer. »
– Tu ferais aussi bien de laisser tomber d'office.
– Et toi, d'accepter de rencontrer la famille de Tony.
Ils s'affrontèrent du regard un instant, puis Aoki se mit à rouler exagérément ses yeux dans ses orbites et Ludovic éclata de rire.
Son ami arrêta de faire le pitre, et demanda avec gravité :
– Tu crois vraiment que je devrais le faire ?
A son tour, Ludovic redevint sérieux.
– Si tu aimes Tony, oui, tu pourrais faire un effort. C'est normal de vouloir présenter son amoureux à ses parents.
– Tout de même, il exagère de faire passer son boulot avant nos vacances en amoureux.
– Je ne connais pas les détails. Mais, à sa place, est-ce que tu n'en aurais pas fais autant ? Toi aussi, tu tiens à ton job.
– C'est vrai, soupira Aoki avant de changer de sujet et de l'interroger plus en détails sur Vlad et son fils.
Cependant, dès que Aoki eut terminé sa bière, il se leva et déclara :
– Bon, j'y vais. Je retourne chez Tony.
– Tu veux que je te raccompagne ?
– Non, ne t'en fais pas. Je ne suis pas venu en bus. J'étais furieux et j'ai emprunté la voiture de Tony.
– J'espère que les choses vont s'arranger.
– Et moi que tu ne vas pas trop souffrir de ta nouvelle folie. Merci de m'avoir écouté !
En refermant la porte sur son invité surprise, Ludovic secoua légèrement la tête, amusé. Aoki ne tenait jamais bien longtemps en place et préférait se déplacer plutôt que de téléphoner. Du temps où ils étaient ensemble à l'école, son ami se trémoussait sans cesse sur sa chaise et se faisait gronder par le professeur. C'était en son souvenir que Ludovic se montrait indulgent avec les élèves qui s'agitaient au bout d'une demi-heure, incapables de rester tranquillement assis.
Aoki eut un sourire narquois.
– Ouais. C'était bien drôle. C'était d'ailleurs pas aujourd'hui qu'avait lieu l'entrevue ? Attends, une minute... C'est lui qui t'a lancé une invitation pour Noël ? L'histoire du gosse était véridique, alors ?
– Non, pas du tout.
Ludovic expliqua ce qui s'était passé avec M.Glonorov. Quand il eut fini, Aoki réagit comme il s'y attendait.
– Après Jérôme, comment peux-tu encore t'embarquer dans ce genre de galère ? Les hétéro ne deviennent pas homo. Un point, c'est tout. T'es franchement fleur bleue, mon pauvre Ludo !
– Je préfère « incurable romantique » comme terme.
– Appelle ça comme tu veux, le résultat est le même, répliqua Aoki en brandissant un index accusateur.
– Je ne commettrai pas les mêmes erreurs. Je n'attendrais pas trois ans pour avouer ce que je ressens. Comme ça, je pourrais être rejeté et passer à autre chose.
Ludovic corrigea mentalement « enfin essayer. »
– Tu ferais aussi bien de laisser tomber d'office.
– Et toi, d'accepter de rencontrer la famille de Tony.
Ils s'affrontèrent du regard un instant, puis Aoki se mit à rouler exagérément ses yeux dans ses orbites et Ludovic éclata de rire.
Son ami arrêta de faire le pitre, et demanda avec gravité :
– Tu crois vraiment que je devrais le faire ?
A son tour, Ludovic redevint sérieux.
– Si tu aimes Tony, oui, tu pourrais faire un effort. C'est normal de vouloir présenter son amoureux à ses parents.
– Tout de même, il exagère de faire passer son boulot avant nos vacances en amoureux.
– Je ne connais pas les détails. Mais, à sa place, est-ce que tu n'en aurais pas fais autant ? Toi aussi, tu tiens à ton job.
– C'est vrai, soupira Aoki avant de changer de sujet et de l'interroger plus en détails sur Vlad et son fils.
Cependant, dès que Aoki eut terminé sa bière, il se leva et déclara :
– Bon, j'y vais. Je retourne chez Tony.
– Tu veux que je te raccompagne ?
– Non, ne t'en fais pas. Je ne suis pas venu en bus. J'étais furieux et j'ai emprunté la voiture de Tony.
– J'espère que les choses vont s'arranger.
– Et moi que tu ne vas pas trop souffrir de ta nouvelle folie. Merci de m'avoir écouté !
En refermant la porte sur son invité surprise, Ludovic secoua légèrement la tête, amusé. Aoki ne tenait jamais bien longtemps en place et préférait se déplacer plutôt que de téléphoner. Du temps où ils étaient ensemble à l'école, son ami se trémoussait sans cesse sur sa chaise et se faisait gronder par le professeur. C'était en son souvenir que Ludovic se montrait indulgent avec les élèves qui s'agitaient au bout d'une demi-heure, incapables de rester tranquillement assis.
1 commentaire:
Un sacré personnage Aoki ^___^
Merci pour l'épisode :)
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