Aoki agita les bras furieusement et répondit d'un ton exaspéré
– Ne m'en parle pas !
Ludovic, habitué aux humeurs de son ami qu'il connaissait depuis l'enfance, haussa les épaules et le fit entrer. Il était sûr qu'Aoki finirait par tout lui raconter. S'il n'avait pas eu envie de se confier, il ne se serait pas donné la peine de faire le déplacement.
– Tu veux boire quelque chose ? proposa-t-il.
– Tu as de la bière ?
– Bien sûr. Attends-une minute.
Ludovic se rendit dans la cuisine, sortit une cannette du frigo, un verre du placard et retourna dans le salon.
Aoki s'était confortablement installé dans le fauteuil en face de la télé et s'était mis à la regarder. Ludovic le servit et lui tendit le verre. Aoki le prit, puis, faisant comme s'il était chez lui, il attrapa la télécommande sur la table basse à droite du siège et éteignit le poste. Il but distraitement une gorgée, puis demanda de but en blanc :
– Tu n'as toujours rien de prévu pour Noël ?
Devinant que la réponse attendue était un oui franc et massif, Ludovic choisit d'éviter de répondre frontalement.
– Pourquoi ? Ta semaine à Venise en amoureux n'est plus à l'ordre du jour ?
– Non, elle est tombée à l'eau. Annulée.
– Par qui ? Toi ou Tony ?
– Tony.
– Et pour quelle raison ?
Aoki termina son verre d'un trait.
– Un truc de boulot. Il ne peut plus partir. Bref, sa solution de remplacement : passer Noël dans sa famille. Tu imagines le cauchemar ? J'ai refusé, bien sûr.
– C'est plutôt sympathique qu'il ait envie que tu rencontres ses parents, non ? En plus, d'après ce que tu m'as rapporté, ils n'ont aucun souci avec l'homosexualité de leur fils, me semble-t-il.
– Je m'en fiche. Je ne veux pas les voir. Je ne suis pas une bête de foire.
Ludovic grimaça. Aoki était toujours un peu extrême.
– Mais cela va faire un an que tu es avec Tony. Il faudra bien que tu fasses leur connaissance un jour, tout de même.
– Non, je crois que les choses vont s'arrêter là. Nous pourrons ainsi passer Noël ensemble, en célibataires. Nous nous étions bien amusés l'année dernière.
– Je ne suis plus libre, avoua Ludovic. Je pourrais annuler, remarque, ajouta-t-il en voyant les épaules de son ami s'affaisser.
– Tu t'es trouvé quelqu'un ?
– Pas exactement. Un père d'élève m'a invité.
– Hein ?
– Ne m'en parle pas !
Ludovic, habitué aux humeurs de son ami qu'il connaissait depuis l'enfance, haussa les épaules et le fit entrer. Il était sûr qu'Aoki finirait par tout lui raconter. S'il n'avait pas eu envie de se confier, il ne se serait pas donné la peine de faire le déplacement.
– Tu veux boire quelque chose ? proposa-t-il.
– Tu as de la bière ?
– Bien sûr. Attends-une minute.
Ludovic se rendit dans la cuisine, sortit une cannette du frigo, un verre du placard et retourna dans le salon.
Aoki s'était confortablement installé dans le fauteuil en face de la télé et s'était mis à la regarder. Ludovic le servit et lui tendit le verre. Aoki le prit, puis, faisant comme s'il était chez lui, il attrapa la télécommande sur la table basse à droite du siège et éteignit le poste. Il but distraitement une gorgée, puis demanda de but en blanc :
– Tu n'as toujours rien de prévu pour Noël ?
Devinant que la réponse attendue était un oui franc et massif, Ludovic choisit d'éviter de répondre frontalement.
– Pourquoi ? Ta semaine à Venise en amoureux n'est plus à l'ordre du jour ?
– Non, elle est tombée à l'eau. Annulée.
– Par qui ? Toi ou Tony ?
– Tony.
– Et pour quelle raison ?
Aoki termina son verre d'un trait.
– Un truc de boulot. Il ne peut plus partir. Bref, sa solution de remplacement : passer Noël dans sa famille. Tu imagines le cauchemar ? J'ai refusé, bien sûr.
– C'est plutôt sympathique qu'il ait envie que tu rencontres ses parents, non ? En plus, d'après ce que tu m'as rapporté, ils n'ont aucun souci avec l'homosexualité de leur fils, me semble-t-il.
– Je m'en fiche. Je ne veux pas les voir. Je ne suis pas une bête de foire.
Ludovic grimaça. Aoki était toujours un peu extrême.
– Mais cela va faire un an que tu es avec Tony. Il faudra bien que tu fasses leur connaissance un jour, tout de même.
– Non, je crois que les choses vont s'arrêter là. Nous pourrons ainsi passer Noël ensemble, en célibataires. Nous nous étions bien amusés l'année dernière.
– Je ne suis plus libre, avoua Ludovic. Je pourrais annuler, remarque, ajouta-t-il en voyant les épaules de son ami s'affaisser.
– Tu t'es trouvé quelqu'un ?
– Pas exactement. Un père d'élève m'a invité.
– Hein ?
2 commentaires:
Merci pour l'épisode ^^
Je me demande bien si Ludovic va annuler (même si je pense que non lol on ne résiste pas au charme de Vlad)ou au contraire si Aoki ne va pas se taper l'incruste mdr
Bon week-end :)
Hé hé,je ne dirai rien :o)
Bon week-end à toi aussi !
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