La première chose qui le frappa en découvrant le salon fut la masse impressionnante de cartons alignés sur le vaste tapis aux motifs égyptiens. Il dut faire attention à ne rien écraser en allant déposer l'arbre de Noël à l'endroit que Misha lui indiquait en sautillant sur place. Indépendamment du bazar, le salon aux teintes orangées et aux meubles miels possédait la même atmosphère chaleureuse que l'entrée.
Une fois libéré de son lourd fardeau, il s'exclama, les poings sur les hanches :
– Votre stock est impressionnant !
– Maman achetait des boules et des guirlandes à chaque Noël, expliqua Misha.
Une lueur de tristesse traversa les yeux noisettes de Vlad et Ludovic dut résister à l'envie de traverser la pièce pour le prendre dans ses bras.
– Cela vous donne du choix, comme ça, c'est bien... commenta-t-il, en souriant.
– Est-ce qu'on peut quand même en fabriquer des guirlandes, comme en classe ? demanda Misha.
Cette requête fit plaisir à Ludovic et il y répondit positivement. Le petit garçon poussa un cri de joie et quitta le salon pour revenir avec le matériel nécessaire.
– N'oublie pas de mettre un disque de chants de Noël, recommanda-t-il à son père avant de disparaître.
– J'espère que cela ne vous dérange pas, murmura Vlad, tout en se détournant pour fouiller dans la colonne de CD.
– C'est important la musique pour se mettre dans l'ambiance de Noël.
Vlad se figea un instant, le disque à la main.
– Vous avez raison, dit-il ensuite avant de mettre en route la chaîne.
Comme s'il avait attendu les premières notes de musique pour revenir, Misha débarqua avec trois paires de ciseaux, de la colle, des feutres et un paquet de feuilles de couleurs.
– Papa ! Il nous faut de la ficelle aussi.
– Je vais chercher ça.
– Après tu remontes et tu fais avec nous, hein ? supplia le petit garçon.
– Oui, bien sûr, soupira Vlad avant de descendre l'escalier quatre à quatre pour trouver la ficelle réclamée.
Misha enjoignit Ludovic à s'asseoir à la table du salon, puis tout en étalant le matériel dessus, expliqua :
– Papa est nul en travaux manuels, alors, il veut jamais en faire.
– C'est son droit, répliqua Ludovic, pensant que l'enfant exagérait.
Dans l'heure qui suivit, il fut cependant obligé de reconnaître que Misha avait raison. L'enfant était plus habile que son père pour découper de jolies silhouettes. Vlad était très maladroit et trouva même le moyen de se couper avec les ciseaux. Ludovic ressentit une montée de désir à le voir se sucer son doigt blessé. Heureusement, Misha, chaperon inconscient, lui permit de garder son sang-froid et de faire comme si de rien n'était.
– Votre stock est impressionnant !
– Maman achetait des boules et des guirlandes à chaque Noël, expliqua Misha.
Une lueur de tristesse traversa les yeux noisettes de Vlad et Ludovic dut résister à l'envie de traverser la pièce pour le prendre dans ses bras.
– Cela vous donne du choix, comme ça, c'est bien... commenta-t-il, en souriant.
– Est-ce qu'on peut quand même en fabriquer des guirlandes, comme en classe ? demanda Misha.
Cette requête fit plaisir à Ludovic et il y répondit positivement. Le petit garçon poussa un cri de joie et quitta le salon pour revenir avec le matériel nécessaire.
– N'oublie pas de mettre un disque de chants de Noël, recommanda-t-il à son père avant de disparaître.
– J'espère que cela ne vous dérange pas, murmura Vlad, tout en se détournant pour fouiller dans la colonne de CD.
– C'est important la musique pour se mettre dans l'ambiance de Noël.
Vlad se figea un instant, le disque à la main.
– Vous avez raison, dit-il ensuite avant de mettre en route la chaîne.
Comme s'il avait attendu les premières notes de musique pour revenir, Misha débarqua avec trois paires de ciseaux, de la colle, des feutres et un paquet de feuilles de couleurs.
– Papa ! Il nous faut de la ficelle aussi.
– Je vais chercher ça.
– Après tu remontes et tu fais avec nous, hein ? supplia le petit garçon.
– Oui, bien sûr, soupira Vlad avant de descendre l'escalier quatre à quatre pour trouver la ficelle réclamée.
Misha enjoignit Ludovic à s'asseoir à la table du salon, puis tout en étalant le matériel dessus, expliqua :
– Papa est nul en travaux manuels, alors, il veut jamais en faire.
– C'est son droit, répliqua Ludovic, pensant que l'enfant exagérait.
Dans l'heure qui suivit, il fut cependant obligé de reconnaître que Misha avait raison. L'enfant était plus habile que son père pour découper de jolies silhouettes. Vlad était très maladroit et trouva même le moyen de se couper avec les ciseaux. Ludovic ressentit une montée de désir à le voir se sucer son doigt blessé. Heureusement, Misha, chaperon inconscient, lui permit de garder son sang-froid et de faire comme si de rien n'était.
1 commentaire:
Mdr j'imagine bien Ludovic sautant sur Vlad devant Misha, heureusement qu'il sait se contenir lol
Merci pour l'épisode, il est génial et m'a remise de bonne humeur :)
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