ne formula pas verbalement ce que son attitude exprimait silencieusement.
L'affaire fut rapidement conclue et Ludovic, Vlad et Misha purent emporter leur arbre ficelé. Le petit garçon qui tenait le sommet du sapin ne portait presque rien, mais était tout content. Il se voyait déjà le décorer de boules multicolores et de guirlandes scintillantes. Son bavardage rappela à Ludovic qu'il avait laissé sur le siège avant de sa voiture deux plaquettes de flocons de neige à coller sur les vitres. Il s'empressa d'en parler, mais Misha protesta :
– On en a pas besoin ! On a la peinture blanche magique de maman !
Alors que jusque là, Ludovic avait eu le sentiment curieux et confortable de faire parti de la petite famille, cette rebuffade le blessa.
– Je les avais amené comme ça, répliqua-t-il.
– Même si on décore les fenêtres avec du blanc de Meudon, cela n'exclut pas les autocollants. Je suis certain que mélanger les deux sera du plus bel effet, intervint Vlad.
Ces mots chassèrent la peine que l'enfant avait involontairement causé à Ludovic.
– Dans ce cas, pourquoi pas, mais c'est moi qui déciderai, trancha l'enfant tandis qu'ils franchissaient les derniers mètres qui les séparaient de la maisonnette au portail verdâtre.
Ils déposèrent le sapin dans l'entrée, puis retirèrent leurs chaussures et leurs vêtements. Pendant que Vlad et Misha enfilaient leurs chaussons, Ludovic regarda avec curiosité autour de lui. La pièce était petite, mais très chaleureuse avec ses murs jaunes d'or, son lino couleur sable et son escalier en chêne. Le mobilier - un placard et une table basse - était également en bois clair.
– J'ai peut-être des vieux chaussons à vous prêter, l'informa Vlad.
– Non, ça va. Cela ne me dérange pas d'être en chaussettes.
– Vous n'allez pas avoir froid aux pieds ? Si je fouille un peu, je devrais pouvoir remettre la main dessus.
– Non, vraiment, ce n'est pas la peine.
– On monte le sapin et on l'ouvre, papa ? demanda Misha.
– Oui, bien sûr.
– Si vous voulez, je m'en charge. Vu l'étroitesse de l'escalier, ce sera aussi simple, proposa Ludovic.
Avec une légère hésitation, Vlad accepta. Misha grimpa quatre à quatre les escaliers pour assister à la montée du sapin. Son père, d'un pas plus tranquille, le suivit.
Ludovic s'empara du sapin et monta à son tour.
L'affaire fut rapidement conclue et Ludovic, Vlad et Misha purent emporter leur arbre ficelé. Le petit garçon qui tenait le sommet du sapin ne portait presque rien, mais était tout content. Il se voyait déjà le décorer de boules multicolores et de guirlandes scintillantes. Son bavardage rappela à Ludovic qu'il avait laissé sur le siège avant de sa voiture deux plaquettes de flocons de neige à coller sur les vitres. Il s'empressa d'en parler, mais Misha protesta :
– On en a pas besoin ! On a la peinture blanche magique de maman !
Alors que jusque là, Ludovic avait eu le sentiment curieux et confortable de faire parti de la petite famille, cette rebuffade le blessa.
– Je les avais amené comme ça, répliqua-t-il.
– Même si on décore les fenêtres avec du blanc de Meudon, cela n'exclut pas les autocollants. Je suis certain que mélanger les deux sera du plus bel effet, intervint Vlad.
Ces mots chassèrent la peine que l'enfant avait involontairement causé à Ludovic.
– Dans ce cas, pourquoi pas, mais c'est moi qui déciderai, trancha l'enfant tandis qu'ils franchissaient les derniers mètres qui les séparaient de la maisonnette au portail verdâtre.
Ils déposèrent le sapin dans l'entrée, puis retirèrent leurs chaussures et leurs vêtements. Pendant que Vlad et Misha enfilaient leurs chaussons, Ludovic regarda avec curiosité autour de lui. La pièce était petite, mais très chaleureuse avec ses murs jaunes d'or, son lino couleur sable et son escalier en chêne. Le mobilier - un placard et une table basse - était également en bois clair.
– J'ai peut-être des vieux chaussons à vous prêter, l'informa Vlad.
– Non, ça va. Cela ne me dérange pas d'être en chaussettes.
– Vous n'allez pas avoir froid aux pieds ? Si je fouille un peu, je devrais pouvoir remettre la main dessus.
– Non, vraiment, ce n'est pas la peine.
– On monte le sapin et on l'ouvre, papa ? demanda Misha.
– Oui, bien sûr.
– Si vous voulez, je m'en charge. Vu l'étroitesse de l'escalier, ce sera aussi simple, proposa Ludovic.
Avec une légère hésitation, Vlad accepta. Misha grimpa quatre à quatre les escaliers pour assister à la montée du sapin. Son père, d'un pas plus tranquille, le suivit.
Ludovic s'empara du sapin et monta à son tour.
1 commentaire:
Nyaaa c'est trop mignon on dirait un vrai petit couple ^_____^
Merci pour cet épisode, on s'attache de plus en plus aux personnages :)
Bon courage pour la suite ^^
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