Maïlka était en train de consulter les offres d'emplois sur l'écran de mauvaise qualité de son nouveau logement quand l'interphone s'alluma. Sans même chercher à savoir qui c'était, simplement content d'avoir de la visite, le jeune homme dirigea son siège le plus rapidement qu'il put vers le bouton qui commandait l'ouverture de la porte.
Derrière le panneau coulissant, Djklo apparut et franchit le seuil de la chambrette comme s'il était naturel qu'il soit là.
– J'ai appris que tu avais gagné les quartiers civils et je suis venu m'assurer que tu étais bien installé.
– Merci, commandant, balbutia Maïlka qui avait du mal à se remettre de sa suprise.
– Je ne le suis plus.
– Pardon... bafouilla le jeune homme en maudissant sa bévue.
– Pourquoi t'excuses-tu ? Ce n'est pas ta faute. Et quand bien même ce le serait, en vérité, il est agréable d'avoir moins de responsabilités. Être redevenu un simple pilote me convient très bien.
Maïlka baissa les yeux et déclara une pointe de désespoir dans la voix :
– Ah... Pourquoi êtes-vous là ? Vous n'auriez pas dû...
– Et pourquoi pas ? demanda Dambert en haussant un sourcil interrogateur.
– Parce que vous me donnez de l'espoir qu'il y aura un jour quelque chose entre nous, murmura Maïlka, le regard toujours fixé au sol, le visage en feu.
Djklo réalisa alors que sa venue pouvait être interprété comme plus qu'un simple intérêt pour le bien-être du jeune homme et en même temps, il comprit que sa visite n'était pas purement amicale. Il avait eu envie de le revoir. Le jeune homme lui inspirait plus qu'une paternelle sympathie. Il ne saurait exactement dire à quel moment ces sentiments pour lui avaient changé, mais c'était un fait. A moins qu'il ne se soit menti et que depuis le début, il ne lui ait pas été indifférent... Non, ce n'était pas ça. C'était plutôt que, petit à petit, à son insu, à force de le voir et de lui parler, il s'était glissé dans son cœur...
– Qui sait ? Ce n'est pas impossible, après tout, répondit-il avec un sourire.
Le jeune homme releva la tête, ses yeux dorés étincelants. Ce qu'il venait d'entendre était trop beau pour être vrai. L'éclat de son regard se ternit. Il n'osait y croire.
– Nous verrons, quand tu auras vingt ans, si un vieux comme moi t'intéresse toujours, ajouta Djklo en lui effleurant la joue d'un doigt.
– Vous n'êtes pas vieux ! répliqua Maïlka en posant une main rêveuse là où Dambert l'avait touché.
Son avenir qui lui paraissait bien sombre, il y a quelques instants à peine, s'était soudainement éclairé.
– Je ne suis pas jeune non plus. Bref... Si nous allions nous promener au dôme ?
Maïlka acquiesça avec empressement. Sa chambrette à la moquette grise élimée le déprimait. Et puis, il avait toujours rêvé de faire une sortie avec Djklo... Ce serait en fauteuil flottant et non debout à ses côtés, mais ça, il ne valait mieux pas y penser.
– J'ai appris que tu avais gagné les quartiers civils et je suis venu m'assurer que tu étais bien installé.
– Merci, commandant, balbutia Maïlka qui avait du mal à se remettre de sa suprise.
– Je ne le suis plus.
– Pardon... bafouilla le jeune homme en maudissant sa bévue.
– Pourquoi t'excuses-tu ? Ce n'est pas ta faute. Et quand bien même ce le serait, en vérité, il est agréable d'avoir moins de responsabilités. Être redevenu un simple pilote me convient très bien.
Maïlka baissa les yeux et déclara une pointe de désespoir dans la voix :
– Ah... Pourquoi êtes-vous là ? Vous n'auriez pas dû...
– Et pourquoi pas ? demanda Dambert en haussant un sourcil interrogateur.
– Parce que vous me donnez de l'espoir qu'il y aura un jour quelque chose entre nous, murmura Maïlka, le regard toujours fixé au sol, le visage en feu.
Djklo réalisa alors que sa venue pouvait être interprété comme plus qu'un simple intérêt pour le bien-être du jeune homme et en même temps, il comprit que sa visite n'était pas purement amicale. Il avait eu envie de le revoir. Le jeune homme lui inspirait plus qu'une paternelle sympathie. Il ne saurait exactement dire à quel moment ces sentiments pour lui avaient changé, mais c'était un fait. A moins qu'il ne se soit menti et que depuis le début, il ne lui ait pas été indifférent... Non, ce n'était pas ça. C'était plutôt que, petit à petit, à son insu, à force de le voir et de lui parler, il s'était glissé dans son cœur...
– Qui sait ? Ce n'est pas impossible, après tout, répondit-il avec un sourire.
Le jeune homme releva la tête, ses yeux dorés étincelants. Ce qu'il venait d'entendre était trop beau pour être vrai. L'éclat de son regard se ternit. Il n'osait y croire.
– Nous verrons, quand tu auras vingt ans, si un vieux comme moi t'intéresse toujours, ajouta Djklo en lui effleurant la joue d'un doigt.
– Vous n'êtes pas vieux ! répliqua Maïlka en posant une main rêveuse là où Dambert l'avait touché.
Son avenir qui lui paraissait bien sombre, il y a quelques instants à peine, s'était soudainement éclairé.
– Je ne suis pas jeune non plus. Bref... Si nous allions nous promener au dôme ?
Maïlka acquiesça avec empressement. Sa chambrette à la moquette grise élimée le déprimait. Et puis, il avait toujours rêvé de faire une sortie avec Djklo... Ce serait en fauteuil flottant et non debout à ses côtés, mais ça, il ne valait mieux pas y penser.
1 commentaire:
Rassure toi ce n'est pas trop rapide cela suis juste le déroulement de l'histoire ^_____^
Merci pour cet épisode, Djklo et Maïlka qui pourrait se mettre ensemble c'est cool mais triste pour Suénor lol
A suivre.... :)
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