Ils restèrent ainsi sans bouger pendant cinq longues minutes sans qu'il ne se passe rien. La tension était à son comble, quand finalement un écran s'alluma, laissant voir un homme et une femme âgés d'une soixantaine d'années, vêtus de somptueux habits. C'étaient les généraux du vaisseau mère.
D'une voix posée, l'homme prit la parole :
– Vous avez été réunis pour être jugés suite au rapport du commandant Dambert. Nous vous demandons de répondre franchement à nos questions, chacun à votre tour.
Sans même attendre qu'ils acquiescent, la femme commença immédiatement l'interrogatoire :
– Isaak Gedaral, reconnaissez-vous, oui ou non être infiltré ?
– Oui. Et je ne...
– Pourquoi ne nies-tu pas !? s'écria Ellarg.
Au même moment, le général le rabroua :
– Ne répondez qu'à ce qu'on vous demande.
Izeark passa outre l'ordre qu'on lui donnait. Il manquait un élément important au rapport qu'avait dû faire Dambert : Ellarg. Il fallait que les généraux en soient informés avant de prononcer un quelconque jugement. Ils devaient aussi réaliser que le système actuel de contrôle d'identité était insuffisant et ne les protégeait que partiellement des infiltrations des Almortiens.
– Je ne suis pas le seul. Romillo aussi.
Cette déclaration déchaîna le chaos. Tous ceux qui n'étaient pas au courant de l'existence d'Ellarg le regardèrent comme une bête de foire tandis que quelques « C'est impossible! » fusaient parmi les officiers.
Ellarg qui aurait pu sans peine prétendre que c'était un mensonge, comme il l'avait lui-même conseillé plus un instant plus tôt à Izeark, n'en fit rien. Furieux au delà de toute expression de la trahison dont il était victime, il hurla mentalement :
– Comment oses-tu rompre notre seule loi, Izeorg ! Comment peux-tu ? Tout est permis sauf trahir son peuple ! Ton œuf maudit aurait dû être brisé avant que tu ne t'en échappes !
Il sortit brusquement du corps de Romillo qui s'effondra sur le sol comme une marionnette dont aurait coupé les fils et fondit sur Izeorg, résolu à le déloger de son hôte humain.
Izeark sentit une énorme pression sur son crâne et il tomba à genoux en se tenant la tête entre les mains. Le docteur Paterfils quitta le rang pour examiner Romillo. Ayant constaté qu'il avait malheureusement cessé de respirer après avoir été déserté par l'Almortien qui s'était introduit en lui, il vint ensuite s'accroupir auprès Izeark à côté duquel Elxy, inquiet, s'était agenouillé. Bien qu'ils ne puissent pas le voir - les Almortiens étant invisibles en phase d'infiltration - ils avaient tout deux compris qu'Izeark était attaqué Ellarg.
Izeark, trop occupé à repousser l'Almortien, ne leur prêta pas attention.
– Tu ne t'en tireras pas ! s'exclama Ellarg avec violence.
Instinctivement, Izeark utilisa ses mains Almortiennes pour se défendre et, brutalement des souvenirs de sa vie sur Almort lui revinrent.
– Vous avez été réunis pour être jugés suite au rapport du commandant Dambert. Nous vous demandons de répondre franchement à nos questions, chacun à votre tour.
Sans même attendre qu'ils acquiescent, la femme commença immédiatement l'interrogatoire :
– Isaak Gedaral, reconnaissez-vous, oui ou non être infiltré ?
– Oui. Et je ne...
– Pourquoi ne nies-tu pas !? s'écria Ellarg.
Au même moment, le général le rabroua :
– Ne répondez qu'à ce qu'on vous demande.
Izeark passa outre l'ordre qu'on lui donnait. Il manquait un élément important au rapport qu'avait dû faire Dambert : Ellarg. Il fallait que les généraux en soient informés avant de prononcer un quelconque jugement. Ils devaient aussi réaliser que le système actuel de contrôle d'identité était insuffisant et ne les protégeait que partiellement des infiltrations des Almortiens.
– Je ne suis pas le seul. Romillo aussi.
Cette déclaration déchaîna le chaos. Tous ceux qui n'étaient pas au courant de l'existence d'Ellarg le regardèrent comme une bête de foire tandis que quelques « C'est impossible! » fusaient parmi les officiers.
Ellarg qui aurait pu sans peine prétendre que c'était un mensonge, comme il l'avait lui-même conseillé plus un instant plus tôt à Izeark, n'en fit rien. Furieux au delà de toute expression de la trahison dont il était victime, il hurla mentalement :
– Comment oses-tu rompre notre seule loi, Izeorg ! Comment peux-tu ? Tout est permis sauf trahir son peuple ! Ton œuf maudit aurait dû être brisé avant que tu ne t'en échappes !
Il sortit brusquement du corps de Romillo qui s'effondra sur le sol comme une marionnette dont aurait coupé les fils et fondit sur Izeorg, résolu à le déloger de son hôte humain.
Izeark sentit une énorme pression sur son crâne et il tomba à genoux en se tenant la tête entre les mains. Le docteur Paterfils quitta le rang pour examiner Romillo. Ayant constaté qu'il avait malheureusement cessé de respirer après avoir été déserté par l'Almortien qui s'était introduit en lui, il vint ensuite s'accroupir auprès Izeark à côté duquel Elxy, inquiet, s'était agenouillé. Bien qu'ils ne puissent pas le voir - les Almortiens étant invisibles en phase d'infiltration - ils avaient tout deux compris qu'Izeark était attaqué Ellarg.
Izeark, trop occupé à repousser l'Almortien, ne leur prêta pas attention.
– Tu ne t'en tireras pas ! s'exclama Ellarg avec violence.
Instinctivement, Izeark utilisa ses mains Almortiennes pour se défendre et, brutalement des souvenirs de sa vie sur Almort lui revinrent.
1 commentaire:
Whaou décoiffant cet épisode ^___^
J'ai hâte d'en savoir plus sur la vie d'avant d'Izeark :)
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