– Suivez-nous sans résister.
Personne ne demanda pourquoi ils étaient arrêtés, ils en avaient tous une petite idée, à l'exception d'Ellarg qui questionna mentalement Izeark :
– Qu'est-ce qu'ils nous veulent ?
– Je ne sais pas exactement. Peut-être est-ce parce que nous n'avons pas respecté l'ordre qui nous avait été donné...
Rendu méfiant par son comportement suspect dans l'espace, Ellarg était sur ses gardes et il protesta.
– Tu racontes n'importe quoi ! Mon hôte n'a jamais eu à subir ce genre de traitement pour avoir désobéi à une consigne donnée en amont du combat.
Izeark opta pour une demi-vérité, car il craignait la réaction d'Ellarg s'il lui avouait qu'il n'était pas un infiltré ordinaire.
– Je n'ai pas dit que j'avais toutes les réponses. Peut-être ont-il deviné qui nous étions véritablement.
– Comment ?
– Comment veux-tu que je sache ?
Pendant qu'Ellarg et Izeark discutaient à l'insu de tous, Suénor usa de son charme auprès du plus jeune officier afin de savoir où ils étaient emmenés. Séduit, le jeune homme ouvrit la bouche pour répondre, mais se fit rabrouer par un de ses aînés qui exigea qu'ils gardent tous le silence. Izeark regretta amèrement qu'Ellarg n'y soit pas contraint. Si marcher ainsi entouré était pesant, écouter les récriminations de l'Almortien était dix fois pire. Il voulait des explications à tout prix... et Izeark n'en avait pas à lui donner.
Au détour d'un couloir, ils croisèrent le docteur Paterfils et Maïlka dans son fauteuil flottant pour handicapés moteurs, qui étaient escortés, comme eux, par un groupe d'officiers. Cependant, ils ne purent guère échanger plus de deux mots avant d'être rappelé à l'ordre.
Arrivés dans le quartier des hauts gradés, ils rencontrèrent le commandant Dambert, également flanqués de deux gardiens à la mine rébarbative. En voyant son cher commandant calme et digne dans son uniforme aux manches liserées d'argent, le coeur de Maïlka eut un raté. Le jeune homme se sentait terriblement coupable que ce dernier soit impliqué dans une mauvaise affaire à cause d'eux, et il baissa les yeux, mais la vision de ses jambes inertes augmenta son malaise.
Quelques instants plus tard, les officiers les firent tous entrer dans une pièce peinte en noire du sol au plafond, les obligèrent à s'aligner, puis se postèrent derrière eux, légèrement en retrait.
Personne ne demanda pourquoi ils étaient arrêtés, ils en avaient tous une petite idée, à l'exception d'Ellarg qui questionna mentalement Izeark :
– Qu'est-ce qu'ils nous veulent ?
– Je ne sais pas exactement. Peut-être est-ce parce que nous n'avons pas respecté l'ordre qui nous avait été donné...
Rendu méfiant par son comportement suspect dans l'espace, Ellarg était sur ses gardes et il protesta.
– Tu racontes n'importe quoi ! Mon hôte n'a jamais eu à subir ce genre de traitement pour avoir désobéi à une consigne donnée en amont du combat.
Izeark opta pour une demi-vérité, car il craignait la réaction d'Ellarg s'il lui avouait qu'il n'était pas un infiltré ordinaire.
– Je n'ai pas dit que j'avais toutes les réponses. Peut-être ont-il deviné qui nous étions véritablement.
– Comment ?
– Comment veux-tu que je sache ?
Pendant qu'Ellarg et Izeark discutaient à l'insu de tous, Suénor usa de son charme auprès du plus jeune officier afin de savoir où ils étaient emmenés. Séduit, le jeune homme ouvrit la bouche pour répondre, mais se fit rabrouer par un de ses aînés qui exigea qu'ils gardent tous le silence. Izeark regretta amèrement qu'Ellarg n'y soit pas contraint. Si marcher ainsi entouré était pesant, écouter les récriminations de l'Almortien était dix fois pire. Il voulait des explications à tout prix... et Izeark n'en avait pas à lui donner.
Au détour d'un couloir, ils croisèrent le docteur Paterfils et Maïlka dans son fauteuil flottant pour handicapés moteurs, qui étaient escortés, comme eux, par un groupe d'officiers. Cependant, ils ne purent guère échanger plus de deux mots avant d'être rappelé à l'ordre.
Arrivés dans le quartier des hauts gradés, ils rencontrèrent le commandant Dambert, également flanqués de deux gardiens à la mine rébarbative. En voyant son cher commandant calme et digne dans son uniforme aux manches liserées d'argent, le coeur de Maïlka eut un raté. Le jeune homme se sentait terriblement coupable que ce dernier soit impliqué dans une mauvaise affaire à cause d'eux, et il baissa les yeux, mais la vision de ses jambes inertes augmenta son malaise.
Quelques instants plus tard, les officiers les firent tous entrer dans une pièce peinte en noire du sol au plafond, les obligèrent à s'aligner, puis se postèrent derrière eux, légèrement en retrait.
2 commentaires:
Merci pour l'épisode ^____^
Ça sent l'affrontement avec les supérieur et le temps des vérités :)
Mais que nous réserves-tu pour la suite?.. ^^
Bien deviné ! Les généraux débarquent... mais l'affrontement n'est pas tant avec eux qu'avec...chut ! :op
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