– Je sais que tu n'es pas en âge, mais tu peux bien me le dire, c'est moi qui l'ait prévenu que tu l'appelais sans cesse, vous êtes amants, non ?
– Le commandant Dambert n'est pas du genre à transgresser le règlement ! protesta Maïlka, comprenant enfin par quel miracle Djklo s'était trouvé à ses côtés à son réveil.
Comme l'infirmier lui jetait un regard dubitatif, il ajouta d'une petite voix :
– Je suis amoureux de lui, c'est tout.
– Il ne s'est vraiment rien passé ? insista l'infirmier, visiblement déçu de ne pas avoir d'informations croustillantes à se mettre sous la dent.
Maïlka répondit par la négative et changea de sujet, car il n'avait pas besoin qu'on lui retourne le couteau dans la plaie.
– Quand est-ce que je vais être transféré ? Mes amis pourront-ils me rendre visite ?
– Je vais t'emmener prendre la navette tout de suite. Maintenant qu'il est certain que tu n'es pas infiltré, il n'y a pas de raison que tu sois privé de visiteurs. Toutefois, tu ne pourras contacter tes amis qu'une fois qu'un docteur de l'hôpital t'aura examiné.
Tout en parlant, l'infirmier décrocha du mur le matelas du jeune homme et commença à le tirer hors de la chambre.
Plus rapidement qu'il ne l'aurait imaginé, Maïlka se retrouva à bord de la navette, ceinturé à son matelas. L'infirmier l'accompagna jusqu'à l'hôpital où il le laissa aux mains d'un docteur aux cheveux grisonnants. Ce dernier fit passer tout un tas d'examens à Maïlka en poussant des « hum, hum » peu encourageant. Le jeune homme qui, jusque là, ne s'était pas trop inquiété pour l'état de ses jambes, commença à craindre le pire. S'il pouvait plus remarcher, il ne pourrait plus être pilote. Il ne pourrait plus faire équipe avec Isaak, Elxy et Suénor. Il serait obligé de quitter la zone militaire pour la zone civile. Il n'aurait plus la moindre occasion de voir Dambert.
– Est-ce grave ? finit-il par demander.
– J'ai bien peur que vos jambes restent paralysées.
– A vie ?!
– Je vous referais passer une batterie de tests demain. Pour l'heure, reposez-vous.
Sur ces paroles peu rassurantes, le docteur le confia à un homme en blouse blanche qui l'installa dans une chambre semblable à celle de l'infirmerie de la plateforme. La seule différence notable était qu'elle comportait un écran portatif que le malade pouvait consulter en restant au fond de son lit.
– Le commandant Dambert n'est pas du genre à transgresser le règlement ! protesta Maïlka, comprenant enfin par quel miracle Djklo s'était trouvé à ses côtés à son réveil.
Comme l'infirmier lui jetait un regard dubitatif, il ajouta d'une petite voix :
– Je suis amoureux de lui, c'est tout.
– Il ne s'est vraiment rien passé ? insista l'infirmier, visiblement déçu de ne pas avoir d'informations croustillantes à se mettre sous la dent.
Maïlka répondit par la négative et changea de sujet, car il n'avait pas besoin qu'on lui retourne le couteau dans la plaie.
– Quand est-ce que je vais être transféré ? Mes amis pourront-ils me rendre visite ?
– Je vais t'emmener prendre la navette tout de suite. Maintenant qu'il est certain que tu n'es pas infiltré, il n'y a pas de raison que tu sois privé de visiteurs. Toutefois, tu ne pourras contacter tes amis qu'une fois qu'un docteur de l'hôpital t'aura examiné.
Tout en parlant, l'infirmier décrocha du mur le matelas du jeune homme et commença à le tirer hors de la chambre.
Plus rapidement qu'il ne l'aurait imaginé, Maïlka se retrouva à bord de la navette, ceinturé à son matelas. L'infirmier l'accompagna jusqu'à l'hôpital où il le laissa aux mains d'un docteur aux cheveux grisonnants. Ce dernier fit passer tout un tas d'examens à Maïlka en poussant des « hum, hum » peu encourageant. Le jeune homme qui, jusque là, ne s'était pas trop inquiété pour l'état de ses jambes, commença à craindre le pire. S'il pouvait plus remarcher, il ne pourrait plus être pilote. Il ne pourrait plus faire équipe avec Isaak, Elxy et Suénor. Il serait obligé de quitter la zone militaire pour la zone civile. Il n'aurait plus la moindre occasion de voir Dambert.
– Est-ce grave ? finit-il par demander.
– J'ai bien peur que vos jambes restent paralysées.
– A vie ?!
– Je vous referais passer une batterie de tests demain. Pour l'heure, reposez-vous.
Sur ces paroles peu rassurantes, le docteur le confia à un homme en blouse blanche qui l'installa dans une chambre semblable à celle de l'infirmerie de la plateforme. La seule différence notable était qu'elle comportait un écran portatif que le malade pouvait consulter en restant au fond de son lit.
Petite pause, prochain épisode : lundi 11 octobre