Il laissa dériver son imagination : une fois que Dambert l'aurait ramené dans sa chambre, il y entrerait et le regarderait enlever son pyjama. Puis, au moment où il commencerait à enfiler une combinaison, Djklo n'y tiendrait plus, le prendrait dans ses bras et le porterait jusqu'au lit...
La voix de Dambert tira le jeune homme de son rêve éveillé.
– Tout va bien dans votre équipe ?
– Euh, oui, bafouilla-t-il, les joues rouges, honteux de la tournure qu'avait pris ses pensées.
– Ce n'était pas Isaak qui était aux commandes lors de la dernière sortie, n'est-ce pas ?
Dans un premier temps, le cœur de Maïlka s'emplit d'admiration pour Dambert qui avait remarqué ça. Ce n'est que dans un deuxième temps qu'il s'inquiéta des conséquences que cela pouvait avoir. A moins que le pilote en chef soit dans l'incapacité de diriger le Glass, le second devait rester à son poste. Toutefois, Maïlka n'osa pas nier.
– Oui, murmura-t-il.
Devant l'air affolé du jeune pilote, Dambert qui avait juste cherché à alimenter la conversation, se demanda s'il n'y avait pas anguille sous roche. Il ne poursuivit pas l'investigation, mais prit mentalement note du problème. Il faudrait qu'il garde l'œil sur l'équipe du 789 pendant quelques temps.
– Je vois, répondit-il en adressant un sourire qu'il voulait rassurant au jeune homme.
Maïlka fut plus que tranquillisé. A la vue de ce sourire, il oublia tout. Toutes ses inquiétudes s'envolèrent.
– Qu'est-ce que vous faîtes au quartier des pilotes, commandant ?
A peine le jeune homme eut-il posé la question qu'il la regretta. Dambert n'avait pas à discuter de ses faits et gestes avec un subordonné. Peut-être allait-il se froisser...
– Une affaire à régler.
La sobriété de la réponse troubla Maïlka qui fronça le nez. Une affaire ? Quelle affaire ? Dambert sortait-il du lit d'un pilote ? L'idée lui était insupportable, mais il n'était pas naïf au point de croire que son cher commandant menait une vie parfaitement chaste.
Alors que le jeune homme essayait de trouver quelque chose d'intelligent à dire, quelque chose qui ne laisserait pas transparaître sa folle jalousie, le bipeur accroché à la ceinture de Dambert sonna. Ce dernier le regarda, puis déclara :
– Je dois vous laisser. Je compte sur vous pour vous vêtir correctement et respecter le règlement.
Maïlka aurait aimé le retenir, mais savait qu'il n'en avait pas le droit.
– Oui, mon commandant, répondit-il.
Il le regarda ensuite s'éloigner avec mélancolie. Ce n'était pas demain la veille qu'il aurait le commandant pour lui tout seul. Bien qu'Isaak lui ait dit et répété que cela ne servait à rien d'avouer ses sentiments tant qu'il n'était pas en âge, Maïlka avait tout de même l'impression d'avoir raté une magnifique opportunité de déclarer son amour à Djklo. En attendant, il avait hâte de raconter à Isaak sa brève entrevue avec le commandant... Et pour cela, il fallait qu'il se dépêche de s'habiller afin de partir à sa recherche.
La voix de Dambert tira le jeune homme de son rêve éveillé.
– Tout va bien dans votre équipe ?
– Euh, oui, bafouilla-t-il, les joues rouges, honteux de la tournure qu'avait pris ses pensées.
– Ce n'était pas Isaak qui était aux commandes lors de la dernière sortie, n'est-ce pas ?
Dans un premier temps, le cœur de Maïlka s'emplit d'admiration pour Dambert qui avait remarqué ça. Ce n'est que dans un deuxième temps qu'il s'inquiéta des conséquences que cela pouvait avoir. A moins que le pilote en chef soit dans l'incapacité de diriger le Glass, le second devait rester à son poste. Toutefois, Maïlka n'osa pas nier.
– Oui, murmura-t-il.
Devant l'air affolé du jeune pilote, Dambert qui avait juste cherché à alimenter la conversation, se demanda s'il n'y avait pas anguille sous roche. Il ne poursuivit pas l'investigation, mais prit mentalement note du problème. Il faudrait qu'il garde l'œil sur l'équipe du 789 pendant quelques temps.
– Je vois, répondit-il en adressant un sourire qu'il voulait rassurant au jeune homme.
Maïlka fut plus que tranquillisé. A la vue de ce sourire, il oublia tout. Toutes ses inquiétudes s'envolèrent.
– Qu'est-ce que vous faîtes au quartier des pilotes, commandant ?
A peine le jeune homme eut-il posé la question qu'il la regretta. Dambert n'avait pas à discuter de ses faits et gestes avec un subordonné. Peut-être allait-il se froisser...
– Une affaire à régler.
La sobriété de la réponse troubla Maïlka qui fronça le nez. Une affaire ? Quelle affaire ? Dambert sortait-il du lit d'un pilote ? L'idée lui était insupportable, mais il n'était pas naïf au point de croire que son cher commandant menait une vie parfaitement chaste.
Alors que le jeune homme essayait de trouver quelque chose d'intelligent à dire, quelque chose qui ne laisserait pas transparaître sa folle jalousie, le bipeur accroché à la ceinture de Dambert sonna. Ce dernier le regarda, puis déclara :
– Je dois vous laisser. Je compte sur vous pour vous vêtir correctement et respecter le règlement.
Maïlka aurait aimé le retenir, mais savait qu'il n'en avait pas le droit.
– Oui, mon commandant, répondit-il.
Il le regarda ensuite s'éloigner avec mélancolie. Ce n'était pas demain la veille qu'il aurait le commandant pour lui tout seul. Bien qu'Isaak lui ait dit et répété que cela ne servait à rien d'avouer ses sentiments tant qu'il n'était pas en âge, Maïlka avait tout de même l'impression d'avoir raté une magnifique opportunité de déclarer son amour à Djklo. En attendant, il avait hâte de raconter à Isaak sa brève entrevue avec le commandant... Et pour cela, il fallait qu'il se dépêche de s'habiller afin de partir à sa recherche.
2 commentaires:
Un épisode toujours aussi passionnant, on en apprend un peu plus sur Dambert, c'est un personnage que j'aime bien mais on ne le voit pas beaucoup ^___^
Vivement que Maïlka soit en âge de lui avouer ses sentiments :)
Bon courage pour la suite et merci :)
On ne voit pas beaucoup Dambert, mais Maïlka parle beaucoup de lui pour compenser. :)
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