Il avait haï être dépendant du centaure et être privé de son libre-arbitre, mais avait été malgré tout sensible aux mots et aux preuves d'amour que Galad lui avait donné durant toute cette période.
– Ma connaissance d'Equilia et des centaures seraient précieuses, votre Majesté.
Devant le dévouement dont faisait preuve le prêtre, les remords de Aldrick augmentèrent et il déclara :
– Certainement, mais tu as déjà assez souffert comme ça, tu mérites de prendre du bon temps.
Cette fois, Kilim explosa :
– Je me moque de tout ça ! Je veux être un membre de la délégation qui se rendra en Equilia !
Devançant Aldrick, Galad demanda :
– Et pourquoi donc ?
Kilim fut incapable de soutenir le regard du centaure. Il détourna les yeux et marmonna :
– Parce que je ne te déteste pas autant que j'ai pu le répéter.
– Je m'en doutais, mais je suis heureux de te l'entendre dire, dit Galad d'une voix tendre en allant enlacer le prêtre.
Aldrick et Youri échangèrent un regard : ils étaient de trop. Sans faire de bruit, ils quittèrent la cellule. Aldrick se frotta les mains en quittant les prisons : que Kilim veuille accompagner Galad à Equilia l'arrangeait bien. Il ne restait vraiment plus qu'à convaincre le Conseil des Douze de la nécessité d'envoyer une délégation... Le représentant des prêtres était le plus farouchement opposé au projet. Pour lui, la seule chose acceptable était l'annihilation pure et simple des centaures. Le Chef des Armées s'était montré plus flexible, se contentant d'avoir la possibilité de recourir à la force si la situation l'exigeait. Heureusement, le représentant des Prêtres allait bientôt devoir renoncer à son poste de représentant. Rudolf Hautcœur avait fini par mettre la main sur une vieille loi qui impliquait que pour être représentant des Prêtres, il fallait respecter la vie de tous les êtres vivants. Et clairement, ce n'était pas le cas du représentant actuel...
Le fil des pensées de Aldrick fut interrompu par le rire de Youri. Comme ce dernier sortait rarement de sa réserve, Aldrick lui jeta un coup surpris. Youri reprit de suite son sérieux.
– Désolé. Tu es trop drôle avec ton air de chat qui se pourlèche les babines.
La comparaison vexa un peu Aldrick qui répliqua :
– Je suis juste content à l'idée que les relations entre les Astriens et les Equiliens vont peut-être changer.
– En tout cas, celles de Kilim et de Galad, elles, ont pris un autre tournant.
– Certes, mais je ne vais pas jusqu'à espérer que ce soit le grand amour entre Equiliens et Astriens...
Ils se regardèrent et rirent en chœur, l'image était incongrue, et pourtant, dans la prison, c'est bien un couple d'amoureux formé par un centaure et un humain qu'ils avaient laissé.
– Ma connaissance d'Equilia et des centaures seraient précieuses, votre Majesté.
Devant le dévouement dont faisait preuve le prêtre, les remords de Aldrick augmentèrent et il déclara :
– Certainement, mais tu as déjà assez souffert comme ça, tu mérites de prendre du bon temps.
Cette fois, Kilim explosa :
– Je me moque de tout ça ! Je veux être un membre de la délégation qui se rendra en Equilia !
Devançant Aldrick, Galad demanda :
– Et pourquoi donc ?
Kilim fut incapable de soutenir le regard du centaure. Il détourna les yeux et marmonna :
– Parce que je ne te déteste pas autant que j'ai pu le répéter.
– Je m'en doutais, mais je suis heureux de te l'entendre dire, dit Galad d'une voix tendre en allant enlacer le prêtre.
Aldrick et Youri échangèrent un regard : ils étaient de trop. Sans faire de bruit, ils quittèrent la cellule. Aldrick se frotta les mains en quittant les prisons : que Kilim veuille accompagner Galad à Equilia l'arrangeait bien. Il ne restait vraiment plus qu'à convaincre le Conseil des Douze de la nécessité d'envoyer une délégation... Le représentant des prêtres était le plus farouchement opposé au projet. Pour lui, la seule chose acceptable était l'annihilation pure et simple des centaures. Le Chef des Armées s'était montré plus flexible, se contentant d'avoir la possibilité de recourir à la force si la situation l'exigeait. Heureusement, le représentant des Prêtres allait bientôt devoir renoncer à son poste de représentant. Rudolf Hautcœur avait fini par mettre la main sur une vieille loi qui impliquait que pour être représentant des Prêtres, il fallait respecter la vie de tous les êtres vivants. Et clairement, ce n'était pas le cas du représentant actuel...
Le fil des pensées de Aldrick fut interrompu par le rire de Youri. Comme ce dernier sortait rarement de sa réserve, Aldrick lui jeta un coup surpris. Youri reprit de suite son sérieux.
– Désolé. Tu es trop drôle avec ton air de chat qui se pourlèche les babines.
La comparaison vexa un peu Aldrick qui répliqua :
– Je suis juste content à l'idée que les relations entre les Astriens et les Equiliens vont peut-être changer.
– En tout cas, celles de Kilim et de Galad, elles, ont pris un autre tournant.
– Certes, mais je ne vais pas jusqu'à espérer que ce soit le grand amour entre Equiliens et Astriens...
Ils se regardèrent et rirent en chœur, l'image était incongrue, et pourtant, dans la prison, c'est bien un couple d'amoureux formé par un centaure et un humain qu'ils avaient laissé.
(Fin du chapitre 15)
2 commentaires:
Encore un épisode à nous faire frémir ^____^
Le temps est aux amours apparemment lol
Suite au prochain épisode ^^
Bon week-end à toi :)
C'est normal que ce soit le temps des amours, c'est le printemps ! :op
Bon week-end de Pâques également !
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