Il ne fut plus question d'Equilia pendant les jours qui suivirent. Léo montra à Demian les recoins du manoir où il aimait se cacher quand il était enfant et les endroits où il jouait. De son côté, l'adolescent conduisit Léo dans les lieux où il prenait plaisir à se promener. Il appréciait visiblement les terres des Lyonn et Léo s'en réjouissait. Ils flânaient et bavardaient, faisant semblant d'avoir tout le temps du monde devant eux. Cependant, le départ dangereusement proche de Léo planait sur eux et parfois, un lourd silence s'installait. Plus que deux jours, plus qu'un, plus qu'une nuit...
Léo devant partir à l'aube, ils se couchèrent tôt. Dans le lit qu'ils partageaient, Demian se pelotonna contre Léo qui trouva plus difficile que les autres soirs de ne pas l'enlacer et l'embrasser. Mais quelque soit le désir qui le taraudait, Léo ne se voyait pas trahir la confiance de l'adolescent. Il finit par s'endormir, bercé par le souffle régulier de Demian. Toutefois, son sommeil était léger et il sentit que l'adolescent quittait le lit. Un besoin pressant peut-être ? Comme il ne revenait pas, Léo ouvrit un oeil, puis l'autre. Demian avait ouvert la fenêtre de la chambre, s'était assis sur le rebord et parfaitement immobile telle une statue de marbre, regardait la lune. Léo se leva et le rejoignit.
– Tu vas attraper froid, murmura-t-il.
Demian tourna ses beaux yeux bleu pur comme le cristal vers lui et lui sourit.
– Il fait chaud, répliqua-t-il. Et si nous sortions ?
– Tu ne veux pas te recoucher ?
Demian secoua la tête.
– Je n'ai pas envie. Je ne peux pas m'empêcher de penser que demain, tu vas partir.
Pour peut-être ne plus revenir... Demian pensa ses mots très forts sans les prononcer, mais ils flottèrent entre eux. Il y avait un côté fou à aller se promener dans la campagne en pleine nuit, mais Léo accepta. Il ne restait plus que quelques heures avant qu'il s'en aille, il pouvait bien céder à ce petit caprice. Léo et Demian descendirent les escaliers à pas de velours et se faufilèrent dehors comme deux voleurs.
– Où va-t-on ? demanda Léo comme Demian avançait d'un bon pas, l'air de savoir exactement où il se rendait.
– Au chêne que je t'ai montré avant-hier.
– Pourquoi ?
Léo avait posé la question machinalement. Au fond, peu lui importait : si c'était là que Demian voulait aller, il le suivrait...
– C'est magnifique de nuit.
– Dois-je en déduire que tu as l'habitude de te glisser hors du manoir quand tout le monde dort ?
– Juste de temps en temps quand j'ai du mal à trouver le sommeil tout seul dans le lit.
Voilà qui n'était guère prudent... Léo décida que s'il revenait d'Equilia en un seul morceau, il demanderait à Aldrick de le libérer de ses obligations à la Cour afin de passer la majeure partie de son temps auprès de Demian au manoir...
Léo devant partir à l'aube, ils se couchèrent tôt. Dans le lit qu'ils partageaient, Demian se pelotonna contre Léo qui trouva plus difficile que les autres soirs de ne pas l'enlacer et l'embrasser. Mais quelque soit le désir qui le taraudait, Léo ne se voyait pas trahir la confiance de l'adolescent. Il finit par s'endormir, bercé par le souffle régulier de Demian. Toutefois, son sommeil était léger et il sentit que l'adolescent quittait le lit. Un besoin pressant peut-être ? Comme il ne revenait pas, Léo ouvrit un oeil, puis l'autre. Demian avait ouvert la fenêtre de la chambre, s'était assis sur le rebord et parfaitement immobile telle une statue de marbre, regardait la lune. Léo se leva et le rejoignit.
– Tu vas attraper froid, murmura-t-il.
Demian tourna ses beaux yeux bleu pur comme le cristal vers lui et lui sourit.
– Il fait chaud, répliqua-t-il. Et si nous sortions ?
– Tu ne veux pas te recoucher ?
Demian secoua la tête.
– Je n'ai pas envie. Je ne peux pas m'empêcher de penser que demain, tu vas partir.
Pour peut-être ne plus revenir... Demian pensa ses mots très forts sans les prononcer, mais ils flottèrent entre eux. Il y avait un côté fou à aller se promener dans la campagne en pleine nuit, mais Léo accepta. Il ne restait plus que quelques heures avant qu'il s'en aille, il pouvait bien céder à ce petit caprice. Léo et Demian descendirent les escaliers à pas de velours et se faufilèrent dehors comme deux voleurs.
– Où va-t-on ? demanda Léo comme Demian avançait d'un bon pas, l'air de savoir exactement où il se rendait.
– Au chêne que je t'ai montré avant-hier.
– Pourquoi ?
Léo avait posé la question machinalement. Au fond, peu lui importait : si c'était là que Demian voulait aller, il le suivrait...
– C'est magnifique de nuit.
– Dois-je en déduire que tu as l'habitude de te glisser hors du manoir quand tout le monde dort ?
– Juste de temps en temps quand j'ai du mal à trouver le sommeil tout seul dans le lit.
Voilà qui n'était guère prudent... Léo décida que s'il revenait d'Equilia en un seul morceau, il demanderait à Aldrick de le libérer de ses obligations à la Cour afin de passer la majeure partie de son temps auprès de Demian au manoir...
4 commentaires:
Quel épisode romantique j'en ai la larme à l'oeil *_____*
Ils forment vraiment un beau couple ces deux là. :)
Merci du temps que tu prends pour nous offrir ces épisodes ^_______^
Il fallait bien ça pour l'épisode 100 du roman ! :)
Salut, j'ai acheté Cicatrices (que j'ai beaucoup aimé !) et j'ai noté quelques fautes. Si cela t'intéresse, je pourrais te les dire.
Oh, et félicitation pour ton bébé ^^
Merci pour les félicitations.
Je suis contente que tu aies acheté et apprécié Cicatrices. ^^
J'espère que les fautes que tu as trouvé ne t'ont pas gâché la lecture.
Je suis bien entendu intéressée par le relevé des fautes que je corrigerai dans la prochaine édition du livre.
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