Ce fut Rudolf qui répercuta l'information à Aldrick.
– Ce serait bien qu'il se décide vite, maintenant que Libel I est au courant de la situation pour son fils, grommela Aldrick en apprenant la nouvelle.
– Ou que vous-même vous résolviez à prendre pour épouse sa fille, votre Altesse, rétorqua Rudolf, prenant la défense de son beau-père.
– J'y serais peut-être bien obligé si Mell persiste dans son refus. Surtout que Libel I n'a malheureusement guère apprécié que nous envoyons une délégation à Equilia sans la consulter.
Youri se raidit, tout en se morigénant : si ce n'était pas avec Paprika, ce serait avec une autre...
– Je vous avais pourtant mis en garde à ce sujet, votre Majesté.
– Je sais, je sais. Mais mariage ou pas, il me semble normal de rester maître en mon royaume. Mon action auprès des centaures n'implique pas les elfes...
– Pas directement non, votre Altesse, mais vous savez bien qu'avec la présence de la princesse Paprika à la Cour, cela a une influence.
– En même temps, Rudolf, nous n'avions pas planifié sa venue !
Le Grand Chambellan grimaça. Sur ce point, le prince avait bien raison. Il était vraiment regrettable que le ministre des Relations Extérieures ait fait du zèle et n'ait pas respecté le protocole en prenant seul des décisions aussi importantes.
– Il est vrai, votre Altesse.
– Laissons de côté nos rapports avec Iridia. Y-a-t-il des nouvelles des hommes que nous avons envoyé à Equilia ?
– Hélas, non, votre Majesté, toujours pas.
– Et dire que cela ne fait que trois jours qu'ils ont franchi la frontière... J'espérais que nous pourrions garder contact avec eux plus longtemps que ça.
– Souhaitez-vous, votre Altesse, que l'on envoie quelqu'un pour tenter de restaurer la liaison ?
– Je ne vois pas qui serait à même d'assurer cette délicate mission. Ou plutôt la personne qui en serait capable fait partie de la délégation...
La discussion entre Aldrick et son Grand Chambellan fut interrompue par l'annonce de l'arrivée d'un page qui apportait une lettre pour le Suivant du prince. La chose était inédite et Youri resta un moment interloqué avant de récupérer le message. Avec curiosité, Aldrick regarda par-dessus l'épaule du jeune homme sous l'œil réprobateur de Rudolf qui trouvait que le prince n'avait pas à lire le courrier de son Suivant.
– Ce serait bien qu'il se décide vite, maintenant que Libel I est au courant de la situation pour son fils, grommela Aldrick en apprenant la nouvelle.
– Ou que vous-même vous résolviez à prendre pour épouse sa fille, votre Altesse, rétorqua Rudolf, prenant la défense de son beau-père.
– J'y serais peut-être bien obligé si Mell persiste dans son refus. Surtout que Libel I n'a malheureusement guère apprécié que nous envoyons une délégation à Equilia sans la consulter.
Youri se raidit, tout en se morigénant : si ce n'était pas avec Paprika, ce serait avec une autre...
– Je vous avais pourtant mis en garde à ce sujet, votre Majesté.
– Je sais, je sais. Mais mariage ou pas, il me semble normal de rester maître en mon royaume. Mon action auprès des centaures n'implique pas les elfes...
– Pas directement non, votre Altesse, mais vous savez bien qu'avec la présence de la princesse Paprika à la Cour, cela a une influence.
– En même temps, Rudolf, nous n'avions pas planifié sa venue !
Le Grand Chambellan grimaça. Sur ce point, le prince avait bien raison. Il était vraiment regrettable que le ministre des Relations Extérieures ait fait du zèle et n'ait pas respecté le protocole en prenant seul des décisions aussi importantes.
– Il est vrai, votre Altesse.
– Laissons de côté nos rapports avec Iridia. Y-a-t-il des nouvelles des hommes que nous avons envoyé à Equilia ?
– Hélas, non, votre Majesté, toujours pas.
– Et dire que cela ne fait que trois jours qu'ils ont franchi la frontière... J'espérais que nous pourrions garder contact avec eux plus longtemps que ça.
– Souhaitez-vous, votre Altesse, que l'on envoie quelqu'un pour tenter de restaurer la liaison ?
– Je ne vois pas qui serait à même d'assurer cette délicate mission. Ou plutôt la personne qui en serait capable fait partie de la délégation...
La discussion entre Aldrick et son Grand Chambellan fut interrompue par l'annonce de l'arrivée d'un page qui apportait une lettre pour le Suivant du prince. La chose était inédite et Youri resta un moment interloqué avant de récupérer le message. Avec curiosité, Aldrick regarda par-dessus l'épaule du jeune homme sous l'œil réprobateur de Rudolf qui trouvait que le prince n'avait pas à lire le courrier de son Suivant.
2 commentaires:
Quel Prince,Aldrick lol lire le courrier de Youri fallait y penser ^____^
Merci beaucoup pour cet épisode, on replonge dans les problèmes de la cour :)
J'ai hâte de voir comment tout cela va terminer mais en même temps ça signifiera la fin de cette belle histoire..
Dès que le livre sort je me jetterais dessus :)
Il reste une révélation de taille qui déplaira peut-être à certain(e)s, mais on se rapproche doucement de la fin du Suivant du Prince qui devrait compter environ 300 pages.
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