La nuit venue, quand vint le moment d'aller se coucher, Youri ne rejoignit pas le prince au lit, il se coucha dans le sien. Ce choix contraria bien évidemment le prince.
– Viens dans mon lit ! exigea-t-il d'un ton impérieux. C'est un ordre ! ajouta-t-il comme le jeune homme ne bougeait pas.
Youri qui avait été habitué avec les Boulgs à obéir même quand cela lui déplaisait, se leva promptement de son lit et s'allongea aux côtés du prince. Il veilla toutefois à garder le plus d'espace possible entre eux. Voyant cela, Aldrick fit la moue. Il n'avait guère envie de remettre le sujet de leur discorde sur le tapis... Tout plutôt que ça !
– Viens plus près ! ordonna-t-il.
Youri s'exécuta avec une mauvaise grâce évidente. Aldrick tenta alors de l'embrasser, mais le jeune homme esquiva le baiser en détournant la tête.
– Tu es vraiment fâché, hein ?
Le jeune homme ne répondit pas. Son mutisme était irritant. Agaçant. Insupportable.
– Tout ça parce que j'ai eu le malheur de faire une remarque sur ton précieux petit frère... s'énerva Aldrick.
Pas de réaction.
– C'est ça que je n'aime pas chez ton frère ! Le fait qu'il compte plus pour toi que moi ! Si tu devais choisir entre sauver sa vie et la mienne, tu n'hésiterais pas trente secondes!
Youri sursauta, comme s'il avait été piqué par une guêpe.
– Être obligé de faire un tel choix me rendrait malade !
– Peut-être, mais tu sauverais ton frère.
Youri frissonna. Il y eut un bref silence, puis il murmura finalement d'une voix éteinte :
– Oui, sans doute que oui. C'est mon petit frère, après tout... mais, je te suivrai dans la mort.
– Pourquoi donc ? Moi, je ne suis que le prince que tu as le devoir de protéger, déclara Aldrick avec amertume.
– Tu es surtout l'homme que j'aime.
La colère mêlée de tristesse de Aldrick disparut aussi vite qu'elle était venue. Cette fois, il n'y avait pas de « je crois » dans la déclaration de Youri.
– Tu veux bien répéter ça...
– Je t'aime, redit le jeune homme avec douceur en prenant dans ses bras Aldrick.
– Mais ton frère... commença le prince, toujours tourmenté.
Youri l'interrompit :
– Vous êtes tous deux chers à mon cœur. Tu n'as pas à être jaloux de lui.
Ces mots firent réaliser à Aldrick que l'amour que Youri portait à son frère et celui qu'il éprouvait à son égard, était bien différent. Ils n'étaient pas comparables. Sa jalousie n'avait par conséquent pas lieu d'être.
– Viens dans mon lit ! exigea-t-il d'un ton impérieux. C'est un ordre ! ajouta-t-il comme le jeune homme ne bougeait pas.
Youri qui avait été habitué avec les Boulgs à obéir même quand cela lui déplaisait, se leva promptement de son lit et s'allongea aux côtés du prince. Il veilla toutefois à garder le plus d'espace possible entre eux. Voyant cela, Aldrick fit la moue. Il n'avait guère envie de remettre le sujet de leur discorde sur le tapis... Tout plutôt que ça !
– Viens plus près ! ordonna-t-il.
Youri s'exécuta avec une mauvaise grâce évidente. Aldrick tenta alors de l'embrasser, mais le jeune homme esquiva le baiser en détournant la tête.
– Tu es vraiment fâché, hein ?
Le jeune homme ne répondit pas. Son mutisme était irritant. Agaçant. Insupportable.
– Tout ça parce que j'ai eu le malheur de faire une remarque sur ton précieux petit frère... s'énerva Aldrick.
Pas de réaction.
– C'est ça que je n'aime pas chez ton frère ! Le fait qu'il compte plus pour toi que moi ! Si tu devais choisir entre sauver sa vie et la mienne, tu n'hésiterais pas trente secondes!
Youri sursauta, comme s'il avait été piqué par une guêpe.
– Être obligé de faire un tel choix me rendrait malade !
– Peut-être, mais tu sauverais ton frère.
Youri frissonna. Il y eut un bref silence, puis il murmura finalement d'une voix éteinte :
– Oui, sans doute que oui. C'est mon petit frère, après tout... mais, je te suivrai dans la mort.
– Pourquoi donc ? Moi, je ne suis que le prince que tu as le devoir de protéger, déclara Aldrick avec amertume.
– Tu es surtout l'homme que j'aime.
La colère mêlée de tristesse de Aldrick disparut aussi vite qu'elle était venue. Cette fois, il n'y avait pas de « je crois » dans la déclaration de Youri.
– Tu veux bien répéter ça...
– Je t'aime, redit le jeune homme avec douceur en prenant dans ses bras Aldrick.
– Mais ton frère... commença le prince, toujours tourmenté.
Youri l'interrompit :
– Vous êtes tous deux chers à mon cœur. Tu n'as pas à être jaloux de lui.
Ces mots firent réaliser à Aldrick que l'amour que Youri portait à son frère et celui qu'il éprouvait à son égard, était bien différent. Ils n'étaient pas comparables. Sa jalousie n'avait par conséquent pas lieu d'être.
2 commentaires:
Oh c'est trop mignon cette petite dispute entre amoureux ^_____^
Merci du temps que tu prends pour nous offrir ces épisodes tous aussi plus géniaux les uns que les autres :)
Le meilleure dans la dispute, c'est la réconciliation ! :)
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