Il poussa la porte des cuisines et entra. Il repéra aussitôt Gulrik qui, un petit pain doré à la main, bavardait joyeusement avec une orc.
Cherchait-il à la charmer dans le but de la mettre dans son lit ? Une vive tristesse s’empara de Cyan. Savoir que l’orc pouvait séduire n’importe qui était une chose, et y assister en était une autre. C’était douloureux.
Il savait bien pourtant qu’il n’était rien pour Gulrik, rien d’autre qu’un des multiples partenaires avec lequel il avait couché. Pour Cyan, c’était différent. Gulrik était son premier. Son seul. Son unique. Et il ne souhaitait personne d’autre.
Il l’aimait, réalisa-t-il.
Gulrik qui en avait apparemment fini avec l’orc boulangère avança droit vers lui.
Cyan, bien que troublé par les sentiments dont il venait de prendre conscience, alla à sa rencontre.
— Tu te portes bien ? demanda l’orc.
Cyan acquiesça, le « oui et vous » restant coincé dans sa gorge nouée.
Il fallait qu’il dise quelque chose, n’importe quoi pour le retenir, ne serait-ce qu’un instant. Excepté que c’était une mauvaise idée. Il avait du travail et Vaknor risquait de revenir l’ennuyer si jamais il les voyaient discuter ensemble.
Il chercha l’inopportun des yeux. La Déesse soit louée, l’orc aux yeux d’or n’était pas en vue.
— Tu as l’air nerveux, commenta Gulrik.
Oh, ça oui, Cyan l’était et pour plein de raisons.
— Je… Je vous ai vu combattre dans la cour.
Cyan avait bégayé et dit la première chose qui lui était passé par la tête, comme si Gulrik en avait quelque chose à faire qu’un humain ait assisté à son entraînement.
— Roknok est un adversaire de taille, mais j’ai eu le dessus, déclara Gukrik, triomphal.
Cyan avait hélas raté cette partie. Il n’osa le préciser.
— Roknok est impressionnant, confirma-t-il, faute d’une meilleure répartie.
Gulrik se renfrogna.
— Cela ne l’a pas empêché de perdre.
Cyan ne connaissait pas assez bien les orcs pour savoir si Gulrik était effectivement meilleur que Roknok ou si le garde avait préféré laisser la victoire à son prince. Ce qu’il savait en revanche, c’est que s’il ne trouvait rien à répliquer, la conversation allait se terminer et Gulrik, partir. En même temps, le retenir avec des mots creux semblait contre-productif.
Cherchait-il à la charmer dans le but de la mettre dans son lit ? Une vive tristesse s’empara de Cyan. Savoir que l’orc pouvait séduire n’importe qui était une chose, et y assister en était une autre. C’était douloureux.
Il savait bien pourtant qu’il n’était rien pour Gulrik, rien d’autre qu’un des multiples partenaires avec lequel il avait couché. Pour Cyan, c’était différent. Gulrik était son premier. Son seul. Son unique. Et il ne souhaitait personne d’autre.
Il l’aimait, réalisa-t-il.
Gulrik qui en avait apparemment fini avec l’orc boulangère avança droit vers lui.
Cyan, bien que troublé par les sentiments dont il venait de prendre conscience, alla à sa rencontre.
— Tu te portes bien ? demanda l’orc.
Cyan acquiesça, le « oui et vous » restant coincé dans sa gorge nouée.
Il fallait qu’il dise quelque chose, n’importe quoi pour le retenir, ne serait-ce qu’un instant. Excepté que c’était une mauvaise idée. Il avait du travail et Vaknor risquait de revenir l’ennuyer si jamais il les voyaient discuter ensemble.
Il chercha l’inopportun des yeux. La Déesse soit louée, l’orc aux yeux d’or n’était pas en vue.
— Tu as l’air nerveux, commenta Gulrik.
Oh, ça oui, Cyan l’était et pour plein de raisons.
— Je… Je vous ai vu combattre dans la cour.
Cyan avait bégayé et dit la première chose qui lui était passé par la tête, comme si Gulrik en avait quelque chose à faire qu’un humain ait assisté à son entraînement.
— Roknok est un adversaire de taille, mais j’ai eu le dessus, déclara Gukrik, triomphal.
Cyan avait hélas raté cette partie. Il n’osa le préciser.
— Roknok est impressionnant, confirma-t-il, faute d’une meilleure répartie.
Gulrik se renfrogna.
— Cela ne l’a pas empêché de perdre.
Cyan ne connaissait pas assez bien les orcs pour savoir si Gulrik était effectivement meilleur que Roknok ou si le garde avait préféré laisser la victoire à son prince. Ce qu’il savait en revanche, c’est que s’il ne trouvait rien à répliquer, la conversation allait se terminer et Gulrik, partir. En même temps, le retenir avec des mots creux semblait contre-productif.
3 commentaires:
Merci pour l'épisode, quand je disais dans celui précédent "larguer comme un moins que rien" ce n'était pas méchant envers Cyan je cherchais les mots juste pour exprimer ce qu'on ressent pour lui avec sa vie malheureuse, ni à sa place parmi les humains ni parmi les orcs... on sent sa détresse et je sais bien que Gulrik ne sait pas comment agir avec lui c'est nouveau pour lui cette attirance pour un humain ^___^
Enfin bref, là j'ai adoré la réplique de Cyan qui inconsciemment à rendu Gulrik jaloux de Roknok XD Le chemin est encore long pour eux deux mais au moins maintenant Cyan est conscient de son amour ^o^
Hâte de lire la suite, bon week-end :D
Cyan qui fiini par reconnaitre ses sentiments ! Je pensait que ça lui prendrait plus de temps.
Et Gulrik qui se renfrogne parce que Cyan trouve Roknok impressionnant. ^^
Que de bonnes avancées dans cet épisode. ^^
Merci pour cette suite et bon Week-end.
Que vous soyez deux à commenter et discuter de chaque épisode est un vrai bonheur pour moi !
Oui, Cyan a finalement ouvert les yeux sur ses sentiments !
Je me suis demandée si c'était un peu tôt, mais en même temps, je trouvais que c'était un bon moment.
Bon week-end à vous !
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