— Qu’as-tu de si spécial, l’humain ? attaqua Vaknor.
— Rien, répondit Cyan, regrettant l’absence de verrou à sa porte.
Lui qui avait été si content d’avoir un lit et un peu d’intimité, de ne pas coucher dans un dortoir...
— Je ne te crois pas. Tu es si bon que ça à baiser ?
Cyan ne savait pas comment Vaknor et le roi avaient deviné que lui et Gulrik avaient eu des rapports sexuels, mais le regard et le ton mauvais de Vaknor ne promettaient rien de bon.
— Non… Il a juste eu pitié de moi.
Cela lui faisait mal de le dire, car ce n’était pas une vérité agréable, mais il espérait bien qu’elle calmerait Vaknor.
— Peut-être, voulut bien admettre l’orc. Oui, cela doit-être cela, ajouta-t-il avec une satisfaction mauvaise qui fit froid dans le dos à Cyan.
Après le départ de Vaknor, il mit longtemps à s’endormir, craignant qu’il ne revienne.
Une nouvelle journée épuisante s’écoula.
Cyan, en allant puiser de l’eau, eu la chance d’apercevoir Gulrik qui traversait à la cour. Le prince le repéra aussi et lui adressa un salut de la main.
Cette nuit-là, la Déesse soit louée, Vaknor ne lui rendit pas visite.
L’aube se leva sur un nouveau jour bien rempli.
Cyan portait avec peine un seau pour les cochons quand il vit Gulrik s’entraîner aux combats à mains nues avec l’orc massif qui gardait la salle du trône lors de son arrivée.
Cyan ne put s’empêcher de ralentir pour admirer les orcs. Il était loin d’être le seul distrait par le spectacle qu’ils offraient. De nombreux orcs s’étaient même assis pour regarder.
Cyan reprit sa marche. Il ne pouvait pas se permettre de paresser. Il était humain.
Quand il repassa dans l’autre sens, le combat était terminé et Gulrik avait disparu de même que son adversaire.
Cyan ravala sa déception.
Il aurait déjà dû être content d’avoir l’opportunité de le voir, ne serait qu’un instant. Il n’aurait peut-être pas cette chance les jours suivants.
Gulrik lui manquait.
Durant le séjour à Manchor, puis pendant le voyage à la forteresse, ils avaient été constamment ensemble, il avait même dormi avec lui.
Cyan avait à présent une conscience aiguë de sa solitude.
— Rien, répondit Cyan, regrettant l’absence de verrou à sa porte.
Lui qui avait été si content d’avoir un lit et un peu d’intimité, de ne pas coucher dans un dortoir...
— Je ne te crois pas. Tu es si bon que ça à baiser ?
Cyan ne savait pas comment Vaknor et le roi avaient deviné que lui et Gulrik avaient eu des rapports sexuels, mais le regard et le ton mauvais de Vaknor ne promettaient rien de bon.
— Non… Il a juste eu pitié de moi.
Cela lui faisait mal de le dire, car ce n’était pas une vérité agréable, mais il espérait bien qu’elle calmerait Vaknor.
— Peut-être, voulut bien admettre l’orc. Oui, cela doit-être cela, ajouta-t-il avec une satisfaction mauvaise qui fit froid dans le dos à Cyan.
Après le départ de Vaknor, il mit longtemps à s’endormir, craignant qu’il ne revienne.
Une nouvelle journée épuisante s’écoula.
Cyan, en allant puiser de l’eau, eu la chance d’apercevoir Gulrik qui traversait à la cour. Le prince le repéra aussi et lui adressa un salut de la main.
Cette nuit-là, la Déesse soit louée, Vaknor ne lui rendit pas visite.
L’aube se leva sur un nouveau jour bien rempli.
Cyan portait avec peine un seau pour les cochons quand il vit Gulrik s’entraîner aux combats à mains nues avec l’orc massif qui gardait la salle du trône lors de son arrivée.
Cyan ne put s’empêcher de ralentir pour admirer les orcs. Il était loin d’être le seul distrait par le spectacle qu’ils offraient. De nombreux orcs s’étaient même assis pour regarder.
Cyan reprit sa marche. Il ne pouvait pas se permettre de paresser. Il était humain.
Quand il repassa dans l’autre sens, le combat était terminé et Gulrik avait disparu de même que son adversaire.
Cyan ravala sa déception.
Il aurait déjà dû être content d’avoir l’opportunité de le voir, ne serait qu’un instant. Il n’aurait peut-être pas cette chance les jours suivants.
Gulrik lui manquait.
Durant le séjour à Manchor, puis pendant le voyage à la forteresse, ils avaient été constamment ensemble, il avait même dormi avec lui.
Cyan avait à présent une conscience aiguë de sa solitude.
4 commentaires:
Décidément j'ai bien de la peine pour Cyan T__T j'ai eue peur que Vaknor l'agresse sexuellement pour se venger
Merci pour l'épisode, on sent bien la détresse de Cyan, on a vraiment l'impression qu'il a été largué parmi les orcs comme un moins que rien ^^"
Je suis curieuse de voir ce qui se passe dans la tête de Gulrik quand il croise Cyan ^__^
Hâte de lire la suite ^o^
Il y a encore quelques épisodes du point de vue de Cyan avant d'en revenir à celui de Gulrik... :)
J'ai eu la même peur quand Vaknor était dans la chambre. ><
Pour moi "il n'a pas été largué parmi les orcs comme un moins que rien", c'est juste que Gulrik ne sais pas trop comment se comporter. Il essaie d'agir tel qu'il pense être normal pour une personne envers qui il pense ne pas avoir de sentiment particulier.
Merci pour cette suite. ^^
Cyan est certes un peu perdu parmi les orcs, mais Gulrik ne l'a en effet pas non plus complètement abandonné.
PS : Vous avez raison d'avoir peur de Vaknor.
Enregistrer un commentaire