Vaknor se montra plutôt avare en explications, mais les tâches demandées à Cyan n’en nécessitaient pas vraiment.
Cyan n’eut plus qu’à se mettre à l’ouvrage sous les regards curieux des orcs.
Le vieil Polnuk veillait cependant au grain et il rappela tout le monde à l’ordre.
— Ne vous laissez pas distraire par l’humain parmi nous et s’il vous dérange, allez vous plaindre au prince !
Il ne pouvait pas à être sérieux.
Cyan qui avait déjà été de corvée de vaisselle dans son enfance quand il travaillait à l’auberge, n’eut pas de mal à laver choppes, assiettes, louches et couteaux. Il eut en revanche du mal avec certains plats particulièrement lourds.
Vaknor se moqua de sa faiblesse et d’autres orcs rirent face aux efforts que Cyan devait fournir pour les manipuler.
Cela ne dérangea pas vraiment Cyan. Il avait l’habitude. Ce qui comptait, c’était que Polnuk soit satisfait.
Porter des seaux d’épluchures dehors se révéla également une tâche dure, de même que tirer et ramener de l’eau du puits. Cyan ne manquait pas de muscles – il avait longtemps travaillé à la forge – mais sa force était moindre par rapport à celles des orcs.
A la fin de la journée, il n’en pouvait plus. Il avait les mains rouges et douloureuses et des tiraillements dans les bras, mais l’estomac bien plein. Les orcs étaient généreux sur les portions servies. C’était même trop pour Cyan qui en tant qu’humain n’avait pas le même gabarit à nourrir.
Après avoir refermé la porte de la pièce qui lui avait été attribué, il s’allongea et s’endormit sur le champ.
Un coup à sa porte le réveilla en sursaut à l’aube.
— Debout, l’humain !
Cyan se leva de suite.
Il fit un tour aux latrines, en essayant d’ignorer les orcs qui le fixaient, puis se rendit aux cuisines.
Après un petit déjeuner copieux, Cyan lava, frotta et porta quantité de seaux.
Les orcs qui l’entouraient lui prêtaient déjà moins d’attention que la veille. D’ici quelques jours, ils en viendraient à l’ignorer.
En tout cas, hormis Polnuk et Vaknor, nul ne s’était embêté à lui adresser la parole. Leur curiosité n’allait apparemment pas jusque là. A moins que ce soit parce que personne n’ait envie d’être vu en train de faire ami-ami avec un humain.
Cyan n’eut plus qu’à se mettre à l’ouvrage sous les regards curieux des orcs.
Le vieil Polnuk veillait cependant au grain et il rappela tout le monde à l’ordre.
— Ne vous laissez pas distraire par l’humain parmi nous et s’il vous dérange, allez vous plaindre au prince !
Il ne pouvait pas à être sérieux.
Cyan qui avait déjà été de corvée de vaisselle dans son enfance quand il travaillait à l’auberge, n’eut pas de mal à laver choppes, assiettes, louches et couteaux. Il eut en revanche du mal avec certains plats particulièrement lourds.
Vaknor se moqua de sa faiblesse et d’autres orcs rirent face aux efforts que Cyan devait fournir pour les manipuler.
Cela ne dérangea pas vraiment Cyan. Il avait l’habitude. Ce qui comptait, c’était que Polnuk soit satisfait.
Porter des seaux d’épluchures dehors se révéla également une tâche dure, de même que tirer et ramener de l’eau du puits. Cyan ne manquait pas de muscles – il avait longtemps travaillé à la forge – mais sa force était moindre par rapport à celles des orcs.
A la fin de la journée, il n’en pouvait plus. Il avait les mains rouges et douloureuses et des tiraillements dans les bras, mais l’estomac bien plein. Les orcs étaient généreux sur les portions servies. C’était même trop pour Cyan qui en tant qu’humain n’avait pas le même gabarit à nourrir.
Après avoir refermé la porte de la pièce qui lui avait été attribué, il s’allongea et s’endormit sur le champ.
Un coup à sa porte le réveilla en sursaut à l’aube.
— Debout, l’humain !
Cyan se leva de suite.
Il fit un tour aux latrines, en essayant d’ignorer les orcs qui le fixaient, puis se rendit aux cuisines.
Après un petit déjeuner copieux, Cyan lava, frotta et porta quantité de seaux.
Les orcs qui l’entouraient lui prêtaient déjà moins d’attention que la veille. D’ici quelques jours, ils en viendraient à l’ignorer.
En tout cas, hormis Polnuk et Vaknor, nul ne s’était embêté à lui adresser la parole. Leur curiosité n’allait apparemment pas jusque là. A moins que ce soit parce que personne n’ait envie d’être vu en train de faire ami-ami avec un humain.
3 commentaires:
Même s'il n'est plus parmi les humains j'ai l'impression que c'est un éternel recommencement pour Cyan d'être traité comme un intrus je suis triste pour lui mais au moins il mange à sa faim ^^"
Merci pour l'épisode, à chaque fin de lecture je suis toujours un peu plus impatiente de lire la suite et voir comment l'histoire va évoluer ^___^
Hâte de lire le prochain épisode :D
Je suis contente que tu sois bien accrochée à cette histoire que je prends beaucoup de plaisir à écrire ! :)
Comme dit Jeckyll "au moins il mange à sa faim", c'est une amélioration à avant.
Merci pour cette suite.
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