Cyan aurait voulu que la chaleur de la main de Gulrik sur lui ne s’estompe pas. Il se demandait ce qu’il faisait là devant ce vieil orc barbu qui parlait tranquillement de manger des humains.
— Notre prince est bien gentil, mais j’ai d’autres choses à faire que m’occuper de ses chats errants.
Cyan ne commenta pas. Que Gulrik soit du genre à ramasser des animaux blessés ne le surprenait pas.
— Vaknor, viens ! s’exclama Polnuk. Tu as suivi la situation, n’est-ce pas ? Charge-toi de lui, veux-tu.
Un orc aux yeux d’or et aux oreilles percées de plusieurs anneaux de bronze approcha dans son pagne qui ne cachait rien de sa musculature.
— Bien, répondit-il.
— Toi qui est toujours soucieux de plaire au prince, traite-le bien.
Le vieil orc s’éloigna sur ces mots, laissant Cyan aux bons soins de Vaknor qui le jaugea du regard avant de se pencher vers lui, narines frémissantes.
Cyan éprouva un sentiment de gêne profond. A la réflexion, la compagnie de Polnuk semblait préférable.
Une grimace déforma les traits de Vaknor.
— Ne t’y crois pas trop parce que tu as eu la faveur du prince, cracha-t-il.
Cyan rentra la tête dans les épaules. Il n’avait pas besoin qu’on lui dise. Il savait bien à quoi s’en tenir. Gulrik avait eu pitié de lui et s’était amusé avec lui, et à présent, c’était fini. La parenthèse enchantée était close.
Même si Gulrik ne s’était pas révélé être un prince, le résultat aurait été identique. Il aurait peut-être été aussi bien que le roi des orcs décide de renvoyer Cyan à Manchor, mais au moins, il avait du travail.
— Il ne baise guère plus de deux fois avec la même personne, précisa Vaknor.
Deux choses, l’une, soit l’orc aux yeux d’or avait déjà eu le privilège de partager la couche du prince, soit il comptait le faire un jour.
— Compris ? demanda Vaknor.
— Oui.
L’orc se redressa enfin et lui fit visiter les cuisines.
Les cheminées étaient vastes, occupées par des marmites ou des pièces de viandes pour certaines placées sur des tourne-broches maniés par de jeunes orcs.
Sur de grandes tables, des femmes orcs coupaient, épluchaient, pétrissaient ou mélangeaient.
Il y avait de grands bacs de pierre où assiettes, gobelets et plats étaient lavés.
Vaknor le conduisit jusqu’à une porte s’ouvrant sur la cour où se trouvait le puits et les seaux d’épluchures qui devaient être portés aux cochons, de l’autre côté.
Pour finir, il désigna l’aile où chacun d’entre eux avait une chambre et un lit.
— Notre prince est bien gentil, mais j’ai d’autres choses à faire que m’occuper de ses chats errants.
Cyan ne commenta pas. Que Gulrik soit du genre à ramasser des animaux blessés ne le surprenait pas.
— Vaknor, viens ! s’exclama Polnuk. Tu as suivi la situation, n’est-ce pas ? Charge-toi de lui, veux-tu.
Un orc aux yeux d’or et aux oreilles percées de plusieurs anneaux de bronze approcha dans son pagne qui ne cachait rien de sa musculature.
— Bien, répondit-il.
— Toi qui est toujours soucieux de plaire au prince, traite-le bien.
Le vieil orc s’éloigna sur ces mots, laissant Cyan aux bons soins de Vaknor qui le jaugea du regard avant de se pencher vers lui, narines frémissantes.
Cyan éprouva un sentiment de gêne profond. A la réflexion, la compagnie de Polnuk semblait préférable.
Une grimace déforma les traits de Vaknor.
— Ne t’y crois pas trop parce que tu as eu la faveur du prince, cracha-t-il.
Cyan rentra la tête dans les épaules. Il n’avait pas besoin qu’on lui dise. Il savait bien à quoi s’en tenir. Gulrik avait eu pitié de lui et s’était amusé avec lui, et à présent, c’était fini. La parenthèse enchantée était close.
Même si Gulrik ne s’était pas révélé être un prince, le résultat aurait été identique. Il aurait peut-être été aussi bien que le roi des orcs décide de renvoyer Cyan à Manchor, mais au moins, il avait du travail.
— Il ne baise guère plus de deux fois avec la même personne, précisa Vaknor.
Deux choses, l’une, soit l’orc aux yeux d’or avait déjà eu le privilège de partager la couche du prince, soit il comptait le faire un jour.
— Compris ? demanda Vaknor.
— Oui.
L’orc se redressa enfin et lui fit visiter les cuisines.
Les cheminées étaient vastes, occupées par des marmites ou des pièces de viandes pour certaines placées sur des tourne-broches maniés par de jeunes orcs.
Sur de grandes tables, des femmes orcs coupaient, épluchaient, pétrissaient ou mélangeaient.
Il y avait de grands bacs de pierre où assiettes, gobelets et plats étaient lavés.
Vaknor le conduisit jusqu’à une porte s’ouvrant sur la cour où se trouvait le puits et les seaux d’épluchures qui devaient être portés aux cochons, de l’autre côté.
Pour finir, il désigna l’aile où chacun d’entre eux avait une chambre et un lit.
3 commentaires:
Hé bien pauvre Cyan je sens qu'il ne s'est pas fait un ami en la personne de Vaknor ^^"
Merci pour l'épisode, j'ai hâte de lire la suite pour voir comment va être traité Cyan et ce que Gulrik fait de son côté ^___^
Bon début de semaine à toi :D
Hé ben ça promet !
Pauvre Cyan. ><
Merci pour cette suite.
Et Cyan n'a pas fini d'en voir des vertes et des pas mûres ! Oui, le pauvre, je ne vais pas le ménager.
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