— Que penses-tu de mon fils ?
Les joues de Cyan devinrent toutes rouges. Il suffisait à priori de l’embarrasser pour parvenir à ce résultat. Cela donne presque envie de le faire exprès parce que c’était vraiment fascinant.
— Qu’il est généreux, votre majesté. Il m’a offert des chaussures spéciales pour corriger mon boitement.
— Que signifient ses marques sur ton visage ?
Gulrik remarqua que Cyan se raidissait.
— Rien. Elles sont de naissance, votre majesté.
Son père se leva de son trône et attrapa brusquement Cyan pour examiner la paume de ses mains, puis il l’empoignant par le menton sans ménagement, forçant l’humain à ouvrir les lèvres.
Gulrik serra les poings, n’appréciant guère le traitement qu’infligeait son père à Cyan.
— Je vais tolérer sa présence pour le moment, déclara son père en libérant Cyan. Mais pas juste pour chauffer ton lit, ajouta-t-il.
Gulrik aurait mieux fait de se retenir d’utiliser la bouche de Cyan. Excepté que c’était trop bon et qu’il avait envie de recommencer.
— Cela n’a jamais été mon intention.
— J’espère bien ! s’exclama son père avant de les renvoyer d’un geste impérieux de la main.
Un instant plus tard, ils étaient dehors. Gulrik détacha aussitôt Cyan et rendit la lanière à Roknok.
Sur le chemin, il avait eu le temps de réfléchir quel travail pourrait faire Cyan à la forteresse. Ils manquaient toujours de bras aux cuisines. Il y conduisit Cyan et l’introduisit auprès du vieux Polnuk qui régnait sur les lieux.
— Les humains ne sont pas bons à manger, grommela le vieil orc, comme s’il avait eu un jour l’occasion de goûter à la chair humaine.
Il n’était pas assez vieux pour cela. Mais durant la guerre, en période de famine, certains orcs avaient en effet testé.
Cyan, blanc, muet et raide, coula un regard inquiet à Gulrik qui lui adressa un sourire rassurant. Il aurait peut-être dû préparer l’humain au côté pince-sans-rire de Polnuk.
— Je suis certain que tu sauras faire meilleur usage de lui, déclara Gulrik.
— Humpf. Pas envie qu’il m’empoisonne mes plats. Enfin, je suppose qu’il peut nettoyer la vaisselle et évacuer les déchets, répondit Polnuk en tirant sur sa barbe blanche.
— Oui, confirma Cyan.
Ce n’était peut-être pas des tâches attrayantes, mais il était placé.
Gulrik n’avait plus qu’à laisser l’humain. Il se sentait étrangement réticent à le faire. Il n’avait néanmoins aucune raison valable de s’attarder. Il pressa l’épaule de Cyan et s’en fut.
Les joues de Cyan devinrent toutes rouges. Il suffisait à priori de l’embarrasser pour parvenir à ce résultat. Cela donne presque envie de le faire exprès parce que c’était vraiment fascinant.
— Qu’il est généreux, votre majesté. Il m’a offert des chaussures spéciales pour corriger mon boitement.
— Que signifient ses marques sur ton visage ?
Gulrik remarqua que Cyan se raidissait.
— Rien. Elles sont de naissance, votre majesté.
Son père se leva de son trône et attrapa brusquement Cyan pour examiner la paume de ses mains, puis il l’empoignant par le menton sans ménagement, forçant l’humain à ouvrir les lèvres.
Gulrik serra les poings, n’appréciant guère le traitement qu’infligeait son père à Cyan.
— Je vais tolérer sa présence pour le moment, déclara son père en libérant Cyan. Mais pas juste pour chauffer ton lit, ajouta-t-il.
Gulrik aurait mieux fait de se retenir d’utiliser la bouche de Cyan. Excepté que c’était trop bon et qu’il avait envie de recommencer.
— Cela n’a jamais été mon intention.
— J’espère bien ! s’exclama son père avant de les renvoyer d’un geste impérieux de la main.
Un instant plus tard, ils étaient dehors. Gulrik détacha aussitôt Cyan et rendit la lanière à Roknok.
Sur le chemin, il avait eu le temps de réfléchir quel travail pourrait faire Cyan à la forteresse. Ils manquaient toujours de bras aux cuisines. Il y conduisit Cyan et l’introduisit auprès du vieux Polnuk qui régnait sur les lieux.
— Les humains ne sont pas bons à manger, grommela le vieil orc, comme s’il avait eu un jour l’occasion de goûter à la chair humaine.
Il n’était pas assez vieux pour cela. Mais durant la guerre, en période de famine, certains orcs avaient en effet testé.
Cyan, blanc, muet et raide, coula un regard inquiet à Gulrik qui lui adressa un sourire rassurant. Il aurait peut-être dû préparer l’humain au côté pince-sans-rire de Polnuk.
— Je suis certain que tu sauras faire meilleur usage de lui, déclara Gulrik.
— Humpf. Pas envie qu’il m’empoisonne mes plats. Enfin, je suppose qu’il peut nettoyer la vaisselle et évacuer les déchets, répondit Polnuk en tirant sur sa barbe blanche.
— Oui, confirma Cyan.
Ce n’était peut-être pas des tâches attrayantes, mais il était placé.
Gulrik n’avait plus qu’à laisser l’humain. Il se sentait étrangement réticent à le faire. Il n’avait néanmoins aucune raison valable de s’attarder. Il pressa l’épaule de Cyan et s’en fut.
2 commentaires:
Hé bien quelle première rencontre avec le roi des orcs, on peux dire que les humains ne sont pas les bienvenus à Orcania ^^"
Merci pour l'épisode, maintenant que Gulrik a trouvé du travail à Cyan je suis curieuse de voir comment ils vont vivre la séparation et comment tu vas faire évoluer l'histoire ^___^
Bon week-end XD
Ils ne sont pas complètement séparés, mais clairement, ils ne sont plus dans la même sphère... Et plein, plein de choses sont prévues !
Bon week-end ! :)
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