— Je lui ai promis du travail. Ne compte pas sur moi pour revenir sur ma parole.
— Promis ?!
Son père s’étouffa à moitié sur le mot. Une promesse, c’était quelque chose d’important pour un orc.
Gulrik n’avait dans les faits donnés aucune garantie à Cyan. Il s’en voulut presque de mettre son père dans un état pareil pour un humain. Cependant, Cyan méritait d’avoir une place quelque part et si ce n’était pas chez les humains, pourquoi pas chez les orcs ?
— Fais-le entrer. Mains attachées.
Gulrik, même s’il en avait envie, se retint de protester. Son père allait se rendre compte de lui-même que c’était une précaution aussi vaine que stupide.
Il quitta la salle du trône et transmit les instructions royales.
Cyan, tout pâle, se tenait immobile telle une statue de marbre en face de Roknok. C’est à peine s’il respirait.
Il tendit docilement les poignets pour que Roknok lui attache les mains avec une des multiples lanières de cuir qu’il avait autour de sa taille.
Gulrik serra les mâchoires en voyant Roknok toucher Cyan. Il savait que Roknok ne faisait jamais que son travail, mais Gulrik eut du mal à se contenir. Cyan était à lui. En quelque sorte. Son instinct possessif et protecteur à son égard avait assurément pris une ampleur déplacée. Fort heureusement, maintenant qu’il était de retour chez lui, il allait pouvoir mettre un peu de distance entre eux et tout allait redevenir normal. Il aurait juste à s’assurer de façon périodique que Cyan s’était bien intégré. Du moins, si son père daignait accepter que l’humain reste.
La porte fut rouverte.
Cyan l’accompagna à l’intérieur, tête basse et une détestable odeur de peur accrochée à lui. Il aurait pourtant dû savoir que Gulrik ne laisserait personne le blesser.
— Présente-toi, humain, ordonna son père d’un ton aussi glacial que royal.
— Je m’appelle Cyan, votre majesté, bredouilla l’humain sans donner aucune précision supplémentaire.
Le silence se prolongea, plein de tension avant que son père n’explose.
— Je le savais déjà, ça ! D’où viens-tu ? Quel âge as-tu ? Qui sont tes parents ?
Cyan répondit d’une voix mal assurée et hésitante :
— J’ai été abandonné à Manchor quand j’étais bébé et élevé au temple durant mes premières années, j’ai ensuite été pris dans une auberge pour faire le ménage. Quand j’ai été remplacé par un autre enfant et j’ai fini par trouver du travail dans une forge jusqu’à la mort de son propriétaire et enfin, votre fils m’a embauché comme guide.
Gulrik ne savait pas s’il devait remercier son père qui en interrogeant l’humain, lui permettait d’en apprendre plus sur ce dernier ou le maudire, parce que l’histoire de Cyan était bien triste.
— Promis ?!
Son père s’étouffa à moitié sur le mot. Une promesse, c’était quelque chose d’important pour un orc.
Gulrik n’avait dans les faits donnés aucune garantie à Cyan. Il s’en voulut presque de mettre son père dans un état pareil pour un humain. Cependant, Cyan méritait d’avoir une place quelque part et si ce n’était pas chez les humains, pourquoi pas chez les orcs ?
— Fais-le entrer. Mains attachées.
Gulrik, même s’il en avait envie, se retint de protester. Son père allait se rendre compte de lui-même que c’était une précaution aussi vaine que stupide.
Il quitta la salle du trône et transmit les instructions royales.
Cyan, tout pâle, se tenait immobile telle une statue de marbre en face de Roknok. C’est à peine s’il respirait.
Il tendit docilement les poignets pour que Roknok lui attache les mains avec une des multiples lanières de cuir qu’il avait autour de sa taille.
Gulrik serra les mâchoires en voyant Roknok toucher Cyan. Il savait que Roknok ne faisait jamais que son travail, mais Gulrik eut du mal à se contenir. Cyan était à lui. En quelque sorte. Son instinct possessif et protecteur à son égard avait assurément pris une ampleur déplacée. Fort heureusement, maintenant qu’il était de retour chez lui, il allait pouvoir mettre un peu de distance entre eux et tout allait redevenir normal. Il aurait juste à s’assurer de façon périodique que Cyan s’était bien intégré. Du moins, si son père daignait accepter que l’humain reste.
La porte fut rouverte.
Cyan l’accompagna à l’intérieur, tête basse et une détestable odeur de peur accrochée à lui. Il aurait pourtant dû savoir que Gulrik ne laisserait personne le blesser.
— Présente-toi, humain, ordonna son père d’un ton aussi glacial que royal.
— Je m’appelle Cyan, votre majesté, bredouilla l’humain sans donner aucune précision supplémentaire.
Le silence se prolongea, plein de tension avant que son père n’explose.
— Je le savais déjà, ça ! D’où viens-tu ? Quel âge as-tu ? Qui sont tes parents ?
Cyan répondit d’une voix mal assurée et hésitante :
— J’ai été abandonné à Manchor quand j’étais bébé et élevé au temple durant mes premières années, j’ai ensuite été pris dans une auberge pour faire le ménage. Quand j’ai été remplacé par un autre enfant et j’ai fini par trouver du travail dans une forge jusqu’à la mort de son propriétaire et enfin, votre fils m’a embauché comme guide.
Gulrik ne savait pas s’il devait remercier son père qui en interrogeant l’humain, lui permettait d’en apprendre plus sur ce dernier ou le maudire, parce que l’histoire de Cyan était bien triste.
2 commentaires:
Merci pour l'épisode du jour ^___^
Ah Gulrik vas-y essai de te convaincre qu'une fois rassuré de son sort tu oublieras Cyan et ne viendra le voir qu’occasionnellement XD
Pauvre Cyan,j'espère que le père de Gulrik prendra pitié de lui et verra qu'il n'est pas un danger ^^"
Vivement le prochain épisode ^o^
Ne compte pas trop sur le père de Gulrik...
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