Gulrik avait confiance en Roknok, mais il était tout de même mécontent d’abandonner Cyan derrière lui.
Il remonta la vaste salle jusqu’au massif trône de pierre où était assis son père, royal et indéchiffrable.
— Mon fils, j’ai ouïe dire que tu avais rapporté un humain dans tes bagages.
Gulrik ne s’étonna pas que son père soit déjà au courant. Un orc avait dû courir au devant d’eux pour le prévenir. C’était ridicule. Enfin, celui lui évitait de l’annoncer.
Plutôt que de répondre, il attendit de voir ce que son père en pensait, même s’il en avait une bonne idée.
— Tu ne nies pas, Gulrik ? Comment as-tu osé faire entrer à Orcania pareille vermine et jusque dans mon domaine de surcroît ?
— Nous recevons bien des dignitaires et des messagers humains de temps à autre.
— Contraints et forcés pour maintenir la paix. Cet humain sorti d’on ne sait où a toutes les chances d’être un espion doublé d’un assassin.
Gulrik rit, ce fut plus fort que lui, ce qui ne plut évidemment pas à son père.
— Il n’y a rien de drôle là-dedans, tonna son géniteur en assenant un coup de poing sur l’accoudoir de son trône.
— Cyan est inoffensif.
— Cyan ?
— C’est son nom. Je l’ai pris avec moi parce que les autres humains le maltraitaient.
La discussion fatiguait déjà Gulrik. Il avait été si agréable de ne pas avoir à parler pour rien ces derniers jours en compagnie de Cyan.
— Ce devait être juste une mise en scène. Tu as été trompé. Nous allons le renvoyer à Humania.
Son père allait user de sa royale autorité pour avoir le dernier mot, comme à chaque fois que Gulrik ne se comportait pas de la façon souhaitée.
Obtenir le droit de visiter Manchor avait été dur. Il lui avait fallu négocier pendant une longue année.
— Rencontre-le d’abord. Tu verras par toi-même que tu n’as rien à craindre de lui, que personne ne m’a berné.
Nul comédien n’aurait réussi pareille performance, ce mélange de fragilité et d’humilité, ce désir brut qu’il laissait transparaître pour Gulrik…
— Je n’ai pas de temps à perdre avec tes bêtises. Je ne veux pas qu’un humain séjourne chez moi. Tu es trop naïf de croire qu’il a été placé sur ton chemin par hasard.
Gulrik était plutôt d’avis que c’était le destin, mais il le garda pour lui. C’était trop en dévoiler, lui semblait-il.
Il remonta la vaste salle jusqu’au massif trône de pierre où était assis son père, royal et indéchiffrable.
— Mon fils, j’ai ouïe dire que tu avais rapporté un humain dans tes bagages.
Gulrik ne s’étonna pas que son père soit déjà au courant. Un orc avait dû courir au devant d’eux pour le prévenir. C’était ridicule. Enfin, celui lui évitait de l’annoncer.
Plutôt que de répondre, il attendit de voir ce que son père en pensait, même s’il en avait une bonne idée.
— Tu ne nies pas, Gulrik ? Comment as-tu osé faire entrer à Orcania pareille vermine et jusque dans mon domaine de surcroît ?
— Nous recevons bien des dignitaires et des messagers humains de temps à autre.
— Contraints et forcés pour maintenir la paix. Cet humain sorti d’on ne sait où a toutes les chances d’être un espion doublé d’un assassin.
Gulrik rit, ce fut plus fort que lui, ce qui ne plut évidemment pas à son père.
— Il n’y a rien de drôle là-dedans, tonna son géniteur en assenant un coup de poing sur l’accoudoir de son trône.
— Cyan est inoffensif.
— Cyan ?
— C’est son nom. Je l’ai pris avec moi parce que les autres humains le maltraitaient.
La discussion fatiguait déjà Gulrik. Il avait été si agréable de ne pas avoir à parler pour rien ces derniers jours en compagnie de Cyan.
— Ce devait être juste une mise en scène. Tu as été trompé. Nous allons le renvoyer à Humania.
Son père allait user de sa royale autorité pour avoir le dernier mot, comme à chaque fois que Gulrik ne se comportait pas de la façon souhaitée.
Obtenir le droit de visiter Manchor avait été dur. Il lui avait fallu négocier pendant une longue année.
— Rencontre-le d’abord. Tu verras par toi-même que tu n’as rien à craindre de lui, que personne ne m’a berné.
Nul comédien n’aurait réussi pareille performance, ce mélange de fragilité et d’humilité, ce désir brut qu’il laissait transparaître pour Gulrik…
— Je n’ai pas de temps à perdre avec tes bêtises. Je ne veux pas qu’un humain séjourne chez moi. Tu es trop naïf de croire qu’il a été placé sur ton chemin par hasard.
Gulrik était plutôt d’avis que c’était le destin, mais il le garda pour lui. C’était trop en dévoiler, lui semblait-il.
1 commentaire:
Merci pour cette suite ^___^ je sens que Gulrik n'a pas fini de prendre la défense de Cyan :)
Ce serait formidable si Gulrik et Cyan se mettait en couple cela créerais un lien puissant entre humain et orc pour maintenir une paix entre ces deux peuples ^o^
Très impatiente de lire la suite
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