Trois jours passèrent encore, Lukas gravant chaque fois une nouvelle encoche dans l’écorce du bâton qu’il avait planté près de leur abri dans l’unique but de marquer l’écoulement du temps.
La blessure de Wata guérit sans complication d’aucune sorte.
Lukas réussit à enfin embrocher un poisson !
Ils accomplirent les mêmes tâches quotidiennes répétitives indispensables à leur survie, agrémentées de petites pauses musicales, de pierre-feuille-ciseaux ainsi d’une sorte de Pictionnary doublé de mimes où il s’agissait de deviner ce que l’autre avait dessiné dans le sable. Wata avait un sacré coup de crayon – enfin, façon de parlé, vu qu’ils n’avaient que des bâtons à leur disposition. Avec la barrière de la langue, cela compliquait le jeu, et ils étaient rarement sûr d’avoir obtenu la bonne réponse. Ils avaient aussi tenté quelques parties d’1,2,3 soleil ou « Daruma ga koronda » selon Wata. C’était comme un retour enfance et cela avait le mérite d’être détendant, même si Lukas se sentait un peu idiot en le faisant.
C’était donc un jour comme autre quand soudain des cris étranges retentirent. Ils sursautèrent et Wata se mit à trembler. Lukas lui pressa l’épaule pour le réconforter. Même s’il n’avait aucune idée de l’animal que cela pouvait être, ils n’étaient pas sans défense : ils avaient des pierres, des bâtons pointus qui feraient d’acceptables javelots et du feu. Wata lui ayant appris à désigner ses objets, il répéta les mots et vit le jeune homme se détendre un peu.
Pour achever de le rassurer, Lukas mima quelqu’un grillant quelque chose au-dessus d’un feu, puis se régalant.
Wata sourit, ce qui ne les empêcha pas de rester sur le qui-vive le restant de la journée.
Le mystère des cris étranges fut heureusement résolu dès le lendemain. C’était un oiseau coloré dont Lukas ignorait bien sûr le nom. Ils essayèrent de le capturer avant que l’animal ne s’envole vers des cieux meilleurs. Lukas le regarda s’éloigner avec envie. Eux, ils étaient coincés sur l’île.
— A défaut de rôti, on pourrait peut-être manger des œufs ! s’exclama-t-il avec un enthousiasme forcé, tout en sachant très bien qu’ils n’avaient pas repéré de nids jusque là…
Wata dut sentir son découragement, car il se mit à dessiner dans le sable ce qui se révéla un gag muet. Ce n'était pas hilarant, mais voir un oiseau se faire gober en plein vol par un poisson lui remonta malgré tout le moral.
La blessure de Wata guérit sans complication d’aucune sorte.
Lukas réussit à enfin embrocher un poisson !
Ils accomplirent les mêmes tâches quotidiennes répétitives indispensables à leur survie, agrémentées de petites pauses musicales, de pierre-feuille-ciseaux ainsi d’une sorte de Pictionnary doublé de mimes où il s’agissait de deviner ce que l’autre avait dessiné dans le sable. Wata avait un sacré coup de crayon – enfin, façon de parlé, vu qu’ils n’avaient que des bâtons à leur disposition. Avec la barrière de la langue, cela compliquait le jeu, et ils étaient rarement sûr d’avoir obtenu la bonne réponse. Ils avaient aussi tenté quelques parties d’1,2,3 soleil ou « Daruma ga koronda » selon Wata. C’était comme un retour enfance et cela avait le mérite d’être détendant, même si Lukas se sentait un peu idiot en le faisant.
C’était donc un jour comme autre quand soudain des cris étranges retentirent. Ils sursautèrent et Wata se mit à trembler. Lukas lui pressa l’épaule pour le réconforter. Même s’il n’avait aucune idée de l’animal que cela pouvait être, ils n’étaient pas sans défense : ils avaient des pierres, des bâtons pointus qui feraient d’acceptables javelots et du feu. Wata lui ayant appris à désigner ses objets, il répéta les mots et vit le jeune homme se détendre un peu.
Pour achever de le rassurer, Lukas mima quelqu’un grillant quelque chose au-dessus d’un feu, puis se régalant.
Wata sourit, ce qui ne les empêcha pas de rester sur le qui-vive le restant de la journée.
Le mystère des cris étranges fut heureusement résolu dès le lendemain. C’était un oiseau coloré dont Lukas ignorait bien sûr le nom. Ils essayèrent de le capturer avant que l’animal ne s’envole vers des cieux meilleurs. Lukas le regarda s’éloigner avec envie. Eux, ils étaient coincés sur l’île.
— A défaut de rôti, on pourrait peut-être manger des œufs ! s’exclama-t-il avec un enthousiasme forcé, tout en sachant très bien qu’ils n’avaient pas repéré de nids jusque là…
Wata dut sentir son découragement, car il se mit à dessiner dans le sable ce qui se révéla un gag muet. Ce n'était pas hilarant, mais voir un oiseau se faire gober en plein vol par un poisson lui remonta malgré tout le moral.
1 commentaire:
Toujours aussi passionnante cette aventure chaque jour j'attends de rentrer du boulo pour lire la suite ^___^ c'est mon moment de détente et d'évasion merci à toi
J'espère moi aussi qu'ils vont trouver autres choses que du poisson à se mettre sous la dent :)
Hâte de lire le prochain épisode XD
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