— Et maintenant, si nous jouions ?
Lukas avait eu le temps d’avoir une idée pour qu’ils s’amusent en l’absence de tout.
Ils auraient dû normalement aller pêcher, excepté que Lukas comptait désormais leur ménager des pauses entre leur tâches afin de rendre la situation plus agréable.
Lukas fit une démonstration de pierre-feuille-ciseaux, sa main gauche coupant sa droite avant de se casser contre son poing. Il n’eut pas longtemps à jouer contre lui-même comme un idiot.
Et ils s’affrontèrent.
Wata gagna à chaque fois.
Cette suite de victoires poussa Lukas à prolonger le jeu avant d’abandonner en riant.
— J’aimerai bien que tu m’expliques ton truc… Pour l’heure, pêchons du poisson. Sakana. Enfin, surtout toi, même si je vais encore essayer.
Lukas ôta ses habits, ne gardant que son maillot de bain.
Sa quasi-nudité troublait toujours Wata qui, une fois de plus, se débarrassa de ses propres affaires avec un temps de décalage.
C’était flatteur.
Lukas se demanda brièvement quelle tête ferait Wata si au lieu de laisser son maillot sécher sur lui quand ils reviendraient sur le rivage, il le retirait, puis il partit récupérer son harpon.
Lukas ressortit bredouille de l’eau une fois encore. A force de persister, il espérait réussir. Wata, lui, ramena deux prises.
Lukas, las de son inutilité – il n’était pas doué pour pêcher de la sorte – décida qu’il pouvait au moins apprendre à préparer le poisson. Il s’approcha au plus près pour observer comment le jeune homme procédait. Surpris ou peut-être gêné par sa soudaine proximité, Wata eut un geste maladroit et le coquillage couteau au lieu d’entailler la chair de l’animal s’enfonça dans son doigt. Le sang perla, rouge vif.
Lukas se serait giflé pour sa bêtise. Il n’aurait pas dû envahir l’espace personnel du jeune homme, pas alors qu’il avait remarqué qu’il avait tendance à le troubler.
Wata fourra son doigt blessé dans sa bouche. La salive ne remplacerait certes pas un désinfectant ou un pansement, mais c’était tout ce qu’ils avaient. Si la coupure était profonde, si elle s’infectait… Ce serait la catastrophe.
— Tu me montres ?
Wata léchait toujours sa blessure. Lukas l’attrapa gentiment par le poignet et tira tout doux. Les mots leur faisant défaut, les gestes gagnaient en importance.
Lukas avait eu le temps d’avoir une idée pour qu’ils s’amusent en l’absence de tout.
Ils auraient dû normalement aller pêcher, excepté que Lukas comptait désormais leur ménager des pauses entre leur tâches afin de rendre la situation plus agréable.
Lukas fit une démonstration de pierre-feuille-ciseaux, sa main gauche coupant sa droite avant de se casser contre son poing. Il n’eut pas longtemps à jouer contre lui-même comme un idiot.
Et ils s’affrontèrent.
Wata gagna à chaque fois.
Cette suite de victoires poussa Lukas à prolonger le jeu avant d’abandonner en riant.
— J’aimerai bien que tu m’expliques ton truc… Pour l’heure, pêchons du poisson. Sakana. Enfin, surtout toi, même si je vais encore essayer.
Lukas ôta ses habits, ne gardant que son maillot de bain.
Sa quasi-nudité troublait toujours Wata qui, une fois de plus, se débarrassa de ses propres affaires avec un temps de décalage.
C’était flatteur.
Lukas se demanda brièvement quelle tête ferait Wata si au lieu de laisser son maillot sécher sur lui quand ils reviendraient sur le rivage, il le retirait, puis il partit récupérer son harpon.
Lukas ressortit bredouille de l’eau une fois encore. A force de persister, il espérait réussir. Wata, lui, ramena deux prises.
Lukas, las de son inutilité – il n’était pas doué pour pêcher de la sorte – décida qu’il pouvait au moins apprendre à préparer le poisson. Il s’approcha au plus près pour observer comment le jeune homme procédait. Surpris ou peut-être gêné par sa soudaine proximité, Wata eut un geste maladroit et le coquillage couteau au lieu d’entailler la chair de l’animal s’enfonça dans son doigt. Le sang perla, rouge vif.
Lukas se serait giflé pour sa bêtise. Il n’aurait pas dû envahir l’espace personnel du jeune homme, pas alors qu’il avait remarqué qu’il avait tendance à le troubler.
Wata fourra son doigt blessé dans sa bouche. La salive ne remplacerait certes pas un désinfectant ou un pansement, mais c’était tout ce qu’ils avaient. Si la coupure était profonde, si elle s’infectait… Ce serait la catastrophe.
— Tu me montres ?
Wata léchait toujours sa blessure. Lukas l’attrapa gentiment par le poignet et tira tout doux. Les mots leur faisant défaut, les gestes gagnaient en importance.
1 commentaire:
Oh mon dieu Lukas fait des misères malgré lui à ce pauvre Wata ^o^"
Merci pour cet épisode qui petit à petit les fait se rapprocher l'un de l'autre plus intimement si c'est encore possible :)
Vivement la suite XD
Enregistrer un commentaire