Lukas dormait. Quelqu’un ondulait contre lui et c’était agréable. Il ne passait guère de nuits complètes avec ses conquêtes amoureuses, mais quand il le faisait, il appréciait ce genre de réveil sensuel. Il attira dans ses bras le corps qui se frottait contre le sien et ressentit une résistance inattendue.
Il se força à ouvrir ses paupières collées par la fatigue, s’arrachant au sommeil.
Il se retrouva nez à nez avec Wata. Il n’était pas au lit avec une femme, mais sur la plage.
Wata semblait embarrassé et affolé. A priori, il avait initié les choses, mais sûrement avait-il dû agir de façon semi-consciente, comme Lukas.
Wata débita un discours précipité, tout en cherchant à se dégager de l’étreinte de Lukas. Dans son empressement à mettre de la distance entre eux, il bouscula leur abri qui s’écoula sur eux.
Un sacré réveil.
Il fallut s’extirper de sous l’amas de branchages et de feuilles.
— Ça va ? demanda Lukas.
— Daijoubu desu ? s’enquit Wata.
Et puis il se courba en deux en répétant « sourii. »
Cela ressemblait beaucoup à « sorry » soit pardon en anglais.
Lukas l’obligea à se redresser. Le haut du crâne de Wata manquait sérieusement d’expressivité comparé à son visage.
Il s’assura du regard que le jeune homme n’était pas blessé, puis tenta de le rassurer en parlant d’une voix douce et posée :
— Je ne suis pas fâché. Ni pour le, disons, câlin, ni pour la destruction de notre abri. Ce sera l’occasion de construire quelque chose de plus solide.
Hélas, le message ne passa pas. Le pauvre Wata se mit à se tordre les mains. Il était impossible de savoir ce qui le désolait le plus.
Honnêtement, le premier n’était pas contrariant, ce n’était pas comme si l’on pouvait contrôler tout ce que l’on faisait dans son sommeil et ils dormaient plus ou moins collés l’un à l’autre faute de place, mais peut-être Lukas se sentait coupable de son attirance envers Lukas. Il n’avait pas à l’être pourtant. C’était quelque chose qui s’éprouvait, comme les sentiments, cela ne se décidait pas.
— Vraiment, ce n’est pas grave, déclara encore Lukas.
L’air misérable de Wata ne s’estompa pas.
Aux grands maux, les grands remèdes, songea Lukas. Il attrapa le jeune homme par les épaules, les lui pressa gentiment et lui planta un baiser sonore sur chaque joue.
— Tout est OK.
— OK, murmura Wata.
Ah, ça, il saisissait ! Miracle !
L’étonnement et le soulagement se lisaient sur ses traits.
— Oui, assura Lukas en hochant la tête.
Il se força à ouvrir ses paupières collées par la fatigue, s’arrachant au sommeil.
Il se retrouva nez à nez avec Wata. Il n’était pas au lit avec une femme, mais sur la plage.
Wata semblait embarrassé et affolé. A priori, il avait initié les choses, mais sûrement avait-il dû agir de façon semi-consciente, comme Lukas.
Wata débita un discours précipité, tout en cherchant à se dégager de l’étreinte de Lukas. Dans son empressement à mettre de la distance entre eux, il bouscula leur abri qui s’écoula sur eux.
Un sacré réveil.
Il fallut s’extirper de sous l’amas de branchages et de feuilles.
— Ça va ? demanda Lukas.
— Daijoubu desu ? s’enquit Wata.
Et puis il se courba en deux en répétant « sourii. »
Cela ressemblait beaucoup à « sorry » soit pardon en anglais.
Lukas l’obligea à se redresser. Le haut du crâne de Wata manquait sérieusement d’expressivité comparé à son visage.
Il s’assura du regard que le jeune homme n’était pas blessé, puis tenta de le rassurer en parlant d’une voix douce et posée :
— Je ne suis pas fâché. Ni pour le, disons, câlin, ni pour la destruction de notre abri. Ce sera l’occasion de construire quelque chose de plus solide.
Hélas, le message ne passa pas. Le pauvre Wata se mit à se tordre les mains. Il était impossible de savoir ce qui le désolait le plus.
Honnêtement, le premier n’était pas contrariant, ce n’était pas comme si l’on pouvait contrôler tout ce que l’on faisait dans son sommeil et ils dormaient plus ou moins collés l’un à l’autre faute de place, mais peut-être Lukas se sentait coupable de son attirance envers Lukas. Il n’avait pas à l’être pourtant. C’était quelque chose qui s’éprouvait, comme les sentiments, cela ne se décidait pas.
— Vraiment, ce n’est pas grave, déclara encore Lukas.
L’air misérable de Wata ne s’estompa pas.
Aux grands maux, les grands remèdes, songea Lukas. Il attrapa le jeune homme par les épaules, les lui pressa gentiment et lui planta un baiser sonore sur chaque joue.
— Tout est OK.
— OK, murmura Wata.
Ah, ça, il saisissait ! Miracle !
L’étonnement et le soulagement se lisaient sur ses traits.
— Oui, assura Lukas en hochant la tête.
1 commentaire:
Ho ho les choses sérieuse commencent ^__^ en même temps ça commence à faire un peu qu'ils sont seuls sur leur île, un peu de chaleur humaine est la bienvenue
Merci pour l'épisode, vivement la suite :)
Enregistrer un commentaire