Lukas laissa Wata marcher devant.
Au début, il y avait eu des branches à écarter et briser, mais à force qu’ils empruntent le même chemin, le passage était dégagé.
Ils se désaltérèrent tour à tour. Le filet d’eau qui coulait entre les roches ne leur permettait pas de faire autrement. Ils regagnèrent ensuite la plage avec chacun une demi coco pleine d’eau fraîche. Cela les obligeait à marcher à pas lents pour ne pas renverser, ce qui avait le mérite de les obliger à prêter attention où ils mettaient les pieds et par conséquent d’éviter qu’ils se blessent. La plaie de Wata au pied avait heureusement guérie sans s’infecter.
Ils déposèrent leur « coupe » dans leur abri. A ce stade, Lukas mentionnait la nécessité d’aller ramasser des noix de coco, quitte à secouer l’un des nombreux cocotiers pour en faire tomber. Quand (et non si) ils partiraient de cette île, Lukas était à peu près sûr qu’il ne pourrait même plus en voir en peinture. Pour une fois, il ne dit rien. A Wata de décider. Pour aujourd’hui, du moins.
Le jeune homme fronça les sourcils, mit les poings sur les hanches et débita un flot furieux de paroles. Peut-être que Lukas se trompait, mais il n’était pas impossible que Wata n’apprécie pas particulièrement d’avoir à déterminer la suite de leur programme. Le jeune homme aimait peut-être que Lukas soit le meneur. Wata se tut enfin, croisant les bras sur son torse. Son mécontentement le rendait plus mignon qu’autre chose.
Lukas masqua un sourire derrière sa main.
— Prêt à casser des noix de coco ?
Wata acquiesça.
Ils avaient gagné en habileté dans l’exercice et bientôt ils purent se sustenter. La moue résignée de Wata en mastiquant la chair du fruit montrait bien que lui aussi en était las.
Lukas n’aurait certes pas vendu sa mère pour manger n’importe quoi d’autre – ne serait ce qu’une pomme – mais pas loin. Il eut un pincement au cœur en songeant à combien elle devait être inquiète de sa disparition.
Leur petit déjeuner terminé, si on pouvait appeler ça comme cela, Lukas initia la collecte du bois pour leur feu de détresse qui leur servait également pour cuire leur poisson. Lukas était de plus en plus tenté de griller des algues pour varier leur régime, mais la crainte de tomber malade le retenait encore.
C’est Lukas qui décida qu’ils avaient amassé assez de branchages secs. Puisque Wata préférait à priori que ce soit lui qui soit en charge, il n’avait pas de raison de se priver.
Au début, il y avait eu des branches à écarter et briser, mais à force qu’ils empruntent le même chemin, le passage était dégagé.
Ils se désaltérèrent tour à tour. Le filet d’eau qui coulait entre les roches ne leur permettait pas de faire autrement. Ils regagnèrent ensuite la plage avec chacun une demi coco pleine d’eau fraîche. Cela les obligeait à marcher à pas lents pour ne pas renverser, ce qui avait le mérite de les obliger à prêter attention où ils mettaient les pieds et par conséquent d’éviter qu’ils se blessent. La plaie de Wata au pied avait heureusement guérie sans s’infecter.
Ils déposèrent leur « coupe » dans leur abri. A ce stade, Lukas mentionnait la nécessité d’aller ramasser des noix de coco, quitte à secouer l’un des nombreux cocotiers pour en faire tomber. Quand (et non si) ils partiraient de cette île, Lukas était à peu près sûr qu’il ne pourrait même plus en voir en peinture. Pour une fois, il ne dit rien. A Wata de décider. Pour aujourd’hui, du moins.
Le jeune homme fronça les sourcils, mit les poings sur les hanches et débita un flot furieux de paroles. Peut-être que Lukas se trompait, mais il n’était pas impossible que Wata n’apprécie pas particulièrement d’avoir à déterminer la suite de leur programme. Le jeune homme aimait peut-être que Lukas soit le meneur. Wata se tut enfin, croisant les bras sur son torse. Son mécontentement le rendait plus mignon qu’autre chose.
Lukas masqua un sourire derrière sa main.
— Prêt à casser des noix de coco ?
Wata acquiesça.
Ils avaient gagné en habileté dans l’exercice et bientôt ils purent se sustenter. La moue résignée de Wata en mastiquant la chair du fruit montrait bien que lui aussi en était las.
Lukas n’aurait certes pas vendu sa mère pour manger n’importe quoi d’autre – ne serait ce qu’une pomme – mais pas loin. Il eut un pincement au cœur en songeant à combien elle devait être inquiète de sa disparition.
Leur petit déjeuner terminé, si on pouvait appeler ça comme cela, Lukas initia la collecte du bois pour leur feu de détresse qui leur servait également pour cuire leur poisson. Lukas était de plus en plus tenté de griller des algues pour varier leur régime, mais la crainte de tomber malade le retenait encore.
C’est Lukas qui décida qu’ils avaient amassé assez de branchages secs. Puisque Wata préférait à priori que ce soit lui qui soit en charge, il n’avait pas de raison de se priver.
1 commentaire:
Merci pour cet épisode de fin de semaine, nos héros sont encore loin de retrouver leur vie d'avant mais ils progressent dans leur communication et le rôle de chacun dans la vie quotidienne ^__^
Wata commence à montrer son caractère et je pense que cela promet pour la suite :) Lukas est toujours génial dans son rôle de chef
Hâte de lire la suite XD Bon week-end à toi
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