Jusque là, le jeune homme avait remarquablement tenu le coup, mais il était normal que cela lui pèse. Leur régime alimentaire était monotone et ils étaient privés de tout confort.
Lukas passa la main sur son début de barbe qui le grattait. Il se sentait sale. Prendre des bains dans la mer ne comptait pas et porter les mêmes habits jour après jour n’aidait en rien. Son pantalon transformé en short à la sauvage s’effilochait lamentablement et bientôt, il devrait se contenter de son maillot de bain en guise de bas. Il pourrait peut-être reconvertir le tissu restant en chapeaux afin qu’ils se protègent du soleil qui cognait fort par moments.
Une part de lui se désespérait qu’ils soient un jour secourus.
Lukas se mordit la lèvre et tenta de repousser le flots de pensées négatives qui l’envahissait. Il devait rester fort pour Wata et trouver le moyen de lui rendre le moral.
D’une façon ironique, il s’agissait de lui faire oublier son absence de mémoire.
Ils pouvaient peut-être explorer davantage l’île. Seulement, c’était prendre le risque de se blesser ou pire de rater le passage d’un éventuel bateau ou hélicoptère.
Essayer de construire un radeau les occuperait, mais serait vain vu les difficultés qu’ils avaient eu avec leur abri. Il était clair qu’aucun d’entre eux n’avaient les compétences nécessaires pour ce genre de construction sans matériel à leur disposition.
Enfin, ce n’était pas tout à fait vrai, ils commençaient à avoir leurs outils – pierres, coquillages et bâtons collectés et taillés avec les moyens du bord. Ils avaient même réussi à avoir de la ficelle grâce à des bouts de plante séchées et tressées. Elle se cassait facilement, mais c’était mieux que rien.
Oui, tous ces derniers jours, survivre avait été leur priorité. En même temps, ce n’est pas comme s’ils avaient beaucoup d’activités plaisantes à faire, hormis nager, bronzer et… se masturber. Non pas qu’il ait vraiment eu l’occasion de le faire.
Wata n’aimait pas que Lukas s’éloigne de lui, ce qui rendait encore plus inquiétant le fait qu’il ait choisi de partir seul dessiner sur le rivage.
En l’absence de technologie et de nourriture cuisinée et savoureuse, comment pouvait-on s’amuser ? Peindre. Sauf que Lukas, avec ses grosses sabots avait interrompu le jeune homme alors qu’il était en train de dessiner.
Bavarder leur était impossible.
Danser, Lukas en était incapable. Il avait deux pieds gauches.
Chanter… Connaissait-il seulement une chanson en entier ? Non, mais il avait des réminiscences en raison de l’amour de sa mère pour Charles Trenet.
Lukas passa la main sur son début de barbe qui le grattait. Il se sentait sale. Prendre des bains dans la mer ne comptait pas et porter les mêmes habits jour après jour n’aidait en rien. Son pantalon transformé en short à la sauvage s’effilochait lamentablement et bientôt, il devrait se contenter de son maillot de bain en guise de bas. Il pourrait peut-être reconvertir le tissu restant en chapeaux afin qu’ils se protègent du soleil qui cognait fort par moments.
Une part de lui se désespérait qu’ils soient un jour secourus.
Lukas se mordit la lèvre et tenta de repousser le flots de pensées négatives qui l’envahissait. Il devait rester fort pour Wata et trouver le moyen de lui rendre le moral.
D’une façon ironique, il s’agissait de lui faire oublier son absence de mémoire.
Ils pouvaient peut-être explorer davantage l’île. Seulement, c’était prendre le risque de se blesser ou pire de rater le passage d’un éventuel bateau ou hélicoptère.
Essayer de construire un radeau les occuperait, mais serait vain vu les difficultés qu’ils avaient eu avec leur abri. Il était clair qu’aucun d’entre eux n’avaient les compétences nécessaires pour ce genre de construction sans matériel à leur disposition.
Enfin, ce n’était pas tout à fait vrai, ils commençaient à avoir leurs outils – pierres, coquillages et bâtons collectés et taillés avec les moyens du bord. Ils avaient même réussi à avoir de la ficelle grâce à des bouts de plante séchées et tressées. Elle se cassait facilement, mais c’était mieux que rien.
Oui, tous ces derniers jours, survivre avait été leur priorité. En même temps, ce n’est pas comme s’ils avaient beaucoup d’activités plaisantes à faire, hormis nager, bronzer et… se masturber. Non pas qu’il ait vraiment eu l’occasion de le faire.
Wata n’aimait pas que Lukas s’éloigne de lui, ce qui rendait encore plus inquiétant le fait qu’il ait choisi de partir seul dessiner sur le rivage.
En l’absence de technologie et de nourriture cuisinée et savoureuse, comment pouvait-on s’amuser ? Peindre. Sauf que Lukas, avec ses grosses sabots avait interrompu le jeune homme alors qu’il était en train de dessiner.
Bavarder leur était impossible.
Danser, Lukas en était incapable. Il avait deux pieds gauches.
Chanter… Connaissait-il seulement une chanson en entier ? Non, mais il avait des réminiscences en raison de l’amour de sa mère pour Charles Trenet.
2 commentaires:
Oh mon dieu je vois déjà Lukas chantant la sérénade à Wata sur l'air de la mer de charles trenet ^___^
Hâte de voir ce que tu nous réserve pour la suite ^o^
T'as deviné la chanson, évidemment ! :)
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