Lukas se réveilla collé à Wata, son érection matinale logée au creux du dos du jeune homme. Même si ce n’était qu’une réaction physiologique en dehors de son contrôle, c’était gênant et il espéra que Wata était encore profondément endormi.
Il se redressa sur un coude avec précaution. Les paupières de Wata étaient closes et sa respiration régulière.
Lukas se faufila hors de l’abri à quatre pattes avant de se mettre debout en grimaçant. Il était moulu.
Le soleil levant sur les flots était beau, presque davantage que le couchant.
La nouvelle journée qui s’annonçait n’était toutefois pas pleine de promesses. Toute une série de tâches les attendait. Aller boire, récolter de quoi manger – de préférence autre chose que des noix de coco qui constituait leur régime actuel. Il faudrait aussi ramasser du bois pour entretenir le feu qui signalait leur présence sur l’île. Lukas se sentait épuisé par avance et l’envie de retourner s’allonger contre le corps chaud de Wata forte.
Lukas s’ébroua, essayant de chasser son humeur mélancolique et la tentation qu’il avait de retourner auprès de Wata. L’énergie qu’il mettait dans ses affaires, il devait à présent l’utiliser pour survivre.
— Lukas ?
Il se retourna et vit Wata émerger de leur abri, tout ébouriffé et adorable.
— Je vais boire, déclara-t-il, joignant le geste à la parole en mettant ses mains en coupe vers sa bouche.
Wata acquiesça et le suivit.
C’était anti-pratique au possible de n’avoir aucun récipient pour apporter de l’eau fraîche sur la plage, les obligeant à faire tout le trajet à chaque fois qu’ils voulaient étancher leur soif. Peut-être s’ils réussissaient à ouvrir une noix sans la briser…
Wata dit quelque chose. Lukas aurait vraiment aimé connaître sa langue. Être seul aurait sûrement été pire, mais c’était frustrant au possible d’avoir un interlocuteur sans en avoir un puisqu’ils ne pouvaient pas bavarder ensemble.
Cela lui donna l’idée de donner des « cours de vocabulaire » à Wata, en espérant qu’il lui rendrait la pareille.
Il se baissa, toucha le sable et répéta le mot. Il pointa ensuite le ciel et procéda de la même façon. Il opéra tout pareil avec un arbre, puis une noix de coco avant que Wata ne comprenne où il en voulait en venir et se pique au jeu.
Noix de coco - Kokonattsu
Mer - Umi
Eau - Mizu
Évidemment, pour les concepts abstraits, la technique ne fonctionnait pas vraiment et les gestes resteraient leur principal mode de communication faute de pouvoir enseigner la grammaire de la langue de chacun, mais c’était un début. Un progrès.
Il se redressa sur un coude avec précaution. Les paupières de Wata étaient closes et sa respiration régulière.
Lukas se faufila hors de l’abri à quatre pattes avant de se mettre debout en grimaçant. Il était moulu.
Le soleil levant sur les flots était beau, presque davantage que le couchant.
La nouvelle journée qui s’annonçait n’était toutefois pas pleine de promesses. Toute une série de tâches les attendait. Aller boire, récolter de quoi manger – de préférence autre chose que des noix de coco qui constituait leur régime actuel. Il faudrait aussi ramasser du bois pour entretenir le feu qui signalait leur présence sur l’île. Lukas se sentait épuisé par avance et l’envie de retourner s’allonger contre le corps chaud de Wata forte.
Lukas s’ébroua, essayant de chasser son humeur mélancolique et la tentation qu’il avait de retourner auprès de Wata. L’énergie qu’il mettait dans ses affaires, il devait à présent l’utiliser pour survivre.
— Lukas ?
Il se retourna et vit Wata émerger de leur abri, tout ébouriffé et adorable.
— Je vais boire, déclara-t-il, joignant le geste à la parole en mettant ses mains en coupe vers sa bouche.
Wata acquiesça et le suivit.
C’était anti-pratique au possible de n’avoir aucun récipient pour apporter de l’eau fraîche sur la plage, les obligeant à faire tout le trajet à chaque fois qu’ils voulaient étancher leur soif. Peut-être s’ils réussissaient à ouvrir une noix sans la briser…
Wata dit quelque chose. Lukas aurait vraiment aimé connaître sa langue. Être seul aurait sûrement été pire, mais c’était frustrant au possible d’avoir un interlocuteur sans en avoir un puisqu’ils ne pouvaient pas bavarder ensemble.
Cela lui donna l’idée de donner des « cours de vocabulaire » à Wata, en espérant qu’il lui rendrait la pareille.
Il se baissa, toucha le sable et répéta le mot. Il pointa ensuite le ciel et procéda de la même façon. Il opéra tout pareil avec un arbre, puis une noix de coco avant que Wata ne comprenne où il en voulait en venir et se pique au jeu.
Noix de coco - Kokonattsu
Mer - Umi
Eau - Mizu
Évidemment, pour les concepts abstraits, la technique ne fonctionnait pas vraiment et les gestes resteraient leur principal mode de communication faute de pouvoir enseigner la grammaire de la langue de chacun, mais c’était un début. Un progrès.
1 commentaire:
Décidément j'adore Lukas et Wata, ils se complètent bien et voir Lukas essayer d'apprendre sa langue à Wata c'est trop mignon, je suis sûre que Wata sera un élève assidu avec un merveilleux prof comme lui ^___^
Hâte de lire la suite XD
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