Trois lettres dans le sable ne suffiraient pas à ce qu’ils soient repérés.
Un feu aiderait et serait également utile pour cuisiner, surtout s’ils parvenaient à attraper du poison d’une façon ou d’une autre. Ils manquaient sérieusement de matériel pour tout.
Mais peut-être que Wata avait un briquet dans ses poches si jamais c’était un fumeur.
Il lui posa la question sans obtenir de réponse. Lukas soupira, tira ses poches de son pantalon raccourci, les faisant ressortir, puis toucha l’une de celles du short de Wata qui plongea les mains dedans.
Lukas retint son souffle.
Hélas, Wata ne ressortit rien, pas même un bonbon.
Lukas ravala sa déception et rassembla du petit bois, tout en s’efforçant de se rappeler comment on faisait du feu sans allumettes.
Il frotta un bâtonnet placé sur un amas de feuilles sèches et de brindilles entre ses paumes sans aucun résultat.
Wata l’observa un moment avant de se désintéresser de l’affaire pour fouiller la terre quelques mètres plus loin.
Après une éternité, avec un grognement de frustration, Lukas renonça. Ses paumes étaient rouges et douloureuses. Tout cela était ridicule.
— Qu’est-ce que tu fais ? demanda-t-il à Wata en s’approchant.
Son compagnon d’infortune avait aligné une série de cailloux pierres devant lui et les observait avec attention. Il entrechoqua deux sans résultat, puis deux autres, puis encore deux différentes. Une étincelle se produisit. Un silex et un pyrite, mais bien sûr !
— Wata, tu es un génie ! s’écria Lukas.
Le jeune homme apporta ses deux pierres près du tas de brindilles composé par Lukas et l’étincelle devint flamèche.
Lukas cria de joie, attrapa les mains de Wata qu’il serra dans les siennes.
Wata lui sourit, dévoilant de jolies petites dents blanches. Lui aussi était content de leur réussite. Ils étaient toujours au beau milieu de l’océan Pacifique sur une île, mais ils progressaient dans le bon sens.
Lukas finit par se rendre compte qu’il n’avait toujours pas lâché les mains de Wata. Elles étaient douces entre les siennes. Il les libéra. Il n’était pas ni aussi expansif ni aussi tactile d’habitude, surtout avec les étrangers. En même temps, vu les circonstances exceptionnelles, il était naturel qu’il ait des réactions inhabituelles et heureusement cela ne semblait pas déranger Wata.
Le reste de la journée fut occupé par la construction d’un abri. Ils s’escrimèrent essentiellement en silence. Parfois Lukas lâchait une phrase, parfois c’était Wata. Même en étant conscient que leur interlocuteur ne comprenait pas leur langue, c’était plus fort qu’eux.
Ni Wata ni lui n’étaient hélas très doués pour ce genre de travaux manuels.
Leurs premières versions s’écroulèrent comme des châteaux de cartes. A leur décharge, ils devaient se débrouiller avec les branches tombées sans pouvoir les couper et les tailler et ils n’avaient non plus aucun clou, marteau ou bout de ficelles pour les aider dans leur entreprise.
Wata suggéra avec force de gestes qu’ils s’installent ailleurs. L’arbre au large tronc élu par Lukas ne convenait pas.
Ils trouvèrent finalement un gros rocher sur lequel ils purent appuyer leur matériel de fortune en une sorte de demi-tente. Ils avaient juste assez d’espace pour se coucher tous les deux dedans. Cela n’avait rien d’un palace, mais c’était mieux que rien et surtout, ils étaient à la limite de la plage et de la végétation entre leur SOS et leur point d’eau.
Un feu aiderait et serait également utile pour cuisiner, surtout s’ils parvenaient à attraper du poison d’une façon ou d’une autre. Ils manquaient sérieusement de matériel pour tout.
Mais peut-être que Wata avait un briquet dans ses poches si jamais c’était un fumeur.
Il lui posa la question sans obtenir de réponse. Lukas soupira, tira ses poches de son pantalon raccourci, les faisant ressortir, puis toucha l’une de celles du short de Wata qui plongea les mains dedans.
Lukas retint son souffle.
Hélas, Wata ne ressortit rien, pas même un bonbon.
Lukas ravala sa déception et rassembla du petit bois, tout en s’efforçant de se rappeler comment on faisait du feu sans allumettes.
Il frotta un bâtonnet placé sur un amas de feuilles sèches et de brindilles entre ses paumes sans aucun résultat.
Wata l’observa un moment avant de se désintéresser de l’affaire pour fouiller la terre quelques mètres plus loin.
Après une éternité, avec un grognement de frustration, Lukas renonça. Ses paumes étaient rouges et douloureuses. Tout cela était ridicule.
— Qu’est-ce que tu fais ? demanda-t-il à Wata en s’approchant.
Son compagnon d’infortune avait aligné une série de cailloux pierres devant lui et les observait avec attention. Il entrechoqua deux sans résultat, puis deux autres, puis encore deux différentes. Une étincelle se produisit. Un silex et un pyrite, mais bien sûr !
— Wata, tu es un génie ! s’écria Lukas.
Le jeune homme apporta ses deux pierres près du tas de brindilles composé par Lukas et l’étincelle devint flamèche.
Lukas cria de joie, attrapa les mains de Wata qu’il serra dans les siennes.
Wata lui sourit, dévoilant de jolies petites dents blanches. Lui aussi était content de leur réussite. Ils étaient toujours au beau milieu de l’océan Pacifique sur une île, mais ils progressaient dans le bon sens.
Lukas finit par se rendre compte qu’il n’avait toujours pas lâché les mains de Wata. Elles étaient douces entre les siennes. Il les libéra. Il n’était pas ni aussi expansif ni aussi tactile d’habitude, surtout avec les étrangers. En même temps, vu les circonstances exceptionnelles, il était naturel qu’il ait des réactions inhabituelles et heureusement cela ne semblait pas déranger Wata.
Le reste de la journée fut occupé par la construction d’un abri. Ils s’escrimèrent essentiellement en silence. Parfois Lukas lâchait une phrase, parfois c’était Wata. Même en étant conscient que leur interlocuteur ne comprenait pas leur langue, c’était plus fort qu’eux.
Ni Wata ni lui n’étaient hélas très doués pour ce genre de travaux manuels.
Leurs premières versions s’écroulèrent comme des châteaux de cartes. A leur décharge, ils devaient se débrouiller avec les branches tombées sans pouvoir les couper et les tailler et ils n’avaient non plus aucun clou, marteau ou bout de ficelles pour les aider dans leur entreprise.
Wata suggéra avec force de gestes qu’ils s’installent ailleurs. L’arbre au large tronc élu par Lukas ne convenait pas.
Ils trouvèrent finalement un gros rocher sur lequel ils purent appuyer leur matériel de fortune en une sorte de demi-tente. Ils avaient juste assez d’espace pour se coucher tous les deux dedans. Cela n’avait rien d’un palace, mais c’était mieux que rien et surtout, ils étaient à la limite de la plage et de la végétation entre leur SOS et leur point d’eau.
2 commentaires:
Moi aussi j'aime beaucoup les histoires style robinson crusoe ^___^ et tu peux être fière de ton histoire car elle est au top niveau :)
J'ai hâte de lire le prochain épisode ^o^
Merci ! Tu me fais rougir !
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