Continuer à penser au jeune homme comme l’inconnu ou l’asiatique n’étant ni pratique ni agréable, il décida de lui donner un surnom.
Le jeune homme, recroquevillé sur lui-même, le fixait de ses grands yeux noirs humides.
Il se mit à lui parler dans sa langue et Lukas ne comprit rien, si ce n’est l’interrogation dans a voix.
Lukas aurait pu choisir n’importe quel nom pour lui, mais n’en avait pas envie et baptiser quelqu’un n’avait rien d’évident.
Il voulait trouver quelque chose qui collait. Le son « wata » revenait souvent dans la bouche du jeune homme.
— Wata, murmura Lukas tout bas.
Oui, cela sonnait bien.
Wata dut réaliser qu’il ne servait à rien de continuer à poser des questions à Lukas, car il se tut. Il était l’image de la désolation même. Hélas, Lukas n’avait aucun mot de réconfort à lui offrir.
Le mieux était encore de repartir en quête d’eau et avant cela, vérifier qu’il n’y avait pas d’autres passagers échoués sur la plage.
Il se leva, embêté de ne pouvoir expliquer à Wata ses intentions. Il pensa à mimer, mais il avait passé l’âge des charades. Il commença à s’éloigner.
— Lukas ! appela Wata.
Il ne voulait à priori pas être laissé seul. Lukas pivota et regarda le jeune homme se mettre debout tel un faon utilisant ses pattes pour la première fois.
Lukas revint sur ses pas et lui offrit son bras afin qu’il puisse s’y appuyer.
Une main hésitante aux longs doigts fins se posa sur sa manche et ils avancèrent doucement sur le sable comme un couple en promenade ayant tout le temps du monde devant eux.
Sentant que Wata se fatiguait, Lukas fit la pause. Il n’y avait à priori personne d’autre qu’eux, l’essentiel était donc désormais de trouver de l’eau pour se désaltérer. Il avait la gorge sèche.
Faute de pouvoir communiquer comme des gens civilisés, Lukas se décida à mimer quelqu’un en train de boire en mettant ses mains en coupe vers sa bouche, puis quelqu’un en train de manger en agitant de façon exagérée les mâchoires. Il accompagna ses gestes d’un glouglou et puis d’un miam miam.
Wata si triste et si perdu jusque là, éclata de rire.
Lukas songea que se ridiculiser avait du bon si cela remontait le moral de son compagnon d’infortune.
Le jeune homme, recroquevillé sur lui-même, le fixait de ses grands yeux noirs humides.
Il se mit à lui parler dans sa langue et Lukas ne comprit rien, si ce n’est l’interrogation dans a voix.
Lukas aurait pu choisir n’importe quel nom pour lui, mais n’en avait pas envie et baptiser quelqu’un n’avait rien d’évident.
Il voulait trouver quelque chose qui collait. Le son « wata » revenait souvent dans la bouche du jeune homme.
— Wata, murmura Lukas tout bas.
Oui, cela sonnait bien.
Wata dut réaliser qu’il ne servait à rien de continuer à poser des questions à Lukas, car il se tut. Il était l’image de la désolation même. Hélas, Lukas n’avait aucun mot de réconfort à lui offrir.
Le mieux était encore de repartir en quête d’eau et avant cela, vérifier qu’il n’y avait pas d’autres passagers échoués sur la plage.
Il se leva, embêté de ne pouvoir expliquer à Wata ses intentions. Il pensa à mimer, mais il avait passé l’âge des charades. Il commença à s’éloigner.
— Lukas ! appela Wata.
Il ne voulait à priori pas être laissé seul. Lukas pivota et regarda le jeune homme se mettre debout tel un faon utilisant ses pattes pour la première fois.
Lukas revint sur ses pas et lui offrit son bras afin qu’il puisse s’y appuyer.
Une main hésitante aux longs doigts fins se posa sur sa manche et ils avancèrent doucement sur le sable comme un couple en promenade ayant tout le temps du monde devant eux.
Sentant que Wata se fatiguait, Lukas fit la pause. Il n’y avait à priori personne d’autre qu’eux, l’essentiel était donc désormais de trouver de l’eau pour se désaltérer. Il avait la gorge sèche.
Faute de pouvoir communiquer comme des gens civilisés, Lukas se décida à mimer quelqu’un en train de boire en mettant ses mains en coupe vers sa bouche, puis quelqu’un en train de manger en agitant de façon exagérée les mâchoires. Il accompagna ses gestes d’un glouglou et puis d’un miam miam.
Wata si triste et si perdu jusque là, éclata de rire.
Lukas songea que se ridiculiser avait du bon si cela remontait le moral de son compagnon d’infortune.