— Mais ce n’est pas vrai ! s’écria Kembou en frappant la table de chaque côté du clavier.
Dans son mail, Wyatt se vantait d’être irrésistible avec un smiley qui clignait de l’œil et mentionnait la déclaration de Dominique.
Ce type avait réussi en l’espace de quelques semaines à peine ce que Kembou n’avait eu le courage de faire en plusieurs années.
Rokia se pencha soudain par dessus son épaule.
— Qu’est-ce qui t’indigne comme ça ? demanda-t-il.
Kembou sursauta et referma précipitamment la fenêtre du navigateur internet.
Il avait tellement été sous le choc qu’il n’avait prêté attention à la présence de son aîné.
— Rien qui ne te regarde ! s’exclama-t-il.
Il avait le droit à sa vie privée.
— Ce que tu es susceptible ! Et désagréable aussi ces derniers temps... L’autre soir, tu as été tellement coupant avec Malia que la pauvre en a eu les larmes aux yeux.
Kembou se raidit. Il ne se rappelait même plus pourquoi il s’était fâché contre sa sœur, mais il s’en voulait encore de l’avoir fait pleurer.
Son frère continua, impitoyable :
— A partir du moment où tu passes tes humeurs sur nous, cela nous concerne.
Kembou grimaça. Quand il s’agissait de Wyatt, il était si affecté qu’il était à fleur de peau et incapable de se contenir.
— Cela n’aurait pas rapport avec ton copain l’endive par hasard ?
Soit son frère devenait perceptif, soit il avait eu le temps de voir le nom de l’expéditeur.
Kembou repensa au contenu du mail. Il aurait dû être soulagé que Dominique se soit pris un râteau, mais il avait surtout le cœur lourd devant cette nouvelle preuve que son amour pour Wyatt était voué à l’échec. Et puis, il enrageait que Dominique soit aux côtés de Wyatt en permanence, qu’il l’ait en quelque sorte remplacé.
Rokia claqua les doigts devant son nez.
— Encore avec moi ?
— Oui. Désolé. Ce n’est rien d’important. Je ne passerai plus mes nerfs sur vous.
— Tu peux te confier à moi, à maman et même à Malia et Astou.
Kembou n’était pas sûr de pouvoir, justement et c’était une part du problème. Si sa famille le rejetait en apprenant son homosexualité…
Il n’avait plus à craindre cela de la part de Wyatt, au moins. Et pour cela, il aurait dû remercier Dominique. En même temps, Wyatt le prendrait quand même peut-être mal si Kembou avouait l’aimer depuis le collège.
Il retint un gémissement et pour échapper au regard inquisiteur de son frère, il prétexta une envie pressante.
Une fois dans la salle de bain, il passa son visage à l’eau froide. Il fallait qu’il se reprenne et surtout qu’il voit Wyatt.
Dans son mail, Wyatt se vantait d’être irrésistible avec un smiley qui clignait de l’œil et mentionnait la déclaration de Dominique.
Ce type avait réussi en l’espace de quelques semaines à peine ce que Kembou n’avait eu le courage de faire en plusieurs années.
Rokia se pencha soudain par dessus son épaule.
— Qu’est-ce qui t’indigne comme ça ? demanda-t-il.
Kembou sursauta et referma précipitamment la fenêtre du navigateur internet.
Il avait tellement été sous le choc qu’il n’avait prêté attention à la présence de son aîné.
— Rien qui ne te regarde ! s’exclama-t-il.
Il avait le droit à sa vie privée.
— Ce que tu es susceptible ! Et désagréable aussi ces derniers temps... L’autre soir, tu as été tellement coupant avec Malia que la pauvre en a eu les larmes aux yeux.
Kembou se raidit. Il ne se rappelait même plus pourquoi il s’était fâché contre sa sœur, mais il s’en voulait encore de l’avoir fait pleurer.
Son frère continua, impitoyable :
— A partir du moment où tu passes tes humeurs sur nous, cela nous concerne.
Kembou grimaça. Quand il s’agissait de Wyatt, il était si affecté qu’il était à fleur de peau et incapable de se contenir.
— Cela n’aurait pas rapport avec ton copain l’endive par hasard ?
Soit son frère devenait perceptif, soit il avait eu le temps de voir le nom de l’expéditeur.
Kembou repensa au contenu du mail. Il aurait dû être soulagé que Dominique se soit pris un râteau, mais il avait surtout le cœur lourd devant cette nouvelle preuve que son amour pour Wyatt était voué à l’échec. Et puis, il enrageait que Dominique soit aux côtés de Wyatt en permanence, qu’il l’ait en quelque sorte remplacé.
Rokia claqua les doigts devant son nez.
— Encore avec moi ?
— Oui. Désolé. Ce n’est rien d’important. Je ne passerai plus mes nerfs sur vous.
— Tu peux te confier à moi, à maman et même à Malia et Astou.
Kembou n’était pas sûr de pouvoir, justement et c’était une part du problème. Si sa famille le rejetait en apprenant son homosexualité…
Il n’avait plus à craindre cela de la part de Wyatt, au moins. Et pour cela, il aurait dû remercier Dominique. En même temps, Wyatt le prendrait quand même peut-être mal si Kembou avouait l’aimer depuis le collège.
Il retint un gémissement et pour échapper au regard inquisiteur de son frère, il prétexta une envie pressante.
Une fois dans la salle de bain, il passa son visage à l’eau froide. Il fallait qu’il se reprenne et surtout qu’il voit Wyatt.
1 commentaire:
Décidément j'ai beaucoup de peine pour Kembou qui se torture trop l'esprit avec ses sentiments envers Wyatt T__T
Vivement la suite ^o^
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