Et voilà, c’était la rentrée, sa première sans Kembou à ses côtés. Wyatt réajusta son sac à dos sur l’épaule. Il se sentait tout nu, même s’il était bel et bien habillé et même plutôt mieux que d’habitude avec un jeans noir et une chemise blanche recouverte d’un pull bleu foncé à col en V.
Autour de lui, une foule de visages inconnus et des bâtiments qu’il n’avait vu qu’une fois et de façon partielle plusieurs mois plus tôt, et dont il gardait un souvenir d’autant plus vague qu’il se confondait avec ceux d’autres écoles qu’il avait visitées.
Une fois à l’intérieur, plus perdu que jamais, il parvint quand même à trouver l’amphithéâtre où devait se rendre les premières années. Il tira les portes, comme un idiot, avant de réaliser qu’il fallait les pousser.
Il reconnut un des garçons assis à l’une des rangées – ils avaient été dans la même classe en seconde – mais il préféra s’installer ailleurs. Les rares occasions où il avait échangé avec lui, le courant n’était pas passé.
Le discours d’accueil tenu par le directeur adjoint de l’école fut long et ennuyeux. Cela ressemblait fort à ceux qu’il avait pu entendre au lycée. C’était comme s’ils étaient toujours des enfants et non de jeunes adultes.
Quand l’homme grisonnant énuméra les clefs de la réussite - le travail, le travail, le travail – Wyatt fut partagé entre l’amusement et l’envie de grincer des dents. C’était ridicule. Kembou avait bien fait de choisir d’échapper à ses simagrées. Enfin, ce n’était pas comme si le monde du travail était tout rose.
Le discours achevé et une liasse de papiers administratifs à remplir distribué, Wyatt fut bien content de quitter les lieux. Il aurait peut-être dû chercher à faire connaissance avec ses futurs camarades, comme certains, mais il n’était pas motivé. Ce qu’il avait envie, c’était de raconter sa journée à Kembou.
Non, il ferait des efforts de sociabilité lors du week-end d’intégration. Il n’était pas obligatoire d’y participer, mais c’était une initiative trop sympathique pour être ratée, en espérant qu’il n’y ait pas de bizutage.
Autour de lui, une foule de visages inconnus et des bâtiments qu’il n’avait vu qu’une fois et de façon partielle plusieurs mois plus tôt, et dont il gardait un souvenir d’autant plus vague qu’il se confondait avec ceux d’autres écoles qu’il avait visitées.
Une fois à l’intérieur, plus perdu que jamais, il parvint quand même à trouver l’amphithéâtre où devait se rendre les premières années. Il tira les portes, comme un idiot, avant de réaliser qu’il fallait les pousser.
Il reconnut un des garçons assis à l’une des rangées – ils avaient été dans la même classe en seconde – mais il préféra s’installer ailleurs. Les rares occasions où il avait échangé avec lui, le courant n’était pas passé.
Le discours d’accueil tenu par le directeur adjoint de l’école fut long et ennuyeux. Cela ressemblait fort à ceux qu’il avait pu entendre au lycée. C’était comme s’ils étaient toujours des enfants et non de jeunes adultes.
Quand l’homme grisonnant énuméra les clefs de la réussite - le travail, le travail, le travail – Wyatt fut partagé entre l’amusement et l’envie de grincer des dents. C’était ridicule. Kembou avait bien fait de choisir d’échapper à ses simagrées. Enfin, ce n’était pas comme si le monde du travail était tout rose.
Le discours achevé et une liasse de papiers administratifs à remplir distribué, Wyatt fut bien content de quitter les lieux. Il aurait peut-être dû chercher à faire connaissance avec ses futurs camarades, comme certains, mais il n’était pas motivé. Ce qu’il avait envie, c’était de raconter sa journée à Kembou.
Non, il ferait des efforts de sociabilité lors du week-end d’intégration. Il n’était pas obligatoire d’y participer, mais c’était une initiative trop sympathique pour être ratée, en espérant qu’il n’y ait pas de bizutage.
2 commentaires:
Bon retour c'est avec plaisir que je retrouve la suite de Chocolat Blanc :)
Une rentrée un peu triste pour Wyatt, je suis curieuse de voir si Kembou pense à lui pour cette nouvelle rentrée l'un sans l'autre..
Hâte de lire le prochain épisode ^__^
Désolée de t'avoir fait attendre aussi longtemps pour la suite, mais ça y est, c'est reparti ! Merci d'être toujours là pour me lire et commenter !
Enregistrer un commentaire