Wyatt les poussa à entrer dans l’appartement. Ils se déchaussèrent et ôtèrent leurs manteaux.
Ce n’est qu’après coup qu’il se demanda si la visite inopinée de Kembou signifiait que que quelque chose de grave s’était produit, un truc que son ami avait besoin de confier de vive-voix et qu’il ne pouvait faire en présence d’un tiers.
Il tâta le terrain :
— Ta mère, ton frère et tes sœurs ont la forme ?
Kembou hocha la tête.
Peut-être que l’affreux Mathieu lui menait la vie dure...
— Et au boulot, ça va ?
— Oui, tout baigne. Je commence à être habitué.
Si ce n’était ni le travail, ni la famille, qu’est-ce que cela pouvait être ? Des soucis d’argent ? Ou alors, il avait rencontré quelqu’un… Mais non, ça, il aurait pu lui dire par téléphone.
— Je vais ranger ce qui se met au frais dans la cuisine, annonça Dominique comme s’il avait compris qu’il était de trop.
Wyatt le remercia, puis attendit qu’il ait disparu pour demander à voix basse à Kembou si vraiment tout allait bien.
Ce dernier eut beau répondre par la positive, cela ne rassura qu’à moitié Wyatt. Il sentait que quelque chose clochait.
— Je vous dérange Dominique et toi, hein ? lâcha Kembou en jetant un regard en biais vers la cuisine.
— On doit bosser, mais ce n’est pas comme si on ne pause jamais non plus. Franchement, c’est super que tu sois là, ajouta-t-il en passant un bras par dessus l’épaule de son ami.
Kembou se détendit enfin, puis Dominique revint et il se crispa à nouveau. A croire que son seul problème c’était le nouvel ami de Wyatt. Mais quelques soient ses préjugés, Wyatt était sûr que cela s’arrangerait quand il le connaîtrait mieux.
— Vous voulez boire quelque chose ?
Kembou et Dominique déclinèrent en chœur. L’amusement que ressentit Wyatt face à ce bel ensemble ne fut pas partagé et un ange passa tandis qu’une drôle de tension s’installait.
— Et si avant de se mettre à l’ouvrage, on jouait un peu à la console ?
— Les jeux vidéos, ce n’est pas mon truc, répondit Dominique.
Wyatt le savait pourtant. Il avait juste momentanément oublié.
Dominique reprit :
— Mais faîtes donc. Je vais relire des cours.
Là-dessus, il récupéra quelques feuilles dans la sacoche qu’il avait laissé sous le bureau et repartit dans la cuisine.
Kembou et lui lancèrent un jeu de combats, mais Wyatt ne parvint pas à entrer dedans, pas avec Dominique exilé dans la pièce d’à côté, et il lui sembla que le cœur de son ami n’y était pas non plus.
Ce n’est qu’après coup qu’il se demanda si la visite inopinée de Kembou signifiait que que quelque chose de grave s’était produit, un truc que son ami avait besoin de confier de vive-voix et qu’il ne pouvait faire en présence d’un tiers.
Il tâta le terrain :
— Ta mère, ton frère et tes sœurs ont la forme ?
Kembou hocha la tête.
Peut-être que l’affreux Mathieu lui menait la vie dure...
— Et au boulot, ça va ?
— Oui, tout baigne. Je commence à être habitué.
Si ce n’était ni le travail, ni la famille, qu’est-ce que cela pouvait être ? Des soucis d’argent ? Ou alors, il avait rencontré quelqu’un… Mais non, ça, il aurait pu lui dire par téléphone.
— Je vais ranger ce qui se met au frais dans la cuisine, annonça Dominique comme s’il avait compris qu’il était de trop.
Wyatt le remercia, puis attendit qu’il ait disparu pour demander à voix basse à Kembou si vraiment tout allait bien.
Ce dernier eut beau répondre par la positive, cela ne rassura qu’à moitié Wyatt. Il sentait que quelque chose clochait.
— Je vous dérange Dominique et toi, hein ? lâcha Kembou en jetant un regard en biais vers la cuisine.
— On doit bosser, mais ce n’est pas comme si on ne pause jamais non plus. Franchement, c’est super que tu sois là, ajouta-t-il en passant un bras par dessus l’épaule de son ami.
Kembou se détendit enfin, puis Dominique revint et il se crispa à nouveau. A croire que son seul problème c’était le nouvel ami de Wyatt. Mais quelques soient ses préjugés, Wyatt était sûr que cela s’arrangerait quand il le connaîtrait mieux.
— Vous voulez boire quelque chose ?
Kembou et Dominique déclinèrent en chœur. L’amusement que ressentit Wyatt face à ce bel ensemble ne fut pas partagé et un ange passa tandis qu’une drôle de tension s’installait.
— Et si avant de se mettre à l’ouvrage, on jouait un peu à la console ?
— Les jeux vidéos, ce n’est pas mon truc, répondit Dominique.
Wyatt le savait pourtant. Il avait juste momentanément oublié.
Dominique reprit :
— Mais faîtes donc. Je vais relire des cours.
Là-dessus, il récupéra quelques feuilles dans la sacoche qu’il avait laissé sous le bureau et repartit dans la cuisine.
Kembou et lui lancèrent un jeu de combats, mais Wyatt ne parvint pas à entrer dedans, pas avec Dominique exilé dans la pièce d’à côté, et il lui sembla que le cœur de son ami n’y était pas non plus.