L'estomac de Grégoire gargouilla. Il n'avait pas mangé depuis le déjeuner de la veille.
— Je crois qu'un détour par la boulangerie de Vulkain s'impose, commenta Crystal.
— Non, c'est bon, assura Grégoire.
Même s'il avait faim, il était surtout pressé de regagner son univers, celui dans lequel il savait comment se comporter.
— Ses petits pains sont délicieux, tu vas te régaler, affirma Saphir sans tenir compte de sa protestation.
— De pures merveilles, enchérit Crystal. Cela te donnera de l'énergie pour gagner la forêt d'automne où habite la vieille chouette.
Grégoire, dépendant de ses deux guides ailés, n'eut plus qu'à s'incliner.
La fée aux ailes irisés bifurqua en direction d'un chemin sableux encadré de buissons fleuris qui embaumaient.
Elle et Saphir voletaient tandis que Grégoire marchait quand un bruit de galop se fit entendre derrière eux.
Un coup d'œil apprit à Grégoire qu'un centaure fonçait sur eux, deux gros sacs pendant de chaque côté de ses flancs. Il n'aurait pas dû être surpris après les fées, mais il se figea et, il aurait été sans doute bousculé par la légendaire créature si Saphir ne l'avait attiré in extremis sur le côté.
Grégoire s'était à peine remis du passage du centaure qu'il aperçut un homme bouc qui besognait contre un érable une jeune fille aux longues oreilles pointues.
Il détourna le regard, gêné.
— C'est normal de faire l'amour à la vue de tous à Versélia ? demanda-t-il.
— Cela n'a rien d'exceptionnel pour les faunes. Nous, les fées, nous ne nous affichons pas de la sorte, répondit Crystal.
— Attention avec vos grosses chaussures ! s'exclama soudain une voix inconnue.
Grégoire baissa les yeux sur ce qui devait être un lutin tout de violet vêtu.
— Pardon, murmura-t-il.
Ses nerfs allaient lâcher. Il ferma brièvement les yeux, mais quand il les rouvrit, il était toujours au milieu des bois entouré d'êtres étranges.
Crystal et Saphir l'incitèrent à accélérer le pas et Grégoire s'exécuta en tâchant de n'écraser personne.
Ils finirent par arriver à l'entrée d'une grotte dont s'échappait un divin parfum de pain chaud.
— Vulkain ! appela Saphir.
Des profondeurs émergea une tête reptilienne aux yeux jaunes, puis un large corps écailleux.
— Je crois qu'un détour par la boulangerie de Vulkain s'impose, commenta Crystal.
— Non, c'est bon, assura Grégoire.
Même s'il avait faim, il était surtout pressé de regagner son univers, celui dans lequel il savait comment se comporter.
— Ses petits pains sont délicieux, tu vas te régaler, affirma Saphir sans tenir compte de sa protestation.
— De pures merveilles, enchérit Crystal. Cela te donnera de l'énergie pour gagner la forêt d'automne où habite la vieille chouette.
Grégoire, dépendant de ses deux guides ailés, n'eut plus qu'à s'incliner.
La fée aux ailes irisés bifurqua en direction d'un chemin sableux encadré de buissons fleuris qui embaumaient.
Elle et Saphir voletaient tandis que Grégoire marchait quand un bruit de galop se fit entendre derrière eux.
Un coup d'œil apprit à Grégoire qu'un centaure fonçait sur eux, deux gros sacs pendant de chaque côté de ses flancs. Il n'aurait pas dû être surpris après les fées, mais il se figea et, il aurait été sans doute bousculé par la légendaire créature si Saphir ne l'avait attiré in extremis sur le côté.
Grégoire s'était à peine remis du passage du centaure qu'il aperçut un homme bouc qui besognait contre un érable une jeune fille aux longues oreilles pointues.
Il détourna le regard, gêné.
— C'est normal de faire l'amour à la vue de tous à Versélia ? demanda-t-il.
— Cela n'a rien d'exceptionnel pour les faunes. Nous, les fées, nous ne nous affichons pas de la sorte, répondit Crystal.
— Attention avec vos grosses chaussures ! s'exclama soudain une voix inconnue.
Grégoire baissa les yeux sur ce qui devait être un lutin tout de violet vêtu.
— Pardon, murmura-t-il.
Ses nerfs allaient lâcher. Il ferma brièvement les yeux, mais quand il les rouvrit, il était toujours au milieu des bois entouré d'êtres étranges.
Crystal et Saphir l'incitèrent à accélérer le pas et Grégoire s'exécuta en tâchant de n'écraser personne.
Ils finirent par arriver à l'entrée d'une grotte dont s'échappait un divin parfum de pain chaud.
— Vulkain ! appela Saphir.
Des profondeurs émergea une tête reptilienne aux yeux jaunes, puis un large corps écailleux.
2 commentaires:
J'A D O R E *__*
Merci pour cet épisode qui clôt cette semaine, je suis impatiente de lire la suite car tout ces personnages me plaisent même si tu ne les exploitent pas :) J'aime voir des centaures, lutins et autres êtres magique ^o^
Tous les personnages ne seront peut-être pas mis en avant dans ce livre, mais il est déjà prévu que certains aient leur propre histoire. :)
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