Tous les arbres se ressemblaient verts, élancés, et feuillus, mais le pied de l'un d'entre eux, moussu et aux racines apparentes, lui parut plus accueillant que les autres. Il s'y assit, s'adossant au tronc épais.
N'ayant pas de montre, il voulut sortir son téléphone pour regarder l'heure, mais il eut beau fouiller toutes ses poches, il lui fut impossible de remettre la main dessus.
Avec un gémissement horrifié, il comprit qu'il avait dû mal le ranger l'une des fois où il l'avait consulté pour vérifier s'il ne captait vraiment pas le réseau. Il avait une copie de tous ses contacts sur son ordinateur portable rangé dans le coffre de sa voiture, mais décidément, ce n'était pas son jour.
Privé de son téléphone, il n'avait rien à faire. Il résista à la tentation de se relever pour fouiller les alentours. La forêt et ses chemins avait tout d'une botte de foin.
Le silence régnait autour de lui, pas une voiture, à peine un souffle de vent et quelques bourdonnements d'insectes.
Il leva la tête vers le carré de ciel qui se découpait entre les branchages. Le bleu avait viré au gris, les nuages s'accumulant. Il ne manquait plus qu'il pleuve…
Ses yeux verts se portèrent sur le tapis de feuilles, de cailloux et de brindilles et il laissa ses pensées vagabonder.
Il n'aurait jamais dû être dans une situation pareille alors que la visite de contrôle de sa voiture était récente et qu'il avait choisi un excellent opérateur téléphonique.
Depuis son plus jeune âge, il respectait les règles, celles qui étaient édictées comme les tacites qu'il fallait hélas souvent apprendre à la dure.
Sa tante, en visite, avait déclaré une fois qu'un enfant aussi sage, ce n'était pas naturel. Sa mère avait rétorqué en plaisantant que si une fée s'était penchée sur le berceau de son fils pour lui conféré le don d'obéissance, ce n'était pas elle qui allait s'en plaindre.
Grégoire répondait depuis toujours aux exigences de son entourage dans la sphère privée comme professionnelle et c'était pourquoi à l'âge de vingt-cinq ans, il occupait une position enviable dans une entreprise florissante.
Se perdre dans les bois était lamentable. Il allait causer du soucis à des tas de gens et en entendrait parler pendant des années. Il finirait cependant peut-être par rire de sa mésaventure.
Le fond de l'air fraîchit, l'obscurité tomba peu à peu sur la forêt. Grégoire se recroquevilla contre le tronc et finit par s'assoupir.
N'ayant pas de montre, il voulut sortir son téléphone pour regarder l'heure, mais il eut beau fouiller toutes ses poches, il lui fut impossible de remettre la main dessus.
Avec un gémissement horrifié, il comprit qu'il avait dû mal le ranger l'une des fois où il l'avait consulté pour vérifier s'il ne captait vraiment pas le réseau. Il avait une copie de tous ses contacts sur son ordinateur portable rangé dans le coffre de sa voiture, mais décidément, ce n'était pas son jour.
Privé de son téléphone, il n'avait rien à faire. Il résista à la tentation de se relever pour fouiller les alentours. La forêt et ses chemins avait tout d'une botte de foin.
Le silence régnait autour de lui, pas une voiture, à peine un souffle de vent et quelques bourdonnements d'insectes.
Il leva la tête vers le carré de ciel qui se découpait entre les branchages. Le bleu avait viré au gris, les nuages s'accumulant. Il ne manquait plus qu'il pleuve…
Ses yeux verts se portèrent sur le tapis de feuilles, de cailloux et de brindilles et il laissa ses pensées vagabonder.
Il n'aurait jamais dû être dans une situation pareille alors que la visite de contrôle de sa voiture était récente et qu'il avait choisi un excellent opérateur téléphonique.
Depuis son plus jeune âge, il respectait les règles, celles qui étaient édictées comme les tacites qu'il fallait hélas souvent apprendre à la dure.
Sa tante, en visite, avait déclaré une fois qu'un enfant aussi sage, ce n'était pas naturel. Sa mère avait rétorqué en plaisantant que si une fée s'était penchée sur le berceau de son fils pour lui conféré le don d'obéissance, ce n'était pas elle qui allait s'en plaindre.
Grégoire répondait depuis toujours aux exigences de son entourage dans la sphère privée comme professionnelle et c'était pourquoi à l'âge de vingt-cinq ans, il occupait une position enviable dans une entreprise florissante.
Se perdre dans les bois était lamentable. Il allait causer du soucis à des tas de gens et en entendrait parler pendant des années. Il finirait cependant peut-être par rire de sa mésaventure.
Le fond de l'air fraîchit, l'obscurité tomba peu à peu sur la forêt. Grégoire se recroquevilla contre le tronc et finit par s'assoupir.
1 commentaire:
Merci pour l'épisode, ce n'est pas grave de ne pas avoir de résumé car cela permet de découvrir au fur et à mesure l'histoire ^o^
La curiosité est là en tout cas et j'ai hâte d'en lire plus pour voir où tu vas nous emmener :)
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