— Pourriez-vous me conduire à quelqu'un susceptible de m'aider ?
— Bien sûr, répondit aussitôt Saphir. Mais ce ne sera pas gratuit, précisa-t-il.
Grégoire avait oublié de prendre son portefeuille avec lui. Il l'avait laissé dans sa sacoche sous le siège avant. Il était cependant douteux que les fées soient intéressées par de l'argent.
— Je n'ai rien sur moi. Que voulez-vous ?
— Un baiser, déclara Saphir.
C'était une drôle de méthode de paiement qui n'engageait à priori à rien, excepté que Grégoire ne savait rien des us et coutumes des fées.
— Cela risque d'être délicat vu notre différence de taille, argua-t-il.
— Qu'à cela ne tienne, répliqua Saphir en grandissant subitement.
Grégoire avait déjà noté la beauté de deux êtres ailés, mais Saphir était éblouissant ainsi et sa nudité devenait troublante.
Le fée tapota de l'index ses lèvres pourpres.
— J'attends, dit-il, ses yeux brillants comme des pierres précieuses.
Grégoire avait déjà eu l'occasion d'embrasser des filles, mais jamais encore quelqu'un du même sexe. Il trouvait pourtant les hommes aussi attirants que les femmes, mais la société réprouvant ce genre de préférence, il avait enfoui ces désirs en lui. Il hésita.
— Je m'en contenterai d'un sur le front, intervint Crystal en prenant également taille humaine.
— Hé ! Pourquoi me coupes-tu l'herbe sous le pied ?! s'écria Saphir avec une moue boudeuse.
— Parce qu'il n'y a pas eu d'humains depuis une centaine d'années au moins à Versélia et que ta tête frustrée est trop cocasse, rétorqua Crystal.
C'était une demande moins problématique. Grégoire se leva et effleura la peau dorée et sucrée de Crystal de ses lèvres.
La fée partit en flèche dans le ciel, redescendit à nouveau petite pour le tirer par la manche.
Grégoire n'eut d'autre choix que de la suivre et Saphir les accompagna.
— Je peux te détailler toutes les lois de Versélia si tu m'embrasses, offrit-il.
Le fée aux cheveux bleus n'en démordait pas. Grégoire était tenté.
— La belle affaire, il n'y en qu'une ! Respecter les autres et se montrer bienveillant avec eux, révéla Crystal.
Grégoire fut déconcerté. Cela paraissait trop simple. Il était impossible qu'un tel système fonctionne.
— Bien sûr, répondit aussitôt Saphir. Mais ce ne sera pas gratuit, précisa-t-il.
Grégoire avait oublié de prendre son portefeuille avec lui. Il l'avait laissé dans sa sacoche sous le siège avant. Il était cependant douteux que les fées soient intéressées par de l'argent.
— Je n'ai rien sur moi. Que voulez-vous ?
— Un baiser, déclara Saphir.
C'était une drôle de méthode de paiement qui n'engageait à priori à rien, excepté que Grégoire ne savait rien des us et coutumes des fées.
— Cela risque d'être délicat vu notre différence de taille, argua-t-il.
— Qu'à cela ne tienne, répliqua Saphir en grandissant subitement.
Grégoire avait déjà noté la beauté de deux êtres ailés, mais Saphir était éblouissant ainsi et sa nudité devenait troublante.
Le fée tapota de l'index ses lèvres pourpres.
— J'attends, dit-il, ses yeux brillants comme des pierres précieuses.
Grégoire avait déjà eu l'occasion d'embrasser des filles, mais jamais encore quelqu'un du même sexe. Il trouvait pourtant les hommes aussi attirants que les femmes, mais la société réprouvant ce genre de préférence, il avait enfoui ces désirs en lui. Il hésita.
— Je m'en contenterai d'un sur le front, intervint Crystal en prenant également taille humaine.
— Hé ! Pourquoi me coupes-tu l'herbe sous le pied ?! s'écria Saphir avec une moue boudeuse.
— Parce qu'il n'y a pas eu d'humains depuis une centaine d'années au moins à Versélia et que ta tête frustrée est trop cocasse, rétorqua Crystal.
C'était une demande moins problématique. Grégoire se leva et effleura la peau dorée et sucrée de Crystal de ses lèvres.
La fée partit en flèche dans le ciel, redescendit à nouveau petite pour le tirer par la manche.
Grégoire n'eut d'autre choix que de la suivre et Saphir les accompagna.
— Je peux te détailler toutes les lois de Versélia si tu m'embrasses, offrit-il.
Le fée aux cheveux bleus n'en démordait pas. Grégoire était tenté.
— La belle affaire, il n'y en qu'une ! Respecter les autres et se montrer bienveillant avec eux, révéla Crystal.
Grégoire fut déconcerté. Cela paraissait trop simple. Il était impossible qu'un tel système fonctionne.
2 commentaires:
Une histoire captivante chaque jour un peu plus :)
Merci pour cet épisode, Saphir et Crystal me plaisent beaucoup et je sens qu'on ne va pas s'ennuyer avec eux ^o^
Vivement le prochain épisode qu'on en sache plus sur ce monde qu'est Versélia :)
Merci pour ton retour ! J'angoisse toujours au début des nouvelles histoires.
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