Les enfants collèrent le nounou tout le dimanche jusqu'au soir.
Quand ils furent tous couchés, Jonas remercia encore Ethan d'être resté.
— Vos enfants sont adorables, ce n'est vraiment pas un souci.
— Et moi ?
La question lui avait échappé. Quelque chose ne tournait pas rond chez lui.
Ethan se mordilla la lèvre avant de répondre :
— Vous n'entrez pas dans la catégorie des conjoints insupportables, car il en existe. Certains sont pires que leurs rejetons poisons.
— Je vois que toutes les familles ne trouvent pas grâce à vos yeux.
— La réciproque doit être vraie.
— Vous êtes pourtant doué dans votre partie.
— Mais mes manières diffèrent de la personne que je remplace.
— Hum. Vous ne gardez jamais aucun contact avec les familles dont vous vous êtes occupé ?
— L'entreprise l'interdit.
C'était peut-être pour cela qu'Ethan n'avait relevé aucune des tentatives de Jonas pour approfondir leurs liens.
— Mais pourquoi ? Elle n'a pas à s'immiscer dans vos fréquentations.
— C'est vrai.
Jonas ne pouvait se contenter de cette réponse sobre. Ou bien la semaine s'écoulerait sans que rien ne change et il se retrouverait au même point que ce matin, à un au revoir définitif qui ne lui plaisait pas du tout.
Les quinze jours passés lui avait permis de comprendre que bien souvent Ethan gardait un calme de façade alors qu'il bouillonnait intérieurement.
Il laissa tomber le vouvoiement. Encore une façon subtile de montrer qu'il souhaitait qu'ils deviennent proches.
— Et tu respectes toujours cette règle ?
— Elle a le mérite d'éviter certaines complications.
Jonas insista.
— Telles que... ?
— J'ai des collègues qui ont eu des avances de maris dont elles remplaçaient l'épouse.
Jonas grimaça. Certains avaient des problèmes avec la fidélité. Enfin, cela n'avait rien à voir avec leur cas à eux. Ils étaient tout les deux des hommes.
— C'est une bonne façon de refuser, reprit Ethan.
Jonas n'osa pas poursuivre. Il lui semblait que le nounou venait de lui opposer une fin de non recevoir, même s'il n'avait rien demandé clairement.
Il n'allait quand même pas en faire une maladie. C'était normal qu'Ethan ne veuille pas d'ennuis avec l'entreprise qui l'employait. C'était son droit de ne pas vouloir être ami avec Jonas.
Quand ils furent tous couchés, Jonas remercia encore Ethan d'être resté.
— Vos enfants sont adorables, ce n'est vraiment pas un souci.
— Et moi ?
La question lui avait échappé. Quelque chose ne tournait pas rond chez lui.
Ethan se mordilla la lèvre avant de répondre :
— Vous n'entrez pas dans la catégorie des conjoints insupportables, car il en existe. Certains sont pires que leurs rejetons poisons.
— Je vois que toutes les familles ne trouvent pas grâce à vos yeux.
— La réciproque doit être vraie.
— Vous êtes pourtant doué dans votre partie.
— Mais mes manières diffèrent de la personne que je remplace.
— Hum. Vous ne gardez jamais aucun contact avec les familles dont vous vous êtes occupé ?
— L'entreprise l'interdit.
C'était peut-être pour cela qu'Ethan n'avait relevé aucune des tentatives de Jonas pour approfondir leurs liens.
— Mais pourquoi ? Elle n'a pas à s'immiscer dans vos fréquentations.
— C'est vrai.
Jonas ne pouvait se contenter de cette réponse sobre. Ou bien la semaine s'écoulerait sans que rien ne change et il se retrouverait au même point que ce matin, à un au revoir définitif qui ne lui plaisait pas du tout.
Les quinze jours passés lui avait permis de comprendre que bien souvent Ethan gardait un calme de façade alors qu'il bouillonnait intérieurement.
Il laissa tomber le vouvoiement. Encore une façon subtile de montrer qu'il souhaitait qu'ils deviennent proches.
— Et tu respectes toujours cette règle ?
— Elle a le mérite d'éviter certaines complications.
Jonas insista.
— Telles que... ?
— J'ai des collègues qui ont eu des avances de maris dont elles remplaçaient l'épouse.
Jonas grimaça. Certains avaient des problèmes avec la fidélité. Enfin, cela n'avait rien à voir avec leur cas à eux. Ils étaient tout les deux des hommes.
— C'est une bonne façon de refuser, reprit Ethan.
Jonas n'osa pas poursuivre. Il lui semblait que le nounou venait de lui opposer une fin de non recevoir, même s'il n'avait rien demandé clairement.
Il n'allait quand même pas en faire une maladie. C'était normal qu'Ethan ne veuille pas d'ennuis avec l'entreprise qui l'employait. C'était son droit de ne pas vouloir être ami avec Jonas.
2 commentaires:
Oh oh pourquoi je sens que Jonas ne va pas en rester là quand à son amitié avec Ethan, je pense qu'il n'est pas du genre à se laisser convaincre par un refus ^__^
Merci pour l'épisode, les choses avancent avec Jonas qui est passé au tutoiement mais je sens que le chemin sera long et périlleux pour qu'Ethan s'ouvre enfin et Jonas aussi :)
J'ai trop hâte de lire la suite de leurs aventures XD
Même si Jonas renonce, il ne faut pas oublier que la vie n'est pas un long fleuve tranquille... Hé hé.
En tout cas, tu as raison, ce n'est pas demain la veille qu'ils vont tomber dans les bras l'un de l'autre. :)
Enregistrer un commentaire