L'adolescent réapparut, son mobile à la main, son frère derrière lui. Gui voulait jouer. Il avait une vraie passion pour les jeux de société, ce qui n'était pas le cas des autres membres de sa famille, même si ces derniers lui servaient parfois de partenaires.
— Y a un truc de prévu aujourd'hui ? demanda Gui.
— Judo pour toi, danse pour Gaëlle, répliqua Gilbert, mécontent que son frère et sa sœur est une fois de plus coupé court à son bavardage avec Ethan.
C'était un phénomène récurrent.
— Pour une fois, je peux peut-être ne pas y aller, pour profiter qu'Ethan soit encore là.
— Tu as voulu t'inscrire, tu dois t'y rendre, argua Gilbert.
Les deux frères avaient tendance à se voler dans les plumes. Il fallait chaque fois trouver les bons mots pour les apaiser.
— C'est votre père qui tranchera. De toute façon, ce n'est que dans l'après-midi.
Ils avaient petit déjeuner et étaient tous en train de jouer au Monopoly quand Jonas arriva dans le salon, rasé de frais, habillé d'un pantalon noir ajusté et d'un pull beige au col rond.
Il plaqua deux gros bisous sur les joues de Gaëlle et ébouriffa les cheveux de Gui et Gilbert. Ethan n'aurait rien eu contre l'un ou l'autre traitement, mais il dut se contenter d'un bonjour chaleureux.
— Mais que vois-je ? Vous n'avez même pas laissé à Ethan le temps de se vêtir et de se doucher !
Avec un soupçon d'embarras, Ethan réalisa qu'il était le seul encore en pyjama. Les trois enfants, eux, étaient habillés.
— Ce n'est pas grave, affirma-t-il.
— Vous êtes sûr ? Parce que si vous voulez je peux vous remplacer pour la fin de la partie…
— Oh, non, pas toi, papa ! s'écria Gui.
— Ouais, tu es trop à cheval sur les règles, enchérit Gilbert.
— Elles ne sont pas là pour faire jolies en même temps. A ne pas les respecter, on dénature l'essence du jeu.
Ce n'était pas faux. Ethan le savait pour avoir été parfois si accommodant que cela devenait du grand n'importe quoi, mais il ne voyait pas non plus l'intérêt de faire pleurer les enfants qui détestaient perdre. L'idéal était un juste équilibre, comme pour tout.
Il défendit son point de vue. Jonas, le sien. Les enfants mirent bien sûr leur grain de sel.
Le résultat des courses fut que Ethan garda sa place tandis que Jonas consultait différents livres dans les étagères à quelques pas d'eux. Pas facile de se concentrer dans ses conditions !
— Y a un truc de prévu aujourd'hui ? demanda Gui.
— Judo pour toi, danse pour Gaëlle, répliqua Gilbert, mécontent que son frère et sa sœur est une fois de plus coupé court à son bavardage avec Ethan.
C'était un phénomène récurrent.
— Pour une fois, je peux peut-être ne pas y aller, pour profiter qu'Ethan soit encore là.
— Tu as voulu t'inscrire, tu dois t'y rendre, argua Gilbert.
Les deux frères avaient tendance à se voler dans les plumes. Il fallait chaque fois trouver les bons mots pour les apaiser.
— C'est votre père qui tranchera. De toute façon, ce n'est que dans l'après-midi.
Ils avaient petit déjeuner et étaient tous en train de jouer au Monopoly quand Jonas arriva dans le salon, rasé de frais, habillé d'un pantalon noir ajusté et d'un pull beige au col rond.
Il plaqua deux gros bisous sur les joues de Gaëlle et ébouriffa les cheveux de Gui et Gilbert. Ethan n'aurait rien eu contre l'un ou l'autre traitement, mais il dut se contenter d'un bonjour chaleureux.
— Mais que vois-je ? Vous n'avez même pas laissé à Ethan le temps de se vêtir et de se doucher !
Avec un soupçon d'embarras, Ethan réalisa qu'il était le seul encore en pyjama. Les trois enfants, eux, étaient habillés.
— Ce n'est pas grave, affirma-t-il.
— Vous êtes sûr ? Parce que si vous voulez je peux vous remplacer pour la fin de la partie…
— Oh, non, pas toi, papa ! s'écria Gui.
— Ouais, tu es trop à cheval sur les règles, enchérit Gilbert.
— Elles ne sont pas là pour faire jolies en même temps. A ne pas les respecter, on dénature l'essence du jeu.
Ce n'était pas faux. Ethan le savait pour avoir été parfois si accommodant que cela devenait du grand n'importe quoi, mais il ne voyait pas non plus l'intérêt de faire pleurer les enfants qui détestaient perdre. L'idéal était un juste équilibre, comme pour tout.
Il défendit son point de vue. Jonas, le sien. Les enfants mirent bien sûr leur grain de sel.
Le résultat des courses fut que Ethan garda sa place tandis que Jonas consultait différents livres dans les étagères à quelques pas d'eux. Pas facile de se concentrer dans ses conditions !
2 commentaires:
Merci pour l'épisode c'était un vrai moment de plaisir de voir cette petite famille réunie pour les dernier temps d'Ethan parmi eux ^__^
J'ai de la peine pour lui lorsqu'il va devoir les quitter, hâte de lire la suite mais en attendant passe un bon week-end :)
Un petit épisode calme avant la tempête... ou pas. :)
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