Le dimanche leur permit d'être rassurés sur la blessure de Gaëlle qui cicatrisait bien. La petite fille en revanche en avait assez d'être coincée au lit, aussi, au grand dam de Gilbert et Gui, Ethan passa une bonne partie de la journée avec elle, Jonas se chargeant du temps restant.
Il lui montra comment coudre des habits – il avait trouvé des bouts de tissus sans doute gardés pour faire des chiffons dans une boîte en haut d'une étagère de la buanderie.
La petite lui parla beaucoup de sa maman et de son papa, causant involontairement de la peine à Ethan. Il n'avait certes pas besoin qu'on lui rappelle que Jonas était marié et heureux de l'être.
Et puis le lundi revint. Gaëlle, un beau pansement sur le genou, se rendit à l'école. Elle mourait d'envie de raconter son aventure à sa meilleure amie. Au moment du départ, Ethan prit sur lui pour ne pas ajuster le col de la chemise de Jonas. Au fond de lui, il savait que ce n'était qu'un prétexte pour le toucher. Cette nuit, il serait enveloppé dans ses bras, même si ce n'était que le réflexe d'un Jonas endormi.
La semaine s'écoula en un clin d’œil, épuisante aussi bien physiquement que mentalement. Gwen avait bien du mérite de gérer la maison, son mari et ses trois enfants. Il comprenait à présent qu'elle ait eu besoin de vacances. Gaëlle comme Gui étaient adorables, mais ils avaient besoin de beaucoup d'attention. Jouer avec eux, les emmener à l'école, les chercher, préparer les repas, étendre les lessives, plier le linge, le repasser, faire les courses, ranger la maison, passer l'aspirateur et le chiffon… Le rythme était intense. Il y avait aussi Gilbert dont il était devenu le confident. L'adolescent était terriblement attiré par un garçon de sa classe, et il avait besoin de conseils et surtout d'une oreille attentive. Et enfin, il fallait s'occuper de Jonas et de ses dîners tardifs, même s'il avait fait des efforts pour rentrer avant 21 heures.
Cependant, le plus fatiguant, c'était bien la lutte qu'il avait dû mener contre ses sentiments pour Jonas. Partager son quotidien était un bonheur mêlé de douleur, car ils avaient beau vivre sous le même toit, il était inatteignable.
Le samedi marquait le dernier jour à passer avec les trois enfants et leur père. Gwen serait de retour le lendemain matin. Ethan partirait juste avant. C'était la règle de l'entreprise.
Il lui montra comment coudre des habits – il avait trouvé des bouts de tissus sans doute gardés pour faire des chiffons dans une boîte en haut d'une étagère de la buanderie.
La petite lui parla beaucoup de sa maman et de son papa, causant involontairement de la peine à Ethan. Il n'avait certes pas besoin qu'on lui rappelle que Jonas était marié et heureux de l'être.
Et puis le lundi revint. Gaëlle, un beau pansement sur le genou, se rendit à l'école. Elle mourait d'envie de raconter son aventure à sa meilleure amie. Au moment du départ, Ethan prit sur lui pour ne pas ajuster le col de la chemise de Jonas. Au fond de lui, il savait que ce n'était qu'un prétexte pour le toucher. Cette nuit, il serait enveloppé dans ses bras, même si ce n'était que le réflexe d'un Jonas endormi.
La semaine s'écoula en un clin d’œil, épuisante aussi bien physiquement que mentalement. Gwen avait bien du mérite de gérer la maison, son mari et ses trois enfants. Il comprenait à présent qu'elle ait eu besoin de vacances. Gaëlle comme Gui étaient adorables, mais ils avaient besoin de beaucoup d'attention. Jouer avec eux, les emmener à l'école, les chercher, préparer les repas, étendre les lessives, plier le linge, le repasser, faire les courses, ranger la maison, passer l'aspirateur et le chiffon… Le rythme était intense. Il y avait aussi Gilbert dont il était devenu le confident. L'adolescent était terriblement attiré par un garçon de sa classe, et il avait besoin de conseils et surtout d'une oreille attentive. Et enfin, il fallait s'occuper de Jonas et de ses dîners tardifs, même s'il avait fait des efforts pour rentrer avant 21 heures.
Cependant, le plus fatiguant, c'était bien la lutte qu'il avait dû mener contre ses sentiments pour Jonas. Partager son quotidien était un bonheur mêlé de douleur, car ils avaient beau vivre sous le même toit, il était inatteignable.
Le samedi marquait le dernier jour à passer avec les trois enfants et leur père. Gwen serait de retour le lendemain matin. Ethan partirait juste avant. C'était la règle de l'entreprise.
2 commentaires:
Oh mon dieu mais quelle torture :) ça va être dur de tenir pour savoir la suite surtout avec le retour de Gwen, le départ d'Ethan... le suspens reste entier
Merci pour l'épisode du jour XD
Tous les écrivains ont un côté sadique, il faut croire... :)
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