Comme ça, sans préparation ? Ce fut la dernière pensée cohérente de Zack avant que ne déferle en lui des millions d'images et sensations, souvenirs d'un autre.
Vingt-sept années de vie en une série de flashs : les parents de Kazuya, le frère de ce dernier avec le même nez busqué, sa fiancée, et puis l'attaque en lâche, dans le dos, le sabre lui transperçant la poitrine, l'horreur en découvrant le visage de l'assassin.
Les débuts de fantôme. La colère immense et dévastatrice. L'incapacité à faire quoique ce soit. Le désir de se venger brûlant et dévorant. L'errance sans but à haïr celui qui lui avait ôté la vie. Le désespoir noir et gluant. Les tentatives pour dépasser les limites des non-vivants. La toute première possession. La seconde. L'enquête. La découverte que son frère avait péri sans descendance. Les années longues et vides d'observateur, à ruminer.
Au milieu du kaléidoscope, Nino apparut, lumineux. Le fantôme se sentait proche de lui car le jeune homme avait été également victime d'une injustice profonde, lui aussi avait été en effet d'une certaine manière dépossédé de sa vie.
Et enfin, Zack se vit à travers le prisme de Kazuya, d'abord comme un salaud qui avait couché avec Nino pour le plaisir sans se soucier de ce qu'il était, puis comme un provocateur grande gueule qui ne manquait pas de cœur. Le fantôme le jalousait de pouvoir toucher Nino alors que lui en était incapable, mais ile trouvait aussi attendrissant avec son assurance de façade. C'était déjà ça... C'était un début.
Le flot d'images et souvenirs se tarit aussi brusquement qu'il était venu.
« Rassuré ? »
A moitié. Zack était aussi étourdi. Plein de choses lui avait échappé.
« Je m'ouvrirai à toi à nouveau, à l'occasion... »
Et pourquoi pas maintenant ?
« Je ne suis pas un livre ouvert. »
C'était le cas de Nino et Zack à chaque possession.
« J'ai payé cher ce privilège. Mais je peux t'apprendre à protéger ton monde intérieur si tu le souhaites. »
Zack n'était pas sûr d'être intéressé. Ce mode de communication non verbale avait ses avantages et puisque le fantôme savait tout de lui, il n'avait plus rien à cacher. Il était tout de même curieux de savoir comment procéder.
« Cela ne m'étonne pas de toi... Alors, la base est de visualiser un mur... »
Kazuya exposait de complexes histoires de barrières mentales quand Nino, encore à moitié endormi, s'étira.
Il serait tombé du lit si Kazuya-Zack ne l'avait retenu.
— Reste avec nous...
— Kazuya, tu possèdes Zack ?
— Tout à fait.
Là-dessus, il l'embrassa à sa manière vorace.
Zack se demanda ce que cela lui ferait de recevoir pareil baiser. Il n'y avait pas réfléchi la veille, mais tout un tas de combinaisons amoureuses s'offrait à eux...
Vingt-sept années de vie en une série de flashs : les parents de Kazuya, le frère de ce dernier avec le même nez busqué, sa fiancée, et puis l'attaque en lâche, dans le dos, le sabre lui transperçant la poitrine, l'horreur en découvrant le visage de l'assassin.
Les débuts de fantôme. La colère immense et dévastatrice. L'incapacité à faire quoique ce soit. Le désir de se venger brûlant et dévorant. L'errance sans but à haïr celui qui lui avait ôté la vie. Le désespoir noir et gluant. Les tentatives pour dépasser les limites des non-vivants. La toute première possession. La seconde. L'enquête. La découverte que son frère avait péri sans descendance. Les années longues et vides d'observateur, à ruminer.
Au milieu du kaléidoscope, Nino apparut, lumineux. Le fantôme se sentait proche de lui car le jeune homme avait été également victime d'une injustice profonde, lui aussi avait été en effet d'une certaine manière dépossédé de sa vie.
Et enfin, Zack se vit à travers le prisme de Kazuya, d'abord comme un salaud qui avait couché avec Nino pour le plaisir sans se soucier de ce qu'il était, puis comme un provocateur grande gueule qui ne manquait pas de cœur. Le fantôme le jalousait de pouvoir toucher Nino alors que lui en était incapable, mais ile trouvait aussi attendrissant avec son assurance de façade. C'était déjà ça... C'était un début.
Le flot d'images et souvenirs se tarit aussi brusquement qu'il était venu.
« Rassuré ? »
A moitié. Zack était aussi étourdi. Plein de choses lui avait échappé.
« Je m'ouvrirai à toi à nouveau, à l'occasion... »
Et pourquoi pas maintenant ?
« Je ne suis pas un livre ouvert. »
C'était le cas de Nino et Zack à chaque possession.
« J'ai payé cher ce privilège. Mais je peux t'apprendre à protéger ton monde intérieur si tu le souhaites. »
Zack n'était pas sûr d'être intéressé. Ce mode de communication non verbale avait ses avantages et puisque le fantôme savait tout de lui, il n'avait plus rien à cacher. Il était tout de même curieux de savoir comment procéder.
« Cela ne m'étonne pas de toi... Alors, la base est de visualiser un mur... »
Kazuya exposait de complexes histoires de barrières mentales quand Nino, encore à moitié endormi, s'étira.
Il serait tombé du lit si Kazuya-Zack ne l'avait retenu.
— Reste avec nous...
— Kazuya, tu possèdes Zack ?
— Tout à fait.
Là-dessus, il l'embrassa à sa manière vorace.
Zack se demanda ce que cela lui ferait de recevoir pareil baiser. Il n'y avait pas réfléchi la veille, mais tout un tas de combinaisons amoureuses s'offrait à eux...
3 commentaires:
Un super épisode de retour que tu nous offres là merci ^___^
C'est génial que Kazuya s'ouvre un peu plus à Zack et ainsi d'en apprendre plus sur lui :)
J'ai trop hâte de voir l'évolution de leur relation à 3, en attendant passe une bonne semaine, j'espère que tu vas mieux et que tu as pu te reposer :)
Super épisode pour recommencer ^^
Je suis contente de les retrouver =)
J'ai bcp aimer en apprendre plus sur kazuya ;)
J'espère que tu n'est plus malade ... Et que tu as bien pu te reposer.
Merci.
J'espère que Zack se verra recevoir de l'amour lui aussi de la part de son fantôme !!
En attendant, j'aime vraiment beaucoup l'histoire :) Merci encore une fois de nous l'avoir faite partager <3
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