— Hé ! Ho ! Y a quelqu'un ? Libérez-moi !
Sa voix sonnait plus aiguë que d'habitude, conséquence de l'angoisse qu'il ressentait. Seul un rugissement lui répondit. Merwan appela encore, plus fort, sans résultat. Il s'approcha des barreaux, les empoigna et cria une fois de plus. Rien ne se produisit. Il les lâcha et recula.
De longues minutes s'écoulèrent. La luminosité changea tandis que l'orange du ciel devenait plus vif et que les rayures vertes viraient au violet.
Soudain, une cacophonie retentit, suivie d'une série de grésillements. Le haut-parleur du zoo devait avoir un souci.
Craignant que tout ce boucan n'annonce l'ouverture, Merwan s'accroupit afin d'être moins exposé. Des vêtements auraient été bienvenus. Même un simple slip lui aurait convenu. Cependant, l'idéal n'aurait pas été d'être habillé, mais d'être carrément ailleurs. Au hasard, dans son douillet deux pièces entouré de ses petites affaires. Au lieu de ça, il allait se payer la honte de sa vie...
Des bruits lui indiquèrent que des gens arrivaient et dans les allées apparurent de curieuses créatures. Différentes images de films de science-fiction lui traversèrent l'esprit.
Il se morigéna : les extraterrestres, cela n'existaient pas, par conséquent il ne pouvait avoir été enlevé et capturé par ces derniers. C'était impossible. Quelqu'un le menait en bateau. La théorie de la caméra cachée était bonne. Celui qui l'avait piégé comment ça pour se moquer de lui le payerait cher.
Sa colère se dissipa tandis que le malaise s'emparait de nouveau de lui. Cela ne ressemblait pas à des costumes ou des maquillages. Des pores de l'une de créature s'échappaient de petits nuages jaunâtres qui se dispersaient dans l'air. Sur certains êtres Merwan était incapables de dire où étaient les jambes, les bras ou même les yeux, ce qui ne l'empêchait pas de se sentir regardé, observé comme s'il avait été un animal au zoo... ce qui l'avait l'air d'être.
— Hé ! Laissez-moi sortir !
Une espèce de boule sur pattes pointa vers lui un genre de mandibule en piaillant et un truc fut projeté dans sa cage à quelques pas de lui.
Merwan, toujours accroupi, avança jusqu'au machin sans oser le toucher : c'était doré et marbré de rouge, cela ressemblait à un œuf miniature qui aurait été décoré pour Pâques.
Merwan eut la désagréable impression d'être devenu un singe à qui on envoyait des cacahuètes. C'était troublant. Quand donc cette farce allait-elle cesser ? Elle n'était plus drôle depuis longtemps. Elle ne l'avait d'ailleurs jamais été.
Sa voix sonnait plus aiguë que d'habitude, conséquence de l'angoisse qu'il ressentait. Seul un rugissement lui répondit. Merwan appela encore, plus fort, sans résultat. Il s'approcha des barreaux, les empoigna et cria une fois de plus. Rien ne se produisit. Il les lâcha et recula.
De longues minutes s'écoulèrent. La luminosité changea tandis que l'orange du ciel devenait plus vif et que les rayures vertes viraient au violet.
Soudain, une cacophonie retentit, suivie d'une série de grésillements. Le haut-parleur du zoo devait avoir un souci.
Craignant que tout ce boucan n'annonce l'ouverture, Merwan s'accroupit afin d'être moins exposé. Des vêtements auraient été bienvenus. Même un simple slip lui aurait convenu. Cependant, l'idéal n'aurait pas été d'être habillé, mais d'être carrément ailleurs. Au hasard, dans son douillet deux pièces entouré de ses petites affaires. Au lieu de ça, il allait se payer la honte de sa vie...
Des bruits lui indiquèrent que des gens arrivaient et dans les allées apparurent de curieuses créatures. Différentes images de films de science-fiction lui traversèrent l'esprit.
Il se morigéna : les extraterrestres, cela n'existaient pas, par conséquent il ne pouvait avoir été enlevé et capturé par ces derniers. C'était impossible. Quelqu'un le menait en bateau. La théorie de la caméra cachée était bonne. Celui qui l'avait piégé comment ça pour se moquer de lui le payerait cher.
Sa colère se dissipa tandis que le malaise s'emparait de nouveau de lui. Cela ne ressemblait pas à des costumes ou des maquillages. Des pores de l'une de créature s'échappaient de petits nuages jaunâtres qui se dispersaient dans l'air. Sur certains êtres Merwan était incapables de dire où étaient les jambes, les bras ou même les yeux, ce qui ne l'empêchait pas de se sentir regardé, observé comme s'il avait été un animal au zoo... ce qui l'avait l'air d'être.
— Hé ! Laissez-moi sortir !
Une espèce de boule sur pattes pointa vers lui un genre de mandibule en piaillant et un truc fut projeté dans sa cage à quelques pas de lui.
Merwan, toujours accroupi, avança jusqu'au machin sans oser le toucher : c'était doré et marbré de rouge, cela ressemblait à un œuf miniature qui aurait été décoré pour Pâques.
Merwan eut la désagréable impression d'être devenu un singe à qui on envoyait des cacahuètes. C'était troublant. Quand donc cette farce allait-elle cesser ? Elle n'était plus drôle depuis longtemps. Elle ne l'avait d'ailleurs jamais été.
3 commentaires:
Plus je lis plus j'aime cette histoire de zoo ^o^
Je sens que Merwan n'est pas au bout de ses peines et que le zoo lui réserve encore bien des surprises XD
Passe un bon week-end et vivement la suite :)
Entre Zibulinion et Merwan, vous allez vous dire que j'aime faire souffrir mes personnages... et vous n'aurez peut-être pas tort. ;op
Perso je préfère largement Zibu mais chacun ses goûts ^^'
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