– Mais... protesta Zibulinion.
– Tu pourrais devenir Noinilubiza et m'embrasser. Faire comme avec Neyenje.
Choqué Zibulinion s'arracha au rêve de Waltharan et se redressa dans son lit, le cœur battant.
Petit à petit, cependant, il se rasséréna. Ce n'était qu'un rêve. Il n'était pas entièrement dépourvu de signification, mais n'impliquait pas nécessairement que Waltharan ait vraiment envie de ça. Il ne le voyait pas comme ça. Néanmoins, il semblait avoir de réelles difficultés à oublier Noinilubiza, son idéal féminin qui n'était en réalité qu'un garçon.
Zibulinion peina à s'endormir. Un malaise persistait. Pénétrer sans prévenir dans le rêve de quelqu'un, c'était en quelque sorte violer son intimité. Si cela avait marché et que Waltharan comprenait, il y avait des chances qu'il soit fâché de cette visite nocturne, à moins bien sûr qu'il ne se souvienne pas de l'intégralité de son rêve et surtout pas de sa proposition pour le moins spéciale.
De toute façon, le mal était fait. Il n'y avait plus qu'à espérer qu'il explique tout à Folebiol, comprenne que Zibulinion était désormais obligé de garder ses distances et ne soit pas furieux.
Le lendemain, la journée se déroula sans que rien de spécial ne se produise. Le surlendemain, Zibulinion mit de côté le problème, car il avait rendez-vous avec Relhnad au buisson aux moineaux.
Pour s'y rendre discrètement, après avoir tourné et retourné la chose dans sa tête, il reprit les traits de Noinilubiza à l'abri des regards dans les toilettes de l'école.
Certes, il s'était fait une mauvaise réputation l'année dernière sous cette apparence, mais personne ne s'attendait à qu'elle soit encore là puisqu'elle était une 12ème année et elle allait se fondre dans la masse des jolies fées blondes. Avec ce stratagème, Zibulinion espérait tromper la directrice.
Il s'enfonça dans la forêt ainsi. Arrivé à destination, il brisa l'illusion et une minute plus tard Relhnad se matérialisa.
Après leur longue séparation, Zibulinion s'était imaginé que son professeur le prendrait dans ses bras et l'embrasserait. Il en fut pour ses frais, Relhnad se contenta de le saluer et de s'enquérir du déroulement de ses vacances.
Zibulinion qui avait attendu leurs retrouvailles avec impatience, vint bravement, le visage en feu, se coller à Relhnad avant de répondre que cela avait été, excepté quand Validocielle était venue lui reprocher ses résultats scolaires et ses promenades en forêt.
Relhnad s'écarta de l'adolescent.
– C'est ennuyeux.
– Je ne sais pas encore combien d'étoiles et de lunes, j'ai obtenu dans toutes les matières, mais pour le moment, je n'ai rien en dessous de trois étoiles et lunes, se justifia Zibulinion, craignant que les quelques pas d'éloignements de Relhnad ne soit annonciateur.
– Je peux te confirmer que c'est le pire résultat que tu as eu. Tu t'es globalement bien débrouillé. Non, le problème, c'est Validocielle et son désir d'excellence qui la pousse à te faire étudier dans des circonstances déplaisantes, au mépris de ton bien-être. Tu as pris des précautions pour venir ici ?
– Je me suis servi de ma première illusion féminine.
– Hum. Je crois que le mieux est que je t'apprenne la téléportation. Cela facilitera tes déplacements.
– Ce serait pratique, reconnut Zibulinion.
– Validocielle serait à même de les détecter, mais encore faudrait-elle la peine qu'elle se donne la peine de vérifier...
– Tu pourrais devenir Noinilubiza et m'embrasser. Faire comme avec Neyenje.
Choqué Zibulinion s'arracha au rêve de Waltharan et se redressa dans son lit, le cœur battant.
Petit à petit, cependant, il se rasséréna. Ce n'était qu'un rêve. Il n'était pas entièrement dépourvu de signification, mais n'impliquait pas nécessairement que Waltharan ait vraiment envie de ça. Il ne le voyait pas comme ça. Néanmoins, il semblait avoir de réelles difficultés à oublier Noinilubiza, son idéal féminin qui n'était en réalité qu'un garçon.
Zibulinion peina à s'endormir. Un malaise persistait. Pénétrer sans prévenir dans le rêve de quelqu'un, c'était en quelque sorte violer son intimité. Si cela avait marché et que Waltharan comprenait, il y avait des chances qu'il soit fâché de cette visite nocturne, à moins bien sûr qu'il ne se souvienne pas de l'intégralité de son rêve et surtout pas de sa proposition pour le moins spéciale.
De toute façon, le mal était fait. Il n'y avait plus qu'à espérer qu'il explique tout à Folebiol, comprenne que Zibulinion était désormais obligé de garder ses distances et ne soit pas furieux.
Le lendemain, la journée se déroula sans que rien de spécial ne se produise. Le surlendemain, Zibulinion mit de côté le problème, car il avait rendez-vous avec Relhnad au buisson aux moineaux.
Pour s'y rendre discrètement, après avoir tourné et retourné la chose dans sa tête, il reprit les traits de Noinilubiza à l'abri des regards dans les toilettes de l'école.
Certes, il s'était fait une mauvaise réputation l'année dernière sous cette apparence, mais personne ne s'attendait à qu'elle soit encore là puisqu'elle était une 12ème année et elle allait se fondre dans la masse des jolies fées blondes. Avec ce stratagème, Zibulinion espérait tromper la directrice.
Il s'enfonça dans la forêt ainsi. Arrivé à destination, il brisa l'illusion et une minute plus tard Relhnad se matérialisa.
Après leur longue séparation, Zibulinion s'était imaginé que son professeur le prendrait dans ses bras et l'embrasserait. Il en fut pour ses frais, Relhnad se contenta de le saluer et de s'enquérir du déroulement de ses vacances.
Zibulinion qui avait attendu leurs retrouvailles avec impatience, vint bravement, le visage en feu, se coller à Relhnad avant de répondre que cela avait été, excepté quand Validocielle était venue lui reprocher ses résultats scolaires et ses promenades en forêt.
Relhnad s'écarta de l'adolescent.
– C'est ennuyeux.
– Je ne sais pas encore combien d'étoiles et de lunes, j'ai obtenu dans toutes les matières, mais pour le moment, je n'ai rien en dessous de trois étoiles et lunes, se justifia Zibulinion, craignant que les quelques pas d'éloignements de Relhnad ne soit annonciateur.
– Je peux te confirmer que c'est le pire résultat que tu as eu. Tu t'es globalement bien débrouillé. Non, le problème, c'est Validocielle et son désir d'excellence qui la pousse à te faire étudier dans des circonstances déplaisantes, au mépris de ton bien-être. Tu as pris des précautions pour venir ici ?
– Je me suis servi de ma première illusion féminine.
– Hum. Je crois que le mieux est que je t'apprenne la téléportation. Cela facilitera tes déplacements.
– Ce serait pratique, reconnut Zibulinion.
– Validocielle serait à même de les détecter, mais encore faudrait-elle la peine qu'elle se donne la peine de vérifier...
2 commentaires:
Bon retour et merci pour ce nouvel épisode des aventures de Zibu ^o^
Décidément Zibu n'est pas au bout de ses peines entre la directrice qui le surveille, Waltharan qui n'arrive pas à l'oublier sous sa 1ère illusion et les rendez-vous avec son bien aimé ^^
Que nous réserves-tu pour la suite, je suis curieuse de voir ça XD
En attendant je vais de ce pas lire cette histoire de zoo qui m'intrigue drôlement :)
Zibulinion a encore en effet quelques épreuves qui l'attendent... Merci d'être là, fidèle au poste pour me lire. :)
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