Merwan ouvrit les yeux. Il faisait jour. Il était étendu face contre terre, les bras étalés au-dessus de sa tête. Le sol était clair et rugueux et à quelques mètres de lui il y avait de minces barreaux d'un noir métallique.
Merwan battit des paupières. Que s'était-il passé ? La dernière chose dont il se rappelait, c'était qu'il rentrait chez lui en marchant dans la nuit après avoir fêté les trente ans de son ami Mathias. Avait-il bu plus qu'il n'avait cru et avait-il chuté et perdu connaissance sur le trottoir devant les grilles d'une maison ou d'un square?
Il se remit debout, la tête lourde et la bouche pâteuse et constata qu'il était entièrement nu. Flûte ! Quelqu'un avait-il trouvé amusant de lui piquer ses fringues en plus de son portefeuille ?
Il regarda autour de lui, au bord de la panique. Il était entouré de hauts barreaux d'au moins trois mètres de hauteur qui se terminaient par des pointes acérées. Au-dessus de lui, le ciel était d'un orange strié de vert très psychédélique. Avait-il été drogué à son insu durant la fête ou quoi?
Il se frotta le visage à deux mains, mais rien ne changea à sa situation. D'un pas chancelant, il fit le tour de sa prison. Elle était rectangulaire et entièrement vide. De l'autre côté des barreaux, se trouvaient de longues et larges allées était nettement dessinées, encadrant des cages. Il reconnut un lion, un zèbre, une girafe ainsi qu'un éléphant.
Pourquoi avait-il été enfermé dans un zoo, comme un animal ? Merwan serra les bras contre son torse et frissonna, non pas de froid - il faisait étrangement bon pour un mois de mai - mais parce qu'il se sentait vulnérable dans sa nudité, incapable de comprendre comment il était arrivé là.
Qui était responsable ? Un fou, un tueur en série, un idiot ? Pourquoi lui ? Les questions se bousculaient dans sa tête. Il était revenu des dizaines de fois en pleine nuit de chez son ami Mathias sans avoir jamais rencontré le moindre problème. Tout juste s'il croisait des chats ! Le quartier était tranquille et la ville paisible, si on exceptait un ou deux faits divers glauques.
Le souvenir de quelques films d'horreur acheva de l'angoisser. Il n'avait aucune envie de mourir. Il y tenait à sa petite vie ordinaire et sans histoire. D'accord, il n'était que hôte de caisse dans un supermarché, tout un ayant en poche un master de cinéma qui ne lui servait à rien, mais n'empêche.
Il espéra qu'il allait se réveiller sur le trottoir de la rue qu'il remontait, ou mieux dans son lit, que ce qu'il vivait n'était qu'un pur produit de son imagination. Las, il était toujours nu dans une cage sous un ciel étrange.
Peut-être qu'il ne fêterait jamais ses trente ans, à la différence de Mathias. Peut-être aussi que tout ça n'était qu'une caméra cachée.
Merwan battit des paupières. Que s'était-il passé ? La dernière chose dont il se rappelait, c'était qu'il rentrait chez lui en marchant dans la nuit après avoir fêté les trente ans de son ami Mathias. Avait-il bu plus qu'il n'avait cru et avait-il chuté et perdu connaissance sur le trottoir devant les grilles d'une maison ou d'un square?
Il se remit debout, la tête lourde et la bouche pâteuse et constata qu'il était entièrement nu. Flûte ! Quelqu'un avait-il trouvé amusant de lui piquer ses fringues en plus de son portefeuille ?
Il regarda autour de lui, au bord de la panique. Il était entouré de hauts barreaux d'au moins trois mètres de hauteur qui se terminaient par des pointes acérées. Au-dessus de lui, le ciel était d'un orange strié de vert très psychédélique. Avait-il été drogué à son insu durant la fête ou quoi?
Il se frotta le visage à deux mains, mais rien ne changea à sa situation. D'un pas chancelant, il fit le tour de sa prison. Elle était rectangulaire et entièrement vide. De l'autre côté des barreaux, se trouvaient de longues et larges allées était nettement dessinées, encadrant des cages. Il reconnut un lion, un zèbre, une girafe ainsi qu'un éléphant.
Pourquoi avait-il été enfermé dans un zoo, comme un animal ? Merwan serra les bras contre son torse et frissonna, non pas de froid - il faisait étrangement bon pour un mois de mai - mais parce qu'il se sentait vulnérable dans sa nudité, incapable de comprendre comment il était arrivé là.
Qui était responsable ? Un fou, un tueur en série, un idiot ? Pourquoi lui ? Les questions se bousculaient dans sa tête. Il était revenu des dizaines de fois en pleine nuit de chez son ami Mathias sans avoir jamais rencontré le moindre problème. Tout juste s'il croisait des chats ! Le quartier était tranquille et la ville paisible, si on exceptait un ou deux faits divers glauques.
Le souvenir de quelques films d'horreur acheva de l'angoisser. Il n'avait aucune envie de mourir. Il y tenait à sa petite vie ordinaire et sans histoire. D'accord, il n'était que hôte de caisse dans un supermarché, tout un ayant en poche un master de cinéma qui ne lui servait à rien, mais n'empêche.
Il espéra qu'il allait se réveiller sur le trottoir de la rue qu'il remontait, ou mieux dans son lit, que ce qu'il vivait n'était qu'un pur produit de son imagination. Las, il était toujours nu dans une cage sous un ciel étrange.
Peut-être qu'il ne fêterait jamais ses trente ans, à la différence de Mathias. Peut-être aussi que tout ça n'était qu'une caméra cachée.
2 commentaires:
Alors là bravo je sens que cette nouvelle histoire va me plaire aussi (comme toutes celles jusqu'à maintenant) ^o^
Tu m'as intriguée avec ce premier épisode et j'ai hâte d'en savoir plus ^___^
vivement la suite XD
Prochain épisode vendredi et j'espère qu'effectivement l'histoire te plaira en dépit de ses bizarreries.
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