Neyenje semblait de meilleure humeur que la veille, content même.
Zibulinion, préventivement, préféra tout de même lui présenter des excuses :
– Je suis désolé, je sais que tu avais prévu cette rencontre pour moi et que j'ai tout gâché.
– J'avoue que sur le moment, je n'ai pas compris quand tu as littéralement saboté le rendez-vous que j'avais organisé non sans difficultés. Surtout qu'après, au lieu de pouvoir me consacrer à Nalynaia pendant que tu t'occupais de Sydaunia, Wylaryla et Nawolida, je me suis retrouvé à jongler avec les quatre ! Cependant, la nuit m'a porté conseil, et j'ai additionné deux plus deux. Ton choix d'aller en forêt avec Folebiol, ton manque total d'efforts pour te faire aimer des fées que j'avais invité et ton empressement à t'en débarrasser... Tu préfères les garçons aux filles, n'est-ce pas ?
– Mais non, mentit Zibulinion, désireux de protéger le secret de sa sexualité tout nouvellement découverte.
– Tu ne veux pas le reconnaître ? Très bien. Je vais quand même te confier quelque chose que je n'ai jamais révélé à personne jusqu'à aujourd'hui. Je trouve les garçons aussi attirants que les filles. Seulement, il y a si peu de garçons fées que je me suis toujours dit qu'en voler à une pauvre fée serait détestable de ma part. Évidemment, ce n'est pas le cas, si le garçon en question fuit pour ainsi dire la compagnie des filles. Alors, cela te tente d'être mon premier petit ami ?
Neyenje ponctua son discours d'un sourire ravageur et se penchant vers Zibulinion qui était figé sous le choc de la révélation, il posa ses lèvres contre celles de l'adolescent et insinua sa langue dans sa bouche.
Interdit, Zibulinion subit la chose, se sentant de plus en plus à l'étroit dans son pantalon, au point de presque regretter de ne pas porter de robe...
Enfin, Neyenje s'écarta légèrement, mais pour mieux repartir à l'assaut. Cependant, cette fois, Zibulinion réagit et recula.
– J'aime quelque d'autre, balbutia-t-il.
– Cela m'est égal. Je ne suis pas du genre à réclamer l'exclusivité. Tu apprécies quand je t'embrasse, c'est ce qui compte, dit Neyenje en jetant un coup d'œil à l'entrejambe de Zibulinion qui rougit violemment.
Il avait du mal à croire qu'il ne rêvait pas. Ce coin de la bibliothèque était propice aux hallucinations...
– Mais je suis moche, tu ne peux pas t'intéresser à moi...
– Il y a de la beauté dans la laideur, Zibulinion. Et tu as tout ce qu'il faut où il faut...
Neyenje, au lieu de se contenter de regarder, effleura l'érection de Zibulinion. C'était à peine une caresse, et à travers l'épaisseur d'un jeans et d'un caleçon, mais cela suffit à Zibulinion qui avait été excité à plus d'une reprise les jours précédents. Il éjacula dans un frisson et devint encore plus rouge et gêné qu'il ne l'était déjà.
Ce fut au tour de Neyenje d'être surpris.
– Tu es un grand sensible, dis-donc...
Zibulinion cacha son visage brûlant de honte entre ses mains, priant pour se réveiller de ce mauvais rêve.
Zibulinion, préventivement, préféra tout de même lui présenter des excuses :
– Je suis désolé, je sais que tu avais prévu cette rencontre pour moi et que j'ai tout gâché.
– J'avoue que sur le moment, je n'ai pas compris quand tu as littéralement saboté le rendez-vous que j'avais organisé non sans difficultés. Surtout qu'après, au lieu de pouvoir me consacrer à Nalynaia pendant que tu t'occupais de Sydaunia, Wylaryla et Nawolida, je me suis retrouvé à jongler avec les quatre ! Cependant, la nuit m'a porté conseil, et j'ai additionné deux plus deux. Ton choix d'aller en forêt avec Folebiol, ton manque total d'efforts pour te faire aimer des fées que j'avais invité et ton empressement à t'en débarrasser... Tu préfères les garçons aux filles, n'est-ce pas ?
– Mais non, mentit Zibulinion, désireux de protéger le secret de sa sexualité tout nouvellement découverte.
– Tu ne veux pas le reconnaître ? Très bien. Je vais quand même te confier quelque chose que je n'ai jamais révélé à personne jusqu'à aujourd'hui. Je trouve les garçons aussi attirants que les filles. Seulement, il y a si peu de garçons fées que je me suis toujours dit qu'en voler à une pauvre fée serait détestable de ma part. Évidemment, ce n'est pas le cas, si le garçon en question fuit pour ainsi dire la compagnie des filles. Alors, cela te tente d'être mon premier petit ami ?
Neyenje ponctua son discours d'un sourire ravageur et se penchant vers Zibulinion qui était figé sous le choc de la révélation, il posa ses lèvres contre celles de l'adolescent et insinua sa langue dans sa bouche.
Interdit, Zibulinion subit la chose, se sentant de plus en plus à l'étroit dans son pantalon, au point de presque regretter de ne pas porter de robe...
Enfin, Neyenje s'écarta légèrement, mais pour mieux repartir à l'assaut. Cependant, cette fois, Zibulinion réagit et recula.
– J'aime quelque d'autre, balbutia-t-il.
– Cela m'est égal. Je ne suis pas du genre à réclamer l'exclusivité. Tu apprécies quand je t'embrasse, c'est ce qui compte, dit Neyenje en jetant un coup d'œil à l'entrejambe de Zibulinion qui rougit violemment.
Il avait du mal à croire qu'il ne rêvait pas. Ce coin de la bibliothèque était propice aux hallucinations...
– Mais je suis moche, tu ne peux pas t'intéresser à moi...
– Il y a de la beauté dans la laideur, Zibulinion. Et tu as tout ce qu'il faut où il faut...
Neyenje, au lieu de se contenter de regarder, effleura l'érection de Zibulinion. C'était à peine une caresse, et à travers l'épaisseur d'un jeans et d'un caleçon, mais cela suffit à Zibulinion qui avait été excité à plus d'une reprise les jours précédents. Il éjacula dans un frisson et devint encore plus rouge et gêné qu'il ne l'était déjà.
Ce fut au tour de Neyenje d'être surpris.
– Tu es un grand sensible, dis-donc...
Zibulinion cacha son visage brûlant de honte entre ses mains, priant pour se réveiller de ce mauvais rêve.