Un seau d’eau glaciale le fit revenir à lui.
— De quel poison t’es-tu servi ? hurla un orc dont une oreille était déchiquetée.
Comme Cyan ne répondait pas, encore trop étourdi pour cela, l’orc répéta la question tout en le gratifiant d’un nouveau jet d’eau.
Cyan s’efforça d’expliquer que ce n’était pas lui et que par conséquent, il ne savait pas.
— Tu gaspilles ta salive avec tes mensonges !Maudit humain, tu as bien mal repayé la générosité du prince.
Cyan était d’accord avec lui sur ce point. Après tout, c’était sa faute si l’inconnu barbu avait tiré sur Gulrik.
L’orc lui donna plusieurs coups de pied dans le ventre, lui demandant encore et encore la même chose.
Cyan ne put que crier son innocence.
L’orc à l’oreille déchiquetée finit par le laisser.
Cyan, quand il eut recouvré son souffle, découvrit qu’il avait été porté dans un cachot. Les murs et le sol étaient composés de grosses pierres et la porte était constituée d’épais barreaux de fer.
Il n’y avait pas de lumière si ce n’est celle de la torche qui brûlait dans le couloir. Une autre cellule faisait face à la sienne, mais elle était vide.
Cyan se replia en boule sur lui-même. Il était mouillé, il faisait froid, il avait mal et il se faisait du souci pour Gulrik.
Ce n’était pas bon signe que les orcs veulent à tout prix connaître le nom du poison qui avait été utilisé. Ils n’arrivaient peut-être pas à soigner leur prince.
Cyan fut presque content quand son geôlier revint.
— Comment va le prince ? demanda-t-il en se redressant avec peine.
— Tu voudrais savoir si tu as réussi ton coup, hein, cafard ? Je ne te donnerai pas cette joie. Tu ferais mieux de trembler pour ta vie. Il a été décidé que tu serais pendu publiquement à l’aube dans trois jours.
L’annonce de sa mort prochaine troubla moins Cyan que le refus de l’orc de lui révéler l’état de santé de Gulrik.
— Il est encore vivant, n’est-ce pas ?
L’orc tourna les talons sans lui répondre. Cyan aurait préféré une pluie de coups à ce silence.
Plus tard, un autre orc lui apporta une outre d’eau et une miche de pain dure comme du bois, mais ne répondit pas non plus à ses questions sur le prince.
— De quel poison t’es-tu servi ? hurla un orc dont une oreille était déchiquetée.
Comme Cyan ne répondait pas, encore trop étourdi pour cela, l’orc répéta la question tout en le gratifiant d’un nouveau jet d’eau.
Cyan s’efforça d’expliquer que ce n’était pas lui et que par conséquent, il ne savait pas.
— Tu gaspilles ta salive avec tes mensonges !Maudit humain, tu as bien mal repayé la générosité du prince.
Cyan était d’accord avec lui sur ce point. Après tout, c’était sa faute si l’inconnu barbu avait tiré sur Gulrik.
L’orc lui donna plusieurs coups de pied dans le ventre, lui demandant encore et encore la même chose.
Cyan ne put que crier son innocence.
L’orc à l’oreille déchiquetée finit par le laisser.
Cyan, quand il eut recouvré son souffle, découvrit qu’il avait été porté dans un cachot. Les murs et le sol étaient composés de grosses pierres et la porte était constituée d’épais barreaux de fer.
Il n’y avait pas de lumière si ce n’est celle de la torche qui brûlait dans le couloir. Une autre cellule faisait face à la sienne, mais elle était vide.
Cyan se replia en boule sur lui-même. Il était mouillé, il faisait froid, il avait mal et il se faisait du souci pour Gulrik.
Ce n’était pas bon signe que les orcs veulent à tout prix connaître le nom du poison qui avait été utilisé. Ils n’arrivaient peut-être pas à soigner leur prince.
Cyan fut presque content quand son geôlier revint.
— Comment va le prince ? demanda-t-il en se redressant avec peine.
— Tu voudrais savoir si tu as réussi ton coup, hein, cafard ? Je ne te donnerai pas cette joie. Tu ferais mieux de trembler pour ta vie. Il a été décidé que tu serais pendu publiquement à l’aube dans trois jours.
L’annonce de sa mort prochaine troubla moins Cyan que le refus de l’orc de lui révéler l’état de santé de Gulrik.
— Il est encore vivant, n’est-ce pas ?
L’orc tourna les talons sans lui répondre. Cyan aurait préféré une pluie de coups à ce silence.
Plus tard, un autre orc lui apporta une outre d’eau et une miche de pain dure comme du bois, mais ne répondit pas non plus à ses questions sur le prince.