Une nuée de fée sortit des fourrés et le bombardèrent. C’était des cailloux. Elles le lapidaient.
Grégoire se mit à courir, mais elles visaient bien et loin. Il avait mal partout où elles l’avaient touché, c’est-à-dire à bien trop d’endroits.
Il s’effondra sur le sol, la peur au ventre, certain qu’il allait mourir. Les pierres continuaient à pleuvoir. Un coup à la tempe le fit sombrer dans une bienheureuse inconscience.
Quand il revint à lui, soulevant avec peine les paupières, ce fut pour apercevoir les fées qui s’enfuyaient pourchassées par une multitudes d’oiseaux.
Il les referma, épuisé, puis tenta de les rouvrir : le Gardien était penché au-dessus de lui, ses longs cheveux verts broussailleux lui caressant les joues.
— Je suis désolé d’être arrivé si tard pour te secourir.
Grégoire souffrait trop pour répliquer que ce n’était pas sa faute s’il avait été attaqué, qu’il n’était pas son garde du corps.
Grégoire toussa. Même respirer lui était douloureux.
Tout ce qui comptait, c’était que le Gardien était là à présent.
Dans un demi-brouillard, il le vit ramasser une pierre effilée, couper sa paume avec et la porter à la bouche de Grégoire.
— Bois, intima-t-il.
La sève coulait de la blessure.
Grégoire, dans un état second, l’avala. Elle avait un goût riche et indéfinissable. Il s’évanouit après quelques gorgées.
Quand il reprit ses esprits, la nuit était tombée, et il était dans sa cabane, assis entre les jambes du Gardien, la tête appuyée contre son torse solide. Il était nu, des feuilles parfumées collées sur son corps au niveau de ses blessures. Il avait toujours mal, mais de façon supportable.
— Merci de m’avoir soigné, réussit à dire Grégoire.
Le Gardien embrassa le sommet de son crâne.
En d’autres circonstances, la position intime dans laquelle ils se trouvaient auraient pu rapidement dégénérer.
— Personne ne m’avait jamais détesté à ce point, souffla Grégoire en frissonnant.
— Tu n’as jamais été aimé non plus avec autant d’intensité, répliqua le Gardien de sa belle voix profonde.
Grégoire se mit à courir, mais elles visaient bien et loin. Il avait mal partout où elles l’avaient touché, c’est-à-dire à bien trop d’endroits.
Il s’effondra sur le sol, la peur au ventre, certain qu’il allait mourir. Les pierres continuaient à pleuvoir. Un coup à la tempe le fit sombrer dans une bienheureuse inconscience.
Quand il revint à lui, soulevant avec peine les paupières, ce fut pour apercevoir les fées qui s’enfuyaient pourchassées par une multitudes d’oiseaux.
Il les referma, épuisé, puis tenta de les rouvrir : le Gardien était penché au-dessus de lui, ses longs cheveux verts broussailleux lui caressant les joues.
— Je suis désolé d’être arrivé si tard pour te secourir.
Grégoire souffrait trop pour répliquer que ce n’était pas sa faute s’il avait été attaqué, qu’il n’était pas son garde du corps.
Grégoire toussa. Même respirer lui était douloureux.
Tout ce qui comptait, c’était que le Gardien était là à présent.
Dans un demi-brouillard, il le vit ramasser une pierre effilée, couper sa paume avec et la porter à la bouche de Grégoire.
— Bois, intima-t-il.
La sève coulait de la blessure.
Grégoire, dans un état second, l’avala. Elle avait un goût riche et indéfinissable. Il s’évanouit après quelques gorgées.
Quand il reprit ses esprits, la nuit était tombée, et il était dans sa cabane, assis entre les jambes du Gardien, la tête appuyée contre son torse solide. Il était nu, des feuilles parfumées collées sur son corps au niveau de ses blessures. Il avait toujours mal, mais de façon supportable.
— Merci de m’avoir soigné, réussit à dire Grégoire.
Le Gardien embrassa le sommet de son crâne.
En d’autres circonstances, la position intime dans laquelle ils se trouvaient auraient pu rapidement dégénérer.
— Personne ne m’avait jamais détesté à ce point, souffla Grégoire en frissonnant.
— Tu n’as jamais été aimé non plus avec autant d’intensité, répliqua le Gardien de sa belle voix profonde.
2 commentaires:
Ho mon dieu merci merci merci pour cet épisode, je l'adore tellement il est triste et beau *__*
J'aime énormément ce couple formé par Grégoire et le Gardien, trop hâte de lire la suite ^o^
Je suis contente que tu aimes le couple que les 2 G forment... :)
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